Cover Kuro-sensei

Kuro-sensei

Mon réalisateur préféré. En tout cas pour l'instant. Par sa perfection technique (notamment dans sa maîtrise du cadre) dans sa mise en scène il montre ainsi les humains et leurs relations d'une manière à mon avis extrêmement juste. En plus d'avoir fait découvrir à l'occident le cinéma Japonais, il ...

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Liste de

30 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 3 ans

Rashōmon
7.9
1.

Rashōmon (1950)

1 h 28 min. Sortie : 18 avril 1952 (France). Policier, Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est mon deuxième film préféré de tout les temps, mon film préféré des années 1950 et mon film Japonais préféré. Son rapport à la verité et le discours sur la nature humaine qui s'en suit est d'une justesse incroyable et ce en moins d'une heure et demie, mais aussi sa structure narrative et sa mise en scène et ses effets techniques et qui à l'époque étaient particulièrement novateurs. Les acteurs y sont tous géniaux, mention spéciale pour un Toshiro Mifune comme à son habitude animal. Enfin pour couronner le tout, ce n'est pas loin d'être le film qui a fait découvrir Akira Kurosawa à l'occident, mais aussi d'être celui qui a placé le Japon sur la carte du cinéma pour les occidentaux de par son succès au festival de Venise de 1951.

Les Sept Samouraïs
8.5
2.

Les Sept Samouraïs (1954)

Shichinin no samurai

3 h 27 min. Sortie : 30 novembre 1955 (France). Arts martiaux, Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Pour le souffle épique de cette fresque. Pour son discours sur la nature humaine qui touche parfaitement juste (une constante en fait, ou presque, chez Akira Kurosawa). Pour Toshiro Mifune qui crève l'écran du moment de son apparition jusqu'à la fin du film (ça aussi c'est souvent une constante). Pour sa musique et certains plans absolument incroyables. Il a beau dépasser les trois heures c'est peut-être le film d'Akira Kurosawa le plus accessible, en tout cas c'est probablement celui qui aura le plus marqué l'Histoire du cinéma. Un de mes 15 films préféré et mon film épique préféré de tout les temps.

Barberousse
8.5
3.

Barberousse (1965)

Akahige

3 h 05 min. Sortie : 4 janvier 1978 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

A chaque fois que je vois ce film je me prends une méga claque et je finis plein d'admiration pour Akira Kurosawa. C'est probablement le plus beau réçit initiatique que je n'ai jamais vu. Je suis d'autant plus admiratif qu'à la base un film sur l'univers médical se voulant d'une portée existentielle de 3h pourrait plutôt me rebuter. Seulement c'est incroyablement bien filmé (les scènes de décès et le rapport à la mort par exemple sont mis en scène de manière réellement virtuose et hantent le spectateur). Même les scènes abordant des sujets difficiles sont toujours filmés avec beaucoup de retenue et chaque plan est un véritable tableau. Akira Kurosawa évite les poncifs des films de ce genre en évitant toute mièvrerie et en ne jugeant jamais les personnages du film, bon ou mauvais peu importe tant que Barberousse mène sa mission et essaye de sauver ceux qu'il peut sauver. Les personnages qui apprennent de Barberousse, leurs évolutions et sa capacité à les pousser au meilleur est quelque chose de fascinant à suivre. C'est quelque chose de magnifique. En plus le personnage de Barberousse, bourru, borné mais indécrottablement bon était fait sur mesure pour Toshiro Mifune pour le plus grand plaisir des spectateurs de ce film. Mon Akira Kurosawa préféré des années 1960 et un de mes 20 films préféré de tout les temps.

Entre le ciel et l'enfer
8.4
4.

