Journal de bord 2017 (Séries)

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Saison 1 (7)
Saison 2 (5)

Comme beaucoup de sitcoms, Unbreakable Kimmy Schmidt est une série qui se fait régulièrement pardonner ses défauts par un énorme capital sympathie. La saison 1 était plutôt réussie à ce niveau ; malheureusement, ce n'est pas le cas de la seconde qui exacerbe bien trop les tares de ses personnages. C'est le cas de Titus, souvent insupportable dans sa caricature, ou de Kimmy avec ses "monologues internes à voix haute" qui gagnent en longueur et en fréquence ce qu'ils perdent en qualité comique, sans parler de personnages secondaires insupportables (Dong... sérieusement, Tina Fey, tu vaux mieux que cet énième cliché d'asiatique). C'est finalement Jacqueline qui, presque contre toute attente, porte les meilleurs moments de cette bien pâlotte saison 2.

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Saison 5

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Saison 1 (9)

Je ne déborde pas vraiment d'amour pour les productions cinématographiques ou télévisuelles de Marvel puisque, toutes occupées à se rouler dans le fan-service et la facilité, elles en oublient souvent d'avoir un minimum d'ambition. Legion, chapeauté par le papa de l'excellente série Fargo, fait donc d'autant plus figure de surprise ; en faisant passer pouvoirs et jupettes au second plan, la série s'empare de thématiques sérieuses par une forme extrêmement séduisante et une narration très intelligente, le tout dopé à de la référence qui pète (One Flew Above the Cuckoo's Nest, A Clockwork Orange, David Lynch...) La suite, la suite !

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Saison 1 (7)

Je m'intéresse rarement aux séries françaises, mais force est de reconnaître que Dix pour cent vaut le coup d’œil. Plongée comique et documentée dans une agence de stars, la série de Fanny Herrero se suit avec énormément de plaisir, notamment grâce à une écriture soignée et des personnages attachants.

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Saison 1

The Night Of l'année dernière, Big Little Lies cette année ; et si c'était par ses mini-séries que HBO renouait avec son âge d'or, alors que le niveau de ses superproductions - toujours saluées par la critique et suivies par le public, parfois pour des raisons pas bien claires - en a pris un sacré coup dans les lampions.

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Saison 3 (7)

En voilà une sitcom qui a su ne pas dépasser sa date de péremption. Man Seeking Woman est une petite pépite d'inventivité et sa saison 3, un brin en-dessous des précédentes à cause sans doute de son caractère conclusif, boucle tout de même bien l'ensemble. L'inclusion de la pétillante Lucy (Katie Findlay) est une franche réussite.

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Saison 1

C'est bien de faire preuve d'ambition ; c'est mieux de pouvoir l'assumer. Ce House of Cards à la française a d'évidentes qualités, la pile de défauts (d'écriture et d'interprétation particulièrement) n'en sont que plus visibles. Dommage.

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Saison 1 (6)

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Saison 1 (7)
Saison 2 (7)

C'est au bout du quatrième essai (!) que j'ai réussi à terminer le pilote de Mad Men sans m'endormir. J'entrevois désormais, au bout de deux saisons, le potentiel de la série de Weiner. Mad Men est à l'image de son protagoniste Don Draper ; paradoxal, superficiel, double, frimeur, complexe, fragile, et en cela la forme poseuse tout en accessoires d'époque et contextualisation historique s'avère aussi agaçante que cohérente. Derrière les atours frimeurs se cache une œuvre bien plus complexe que ces deux premières saisons permettent d'entrevoir à quelques occasions, quand les apparences se fissurent enfin. Malheureusement, on revient bien vite aux bars enfumés et aux pitchs malins, alors qu'il devient urgent de craqueler les reflets de tout ce petit monde et pas seulement de Don, Peggy et Betty, les trois personnages clairement les mieux servis jusque là.

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Saison 2 (6)

C'est un crève-cœur, mais j'aurai bien du mal à mettre plus de 6 à une deuxième saison qui s'est davantage employée à creuser les failles de la première qu'à exploiter ses qualités. En termes de mise en scène, Better Call Saul est à l'image de Breaking Bad : au-dessus du lot. Mais là où cette dernière faisait graviter une galerie de personnages intéressants autour de son protagoniste, c'est nettement moins le cas ici. En dehors de Jimmy et Mike, aucun personnage ne surnage franchement, qu'il s'agisse de Kim (plutôt attachante mais fadasse), Howard (j'ai mis un quart d'heure à retrouver son nom tellement on s'en tape) ou le copain du cartel de Mike, tout ce petit monde n'est réduit qu'à un rôle purement fonctionnel ce qui jure nettement avec l'écriture complexe de Breaking Bad. Mais le pire du lot, c'est sans aucun doute Chuck, LA grande faiblesse de la série. Coller un frère antagoniste à Jimmy n'était pas forcément une mauvaise idée, mais aucune qualité rédemptrice ne sauve cet amas insupportable de névroses et de haine gratuite dont l'importance à l'écran est proportionnelle à l'indigence de son écriture. Autre remarque en passant, les arcs de Jimmy et Mike sont bien trop indépendants sur cette saison pour justifier une co-présence dans la même série et les deux histoires ne se complètent pour le moment de manière ni pertinente ni satisfaisante.

Saison 3 (7)

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Saison 3

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Saison 1 (7)

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Saison 1 (7)

Transformer un personnage secondaire d'une pastille déjà limitée dans son concept en héros de sa propre série ; c'était le pari risqué de la paire Navo-Khojandi, et il faut avouer qu'il est plus réussi que prévu. La réussite de Serge le mytho tient principalement du talent comique indéniable de Jonathan Cohen, très à l'aise dans son personnage de mytho touchant. La fin de saison est intéressante dans sa manière de confronter le concept à ses limites, lorsqu'on délaisse le comique pur pour aborder sa dimension pathologique, à l'image d'un dénouement particulièrement amer pour notre Sergi Sergio. Le tout est assez inégal (les épisodes avec la cousine sont assez inutiles à mon sens) mais ça a le mérite de l'audace et de l'originalité.

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Saison 1 (3)

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Saison 4 (7)

En voilà une série constante. Ce n'est jamais exceptionnel (on peut même dire que ça se répète sacrément), mais c'est toujours drôle, grâce à des personnages secondaires très réussis (Erlich, Jared, Gilfoyle, Gavin...). C'est surtout une alternative très bienvenue - et autrement plus intelligente - à l'approche opportuniste et insupportable de The Big Bang Theory.

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Saison 7