Journal de bord 2017 (Jeu vidéo)

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Terminé

Après deux volets ayant plongé la licence Resident Evil dans un abîme de médiocrité, Capcom a voulu profiter de l'annulation de Silent Hills de son principal rival pour redonner un coup de fouet à sa saga emblématique, en s'inspirant du potentiel monstre entrevu dans P.T., le teaser jouable du titre annulé de Kojima. RE 7 affiche une volonté claire de délaisser l'action bas du front des deux derniers volets pour tenter de revenir à une formule survival-horror, en s'inspirant de tout ce qui a été fait récemment en Occident (Amnesia, Outlast, Alien: Isolation...) et en épiçant sa recette d'un torrent de références au cinéma d'horreur américain (Evil Dead, Saw, Blair Witch, Massacre à la tronçonneuse...) Et si les débuts sont plutôt convaincants, le jeu retombe rapidement dans des travers regrettables ; une fois quittée la maison des Baker, RE 7 redevient un jeu d'action banal à la maniabilité lourde et au scénario un peu idiot. Sans parler bien évidemment d'un bestiaire ridicule composé de quatre ennemis différents (qui ne sont en fait que quatre variantes d'un seul ennemi). Un peu limite pour un jeu inscrit dans un genre dont la force réside principalement sur sa capacité à surprendre... Petite astuce pour la prochaine fois Capcom : arrêtez de filer des lance-grenades dans des jeux d'horreur.

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Terminé

Un concept très intéressant (le temps ne se déroule que lorsque le joueur bouge) au service d'un gameplay jouissif qui, malheureusement, peine à convaincre sur la durée faute de contenu. C'est pourtant l'un des FPS les plus originaux de ces dernières années, et une exploitation plus poussée du concept pourrait en faire un excellent jeu.

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Terminé

Un croisement de XCOM et de Worms très séduisant, qui remplace l'aléatoire frustrant du jeu de Firaxis par une visée manuelle plus gratifiante. Moins complexe et plus accessible (notamment en raison de sa forme 2D), SteamWorld Heist n'oublie pas de se créer une personnalité propre. Très agréable.

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Terminé (2e run)

Alors que le petit monde du RPG attendait de BioWare une suite à son excellent Star Wars KOTOR, le studio canadien a surpris son monde en laissant à Obsidian le soin de réaliser le second volet pour ouvrir une toute nouvelle licence, elle aussi RPG et elle aussi space opera. Ceux qui ont du mal avec la saga de George Lucas furent aux anges de découvrir un univers autrement plus mature, servi par une écriture de grande qualité. Ce premier volet demeure largement introductif, ayant surtout pour but de dresser un catalogue des différentes espèces/institutions ainsi que de présenter les Reapers, la menace qui va peser sur la galaxie tout au long de la trilogie. La grande idée de BioWare est d'allier une customisation poussée du personnage (classe, prénom, apparence...) à une écriture de qualité généralement réservée aux personnages préécrits ; les choix qui se répercutent de volet en volet apportent également un caractère immersif et extrêmement plaisant à ce qui reste l'une des meilleures sagas RPG de ce début de siècle. Le premier volet présente tout de même une recette perfectible, avec des combats lourds, une maniabilité du véhicule absolument risible et une liberté d'action finalement assez réduite.

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Terminé (2e run)

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Terminé (2e run)

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Un clone sans saveur de Bomberman, au design particulièrement laid. RAS, préférez l'original.

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Kopanito All-Stars Soccer propose de mettre de côté un instant les simulations de foot type FIFA-PES au profit d'une expérience arcade fun et détendue. Oui, mais non ; tout est tellement approximatif (tacles, changements de joueurs, passes, gardien) que le jeu devient vite une tannée, en solo et même en multijoueur où il était pourtant censé briller. En résulte une lointaine promesse de fun qui ne devrait pas survivre aux quelques premières parties.

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Terminé

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On le sentait venir et Ubisoft n'a rien fait pour nous détromper, Ghost Recon Wildlands est bien loin de remplir ses promesses. Pire, les arguments qu'il met en avant sont bien souvent précisément ce qui ne va pas avec le jeu : la taille de la map ne sert qu'à mettre en évidence le vide sidéral qui y règne et la nullité de la conduite, sans parler de la quantité astronomique de bugs que le jeu s'autorise (on est chez Ubi, ça ne devrait pas être si surprenant). On pourrait pardonner ces quelques défauts si seulement le jeu savait briller par une personnalité, une intrigue ou un gameplay séduisants... Encore perdu, Wildlands est un TPS "tactique" générique qui ne doit son originalité qu'à l'approche à l'aide de drones et de synchronisation des tirs, un système grisant pendant les 2-3 premières bases mais dont on se lasse extrêmement vite, surtout que le manque de variété des missions, les failles béantes du game design (un baril taggé ne l'est pas pour toute l'équipe, obligeant le sniper à venir se balader lui même dans le camp...) et l'indigence de l'intrigue ne pousse pas à la tolérance. Une énième déception de la part d'Ubi, et ça commence à faire beaucoup.