Entre le ciel et l'enfer (1963)

Tengoku to jigoku

2 h 23 min. Sortie : 9 juin 1976 (France). Drame, Thriller

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La première heure est exceptionnelle, un monument de mise en scène que nous offre Akira Kurosawa et d’interprétation que nous offre Toshiro Mifune. La première fois que je l'avais vu je considérais cependant que le film ne retrouvait jamais une telle virtuosité.
En le revoyant je me dis au contraire qu'Akira Kurosawa ne cesse de maintenir cette virtuosité dans ce deuxième acte. Il nous y fait découvrir cette ville et ses multiples facettes, notamment sa chaleur, sa saleté. Tout cela détonnant avec la maison du personnage de Toshiro Mifune comme une prise de conscience qu'elle est un havre de paix dans un océan de dureté. Il prolonge aussi en filigranne toute une description d'un système privé comme public absurde et mortifère qu'il avait commencé a esquisser lors du premier acte. Tatsuya Nakadai y est davantage à l'honneur.
Vient, pour terminer, cette toute fin, hantant par la puissance de la mise en scène d'Akira Kurosawa et l'interprétation de Toshiro Mifune et de Tsutomu Yamazaki. Mon deuxième film policier/film noir préféré de tous les temps.

La Forteresse cachée
7.9
5.

La Forteresse cachée (1958)

Kakushi-toride no san-akunin

2 h 19 min. Sortie : 17 juin 1964 (France). Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est un pur plaisir de suivre ces deux paysans avare au dernier degré aussi lâches et bougons qu’attachant, essayant de s'en sortir tant bien que mal au cœur de royaumes déchirés (parfois leurs péripéties amusent par leur côté burlesque parfois elles montrent simplement la banale médiocrité humaine parfois elles touchent par leur simplicité). Toshiro Mifune déborde de charisme (comme d'hab', surtout fin des années 1950 début des années 1960). Le combat principal au milieu du film est un pur plaisir en terme de chorégraphie. La mise en scène d'Akira Kurosawa et le travail sur la musique et sur le cadre, les décors donne au tout une ampleur assez incroyable. En filigrane si on intéresse au Japon on pourra noter une critique assez fine du Bushido.
Bref un film qui a révolutionné le cinéma d'aventure. Pas un hasard si George Lucas s'en est servi comme une de ses bases d'inspiration pour son Star Wars de 1977. Pour moi un des meilleurs film d'aventures de tout les temps tout simplement.

L'Ange ivre
7.7
6.

L'Ange ivre (1948)

Yoidore tenshi

1 h 38 min. Sortie : 6 février 1991 (France). Policier, Drame, Romance

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un drame magnifique, le premier film où Akira Kurosawa collabore avec Toshiro Mifune et son meilleur film des années 1940. Cette confrontation entre le Yakuza qui ne peut accepter sa maladie et ce médecin qui le méprise mais ne peut s'empêcher de le soigner est déchirant. La musique à la guitare sèche est également très belle. De plus Akira Kurosawa continue de nous montrer le Tokyo d'après guerre en souffrance.

Les salauds dorment en paix
8.1
7.

Les salauds dorment en paix (1960)

Warui yatsu hodo yoku nemuru

2 h 31 min. Sortie : 4 septembre 1960 (Japon). Film noir

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je ne m'attendais pas du tout ce que j'ai vu, mais c'est un pur plaisir d'être surpris de la sorte.
Déjà dans Vivre il critiquait la bureaucratie publique, ici dans ce film il s'attaque à la bureaucratie privée. Il montre un certain monde de l'entreprise impitoyable au Japon reprenant les codes du Bushido transposés dans le monde moderne où pour son patron il faut être prêt à aller jusqu'au suicide. Cependant comme d'habitude avec Akira Kurosawa les personnages sont tous passionnants et complexes, ce que l'on peut observer jusque dans les plus simples détails. Un monde fait de rouages écrasés. Et puis il y a aussi toute la question de la vengeance et de sa moralité. Bref il y a la matière pour un grand film noir.
J'ai déjà dit à quel point j'adorais Toshiro Mifune, mais il faut aussi parler de Takashi Shimura ainsi que de tout les autres acteurs principaux particulièrement juste dans leurs interprétations. De plus le travail sur le cadre et sa géométrie dans les scènes de dialogue ou bien sûr dans la scène du mariage d'introduction est virtuose.
Un excellent film mais probablement le film le plus sombre et sans espoir que j'ai pu voir depuis le début de ma rétrospective sur Akira Kurosawa.

