Cover L'enfer des salles obscures

L'enfer des salles obscures

Suite à ma liste "Mes expériences de bourgeois individualiste en devenir...", n'étant pas devenu bourgeois et ne le devenant sûrement jamais, mon envie actuelle et perpétuelle étant plutôt de filouter pour vivre aux minimas sociaux en rase campagne ; et aussi parce que la liste commençait à se faire ...

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1 film

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a plus de 3 ans

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5.7

Effacer l'historique (2020)

1 h 50 min. Sortie : 26 août 2020. Comédie

Film de Benoît Delépine et Gustave Kervern

Adrast a mis 6/10.

Annotation :

J'avais oublié qu'aller au ciné le week-end, surtout le soir, c'était l'enfer. Surtout quand la salle est blindée, malgré la Covid, comme ce soir. Ça y est, tout le monde est sagement rentré de vacances, maintenant faut faire sa pitite sortie de week-end après avoir proliné toute la semaine.

A ma droite, la compagnie des débilus' maximus' riait niaisement ou fortement et parlait fort pour commenter le moindre truc, surtout l'ado du milieu, qu'on avait sûrement bercé trop près du mur pendant ses parties de Fortnite en couches-culottes. Le retard mental se faisait sentir, à l'entendre dire des trucs comme "c'est pour de faux ?", "vieux dégueulasse" ou encore "c'est trop marrant". Celui-ci riant même aux gags les moins drôles, comme une chute pure et simple. L'alcoolisme fœtal fait des ravages.

En plus de rire bêtement tel un grand beniais [contraction de benêt et niais], il soupirait régulièrement, faisant soupirer à son tour mon voisin de gauche, qui était du genre empathique comme les pélos du métro qui baillent quand le type en face ouvre grand la bouche en prononçant un "weeeeuhhaaaaaa" exhalé mollement. Du coup je soupirais aussi, mais parce que tout le monde me cassait les couilles.

Y compris le voisin de devant qui avait un siège pété qui grinçait, à gesticuler comme un grand dadais, tout excité qu'il était à l'idée de pilonner sa dulcinée à ses côtés, dès la sortie de la séance ciné.

J'entendais de temps en temps des "tais-toi", "chut", qui venaient sûrement de la maman du crétinus, assise à sa droite, mais bon elle était du même genre au final, à lâcher des "mais c'est un film !", "ils étaient gilets jaunes !" (alors que tout le monde avait compris, évidemment) à l'adresse de son mari fils aîné situé 2 sièges plus loin, etc. etc. Pas disciplinée pour un sou quoi. "Goulag", comme diraient les stals du pitit oiseau bleu.

Sans oublier leurs grignotages incessants, à creuser dans le cornet de pop-corns, ou à ouvrir puis refermer leurs bouteilles de sodas. Et même à taper dessus en rythme pour faire genre "je suis musicien en plus d'être crétin". Et les téléphones qui tombent lourdement, au moins 3 fois.

Bref ils m'ont gâché pas mal de répliques ces cons.

Adrast

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