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Terminé (16/04)

Difficile d'évacuer un certain sentiment de déception au moment de boucler Breath of the Wild ; pas parce que le jeu n'a pas de qualités, mais parce que les critiques dithyrambiques oublient bien vite les nombreux défauts dont il souffre. Ses limites techniques, bien sûr, mais également plus grave pour un jeu qui vise à rester dans les mémoires, son manque flagrant de personnalité et d'ambition narrative. Tout occupés à nous faire gambader sur sa vaste map (Hyrule est un formidable terrain de jeu mais bon Dieu que c'est vide), l'intrigue passe à la trappe et aucun personnage secondaire ne surnage ne serait-ce que brièvement. Zelda n'a certes jamais été un chef-d’œuvre d'écriture, mais là le manque d'ambiance est rendu d'autant plus flagrant que la bande-son est étonnamment en retrait et aucun thème ne marque, à part peut-être le petit morceau d'accordéon de Kass. Dans la catégorie pire idée du monde : les armes cassables, qui ne durent parfois qu'un ou deux combats avant de se briser (j'ai pété 4 boubous sur un pauvre centaure). Je comprends l'idée d'obliger le joueur à utiliser tous les types d'armes ; il y a là tout de même franchement de l'abus. Les donjons sont plutôt bien gaulés mais trop courts, trop peu nombreux et surtout quasiment identiques. On peut faire le même reproche à un bestiaire extrêmement fade, que ce soit pour les mobs de base ou les boss qui ne parviennent à aucun moment à se montrer inoubliables (et ne parlons même pas de la même caméra atroce que Zelda se traîne depuis OoT).

Bref, Breath of the Wild a à côté de ça de nombreuses qualités mais le tableau est bien trop entaché pour justifier une moyenne aussi délirante. C'est déjà mieux que Twilight Princess, mais A Link to the Past et Link's Awakening ne sont pas près d'être détrônés.

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Terminé (30/04)

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Terminé (11/05)

Dishonored 2 débute 15 ans après le premier volet. Emily est sur le trône, Corvo à ses côtés, tout va pour le mieux à Dunwall jusqu'à ce que la vilaine tata Delilah vienne foutre sa merde ; fort heureusement, elle n'en pétrifie qu'un/une des deux et emprisonne l'autre dans une chambre à la fenêtre ouverte (bien vu), lui laissant toute la latitude de venir lui botter le cul. On l'aura compris, Dishonored 2 n'est pas plus une merveille de scénario que son grand frère. Karnaca est par contre un terrain de jeu au moins aussi agréable que Dunwall, à travers 9 niveaux plutôt homogènes dans leur qualité et servis par une DA et un level design aux oignons. Le jeu met toujours l'accent sur la différence d'approche (on peut regretter qu'il n'y ait au final pas grande différence entre Corvo et Emily) qui change drastiquement l'expérience de jeu : mon premier run (Emily Low Chaos, 0 kill 0 détection) a duré environ 25 heures le temps de bien ratisser les tableaux et récupérer la majeure partie des runes et bonecharms ; le second, 4h (Corvo High Chaos en fonçant tout droit et en boîtant tout le monde comme un énorme bourrin, dont une heure à m'arracher les cheveux sur l'énigme de Jindosh). Le jeu ne s'évite pas quelques approximations de gameplay et a reçu un accueil catastrophique sur PC (je l'ai fait des mois après et n'ai eu aucun souci, même en maximum), mais le tout est globalement de très bonne facture. Il lui manque un petit quelque chose pour être aussi inoubliable que ses grands frères BioShock ou Deus Ex ; peut-être un petit supplément d'âme, mais on ne va pas chipoter, c'est du tout bon.

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The New Order s'est avéré une expérience classique mais plaisante alors que le FPS solo semble quasiment abandonné par les studios. The Old Blood vient capitaliser sur son succès en proposant à peu de choses près la même expérience, d'où une lassitude quasi-immédiate. Le feeling des armes est plutôt chouette, l'ambiance est globalement réussie mais The Old Blood n'est jamais rien d'autre qu'un énième FPS à couloirs bourré de QTEs, alors que DOOM est repassé par là et a remis tout le monde d'accord entretemps. Espérons que Wolfenstein II : The New Colossus aura bien fait ses devoirs et se montrera plus inspiré.

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Terminé (04/11)