Vivre dans la peur
7.2
8.

Vivre dans la peur (1955)

Ikimono no kiroku

1 h 43 min. Sortie : 22 novembre 1955 (Japon). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est un film passionnant pour les personnages qu'il développe. Pour ce chef d'entreprise aux peurs compréhensible mais irrationnelle cherchant par amour à vouloir être altruiste au point que cela le rende fou. En face sa famille semble plus rationnelle mais paradoxalement cette incapacité à le comprendre, même simplement égoïste, la rend profondément antipathique. Hormis la plus jeune fille portée par un amour sincère pour son grand père. Takashi Shimura essaye de comprendre les deux parties et le moment où quelque chose s'est brisé entre cet homme et le reste de sa famille. La fin est véritablement déchirante avec des plans de conclusion implacables et absolument virtuoses. C'est un Akira Kursosawa souvent sous-estimé qui pourtant à mon avis fait partie véritablement de ses films les plus poignants.

Dersou Ouzala
8.3
9.

Dersou Ouzala (1975)

Dersu Uzala

2 h 22 min. Sortie : 22 décembre 1976 (France). Aventure, Biopic, Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une des plus belles histoires d'amitié de l'histoire du cinéma. La Taïga est magnifique dans ce film (pour être plus exact l'histoire se déroule au sud de l'extrême orient Russe non loin de Vladivostok). La nature sauvage filmé par Akira Kurosawa cela donne un film à l'ambiance incroyable, très poétique par moment, notamment grâce au personnage fascinant de Dersou Ouzala. L'amitié qu'il développe avec Valdimir Arseniev dans l'adversité est magnifique. Son affaiblissement est déchirant, coincé dans un lieu qui nous paraît familier mais qui est une véritable prison pour lui.

Ran
8
10.

Ran (1985)

2 h 42 min. Sortie : 20 septembre 1985 (France). Drame, Historique

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Grande fresque dont chaque plan ressemble à un tableau. La dernière que fera Akira Kurosawa. Tenant un propos sur l'héritage et une vision du monde particulièrement forte et pessimiste. Très dense. Personne ou presque n'est réellement épargné.

Le Château de l'araignée
7.9
11.

Le Château de l'araignée (1957)

Kumonosu-jô

1 h 50 min. Sortie : 27 avril 1966 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Le Garde du corps
8
12.

Le Garde du corps (1961)

Yojimbo

1 h 50 min. Sortie : 25 avril 1961 (Japon). Arts martiaux, Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Quel film ! J'ai compris dès les premières scènes pourquoi on parle parfois de western asiatique quand on parle de ce film et je me dis aussi que c'est probablement le plus accessible de son réalisateur. L'idée est assez basique mais c'est un pur plaisir de voir Toshiro Mifune parfait une fois de plus dans son génial rôle très charismatique, semer la zizanie au sein des deux clans de Yakuza. Ce qui est intéressant c'est que plus j'avance dans la filmographie d'Akira Kurosawa plus ses Jidaï-Geki sont graphiques pour ne pas dire gore. Et plus j'avance, plus je vois les influences que ces films ont pu avoir sur le chambara post-seconde guerre mondiale et sur des réalisateurs comme Kenji Misumi. Au dela de cela Yojimbo est comme d'habitude avec mon réalisateur préféré un pur plaisir en terme de mise en scène et le film développe au détour de certaines scènes, de certains dialogues une vision du monde que je trouve encore une fois très juste. La musique est également un pur plaisir, donnant parfois au film un ton décalé assez appréciable. Cela dit on peut reprocher des Yakuzas apparaissant parfois malgré leur compréhensible obsession du camp d'en face comme vraiment bêtes. Cependant la fin et le rapport à la mort qui y est développé, d'une très grande puissance, balaye toute grande critique que je pouvais faire au film, grâce à la qualité du jeu d'acteur de Tatsuya Nakadai et la virtuosité de l'écriture et de la mise en scène. Une grande conclusion pour un sacré film.

Vivre
8.1
13.

Vivre (1952)

Ikiru

2 h 23 min. Sortie : 31 août 1966 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Un merveilleux dimanche
7
14.

Un merveilleux dimanche (1947)

Subarashiki nichiyôbi

1 h 48 min. Sortie : 25 juin 1947 (Japon). Drame, Romance

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'ai une affection toute particulière pour ce film d'Akira Kurosawa, même si ce film est je crois considéré comme un film mineur de sa filmographie. Cependant ce doit être le premier film de sa filmographie (chronologiquement parlant) pour lequel j'ai ressenti cela. Certes sa fin est un peu lourde, mais l'ensemble de ce film, de cette histoire d'amour qu'il décrit et met à l'épreuve d'un Tokyo en ruine aux habitant pour la plupart ruinés essayant de continuer à vivre et à capter des moments de beauté à ne pas se complaire dans le malheur m'a beaucoup touché. De plus ce doit être le premier film de sa filmographie où l'on découvre quelques plans vraiment sublimes notamment dans la deuxième partie du film.

Chien enragé
7.6
15.

Chien enragé (1949)

Nora inu

2 h 02 min. Sortie : 12 janvier 1961 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Dodes'kaden
7.7
16.

Dodes'kaden (1970)

Dodesukaden

2 h 20 min. Sortie : 6 novembre 1974 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ce film m'a un peu désarçonné. J'ai l'impression qu'Akira Kurosawa a un peu perdu beaucoup monde avec ce film qui essaye désespérément de croire de s'accrocher qu'il y a du bon dans une humanité que tout indique perdue. On sent que Kurosawa était très mal à cette période de sa carrière. Le film est un peu poussif et décousu pour son sujet, ainsi j'ai eu du mal à accrocher. L'utilisation de la couleur est parfois un peu kitch. Et voir un Akira Kurosawa sans ce bon vieux Toshiro Mifune ou Takashi Shimura me fait tout bizarre. Cependant il y a tout de même des moments magiques en terme de mise en scène. Akira Kurosawa réussit à rendre ces bidonvilles à la fois sales et bizarre mais en même temps magnifique. Il montre les pauvres avec tout leurs défauts, leur médiocrité mais pourtant il ne peut s'empêcher de les aimer. C'est beau sans jamais tomber dans le tire larme. Ainsi même si le film reste un coup de cœur il ne m'a pas transcendé non plus, en tout cas bien moins que bien d'autres film d'Akira Kurosawa. Cela dit certaines scènes comme celle de l'enfant au tramway imaginaire ou encore celles du père imaginant sa future maison pour fuir sa pauvreté et son fils mendiant pour se nourrir sont proprement magnifique. De telles scènes me suffisent à me faire en partie oublier le fait que j'ai eu du mal à accrocher au film.

Sanjuro
7.9
17.

Sanjuro (1962)

Tsubaki Sanjûrô

1 h 36 min. Sortie : 1 janvier 1962 (Japon). Arts martiaux

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un film assez proche de son précédent Yojimbo. Deux films qui ont je crois beaucoup contribué à mener à cette vague de Chambara qui sont sorti au cinéma dans les années 1960-1970. Ici on est vraiment dans un film à la gloire du grand Toshiro Mifune plus ours que jamais (ce qui est loin d'être déplaisant) avec sa cohorte de fidèles qui écoutent religieusement les leçons du maître. Le très bon Tatsuya Nakadaï revient aussi dans un rôle de méchant rival dont la fin donne une nuance intéressante. L'histoire de corruption est assez intéressante à suivre, la mise en scène d'Akira Kurosawa même si on l'a vu plus inspiré, reste très plaisante et les ressorts scénaristiques, excuse pour ces leçons du maître sont assez fins. Cela dit certaines scènes font un peu redites de Yojimbo (on sent que la Toho voulait une suite) en un peu moins bien (sauf le thème musical principal que je trouve hyper plaisant), et même si ce film est assez jouissif par ses nombreuse scènes d'action elles ont moins de puissance que dans les autres films d'Akira Kurosawa.
Finalement je ne pouvais pas ne pas aborder la scènes de fin. Cinq dernière minutes qui m'ont profondément marqués, probablement une des meilleures fin du maître et une des meilleures scènes joué par Toshiro Mifune qui a elle seule justifie le visionnage de ce film. C'est une puissante leçon de cinéma (qui dans son duel final montre une fois de plus une passerelle au niveau de la mise en scène entre les film de ronins et les westerns) et un petit propos sur la nature humaine qui l'air de rien sonne vraiment juste.

Madadayo
7
18.

Madadayo (1993)

Mâdadayo

2 h 14 min. Sortie : 27 décembre 1995 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le dernier film d'Akira Kurosawa, le rapport à la mort, au temps qui passe et à l'héritage est omniprésent. Sensei nous parle de lui, sent qu'il vieillit et nous dit au revoir, d'une certaine manière. Et c'est un très bel adieu en forme d'espoir face à la beauté de l'héritage qu'il a créé. Considérant Akira Kurosawa comme mon réalisateur préféré, je dois dire que j'étais particulièrement touché par ce film.

Le Duel silencieux
7.2
19.

Le Duel silencieux (1949)

Shizukanaru kettô

1 h 35 min. Sortie : 13 mars 1949 (Japon). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Les Bas-fonds
6.7
20.

Les Bas-fonds (1957)

Donzoko

2 h 01 min. Sortie : 28 janvier 1981 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

L'Idiot
7
21.

L'Idiot (1951)

Hakuchi

2 h 46 min. Sortie : 23 mai 1951 (Japon). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 8/10.

Rêves
7.5
22.

Rêves (1990)

Yume

1 h 57 min. Sortie : 11 mai 1990 (France). Drame, Fantastique, Sketches

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une œuvre très rétrospective de la part d'Akira Kurosawa. C'est un film à sketches très inventif visuellement, sur tout les courts métrages le travail sur les couleurs est impressionnant. Le problème c'est que tout les courts-métrages ne se valent pas au niveau du fond. Le premier est à la fois effrayant et magnifique, un vrai cauchemar d'enfant, le cinquième avec Martin Scorsese en Van Gogh, (vraiment très bon en tant qu'acteur au passage) est un court métrage virtuose sur la création et un très bel hommage a un grand peintre. Les courts métrage 2 et 4 ont des sujets assez forts et poétiques mais ils auraient gagnés à être approfondi. Le 3ème court métrage aurait mérité d'être davantage prolongé aussi. A côté les courts métrages 6 et 7 sur la menace nucléaire traitent vraiment le sujet de manière basique, c'est dommage, surtout que ça ne ressemble pas à Akira Kurosawa qui avait déjà traité ce sujet de manière virtuose dans Vivre dans la peur notamment. In Fine le dernier court métrage dans le rapport à la nature est sympathique bien qu'un peu simpliste mais son rapport à la mort est très beau et poétique cependant. L'ensemble donne un très beau regard sur l'enfance, la vieillesse et les obsessions qui ont traversé Akira Kurosawa en tant qu'artiste, indéniablement touchant, bien que tout de même inégal.

Kagemusha - L'Ombre du guerrier
8
23.

Kagemusha - L'Ombre du guerrier (1980)

Kagemusha

3 h. Sortie : 1 octobre 1980 (France). Drame, Historique, Guerre

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Mon rapport avec ce film est assez paradoxal. D'un côté la mise en scène de ce film est purement magnifique et visuellement très inspiré comme à l'habitude d'Akira Kurosawa (l'exploitation de la couleur est intéressante aussi), certains même me hanteront. De plus après la longue traversée du désert d'Akira Kurosawa il bénéficie ici de l'appui de George Lucas et Francis Ford Coppola et a ainsi le moyen de mettre en scène de grandes armées et des grands châteaux à loisir. Le premier acte est assez laborieux malgré des scènes très fortes. Malgré la durée du film on ne sent pas vraiment les 3 ans s'écouler au sein du film. Tout ce qui tourne autour du jeu de dupe et ses conséquences est cependant malgré tout assez réussi, même si Akira Kurosawa ne développe que trop peu l'adaptation progressive du double à sa fonction. La musique est très belle. La fin est aussi assez forte. Le problème c'est que le film a beau faire trois heure j'ai l'impression qu'Akira Kurosawa reste aux portes de son sujet, ses plans sont magnifiques mais il se perd dans son récit. Il veut trop en dire, trop en faire. D'autant que le principe est un poil capillotracté. Tout cela fait que le propos qu'il développe sur le pouvoir est intéressant mais qu'il reste trop souvent en surface et les moments où cela fait mouche on l'a connu plus fin dans son propos. Au final cela faisait longtemps qu'un Kurosawa ne m'avait pas laissé comme cela sur ma faim, même si cela reste un film honorable dans l'absolu.

Scandale
6.8
24.

Scandale (1950)

Shûbun

1 h 44 min. Sortie : 30 avril 1950 (Japon). Comédie dramatique

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 7/10.

Rhapsodie en août
6.9
25.

Rhapsodie en août (1991)

Hachi-gatsu no kyôshikyoku

1 h 38 min. Sortie : 15 mai 1991 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 7/10.

Annotation :

Un film mémoriel. Après même si c'est parfois un peu lourd Akira Kurosawa à la bonne idée d'alléger cela par une mise en scène légère. Cela dit il est difficile de ne pas être touché par certains moment de grâce où on croirait que les fantômes de Nagasaki hantent le film. Cela dit la guerre du pacifique avait déjà était bien mieux traité par Akira Kurosawa dans Vivre dans la peur ou Un merveilleux dimanche. Cependant dur de ne pas parler également aussi du rapport à la mort, la fin approche retarder les retrouvaille c'est possiblement les rater à jamais (la scène illustrant ceci est probablement la plus touchante du film). Il y a certes parfois des moments vraiment naïfs, mais aussi d'autres fois une recherche de l'apaisement qui ne laisse pas indifférent.

Je ne regrette rien de ma jeunesse
6.7
26.

Je ne regrette rien de ma jeunesse (1946)

Waga seishun ni kuinashi

1 h 50 min. Sortie : 29 octobre 1946 (Japon). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 7/10.

La Légende du grand judo
6.7
27.

La Légende du grand judo (1943)

Sugata Sanshirô

1 h 19 min. Sortie : 25 mars 1943 (Japon). Aventure, Action, Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 6/10.

Qui marche sur la queue du tigre...
6.5
28.

Qui marche sur la queue du tigre... (1952)

Tora no o wo fumu otokotachi

59 min. Sortie : 24 avril 1952 (Japon). Aventure, Drame, Thriller

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 6/10.

Le Plus Dignement
4.8
29.

Le Plus Dignement (1944)

Ichiban utsukushiku

1 h 25 min. Sortie : 13 avril 1944 (Japon). Drame

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 5/10.

Annotation :

Film de propagande, parfois dans l'abus le plus total. Cependant un début de discours vis à vis des femmes mais aussi de l'épuisement au travail au nom de l'honneur qui pourrait être vraiment intéressant si il était plus approfondi et quelques éléments de mise en scène qui préfigurent ce que va faire Akira Kurosawa.

La Nouvelle Légende du grand judo
5.8
30.

La Nouvelle Légende du grand judo (1945)

Zoku Sugata Sanshirô

1 h 23 min. Sortie : 3 mai 1945 (Japon). Action, Aventure

Film de Akira Kurosawa

Noe_G a mis 5/10.

Noe_G

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