La France, de 1870 à 1940 : Culture et Politique (ENS Lyon 2014) (Livres)

Annotation :

Une base très solide pour envisager l'esprit du socialisme jauressien. Court et en même temps pratique, avec des discours aussi célèbres que celui d'Albi en 1902.

Annotation :

La base en tant que manuel sur la première partie de la période. Avec des chapitres très intéressants sur les mouvements artistiques notamment.

Annotation :

Essentiellement le chapitre VII sur les cultures en après-guerre. Le reste est bien trop généraliste.

Annotation :

Manuel relativement synthétique. Servira juste de base factuelle...

Annotation :

Biographie très récente et désormais de référence sur Jaurès. Extrêmement intéressante, et que j'ai eu une chance inouïe de me voir offrir.

Annotation :

Enquête indispensable sur 4 000 instituteurs d'avant 1914, sur leurs représentations politiques, et les rapports qu'entretenaient les "hussards noirs" de la République avec celle-ci. Critique à venir.

Annotation :

Au coeur de l'affaire Dreyfus, Zola sacrifie sa présence sur le terrain politique pour faire éclater sa colère dans la bataille pour la vérité.

Annotation :

En nous parlant continuellement de caca, de baiser, dans un langage argotique, Céline nous conte les méandres d'une existence pourtant courte (on démarre aux alentours de 1914, on finit aux alentours des années 1930), entièrement dédiée aux rencontres, à la parole, aux coïncidences de la vie (ce Robinson que l'on retrouve partout, cette Madelon, qui s'est échappée des chants militaires pour atterrir dans la vie toulousaine de Bardamu).

Ce livre nous intéressera surtout pour l'angle petit bourgeois qu'il apporte dans la seconde partie du livre, c'est à dire après que Bardamu a installé sa profession de médecin près de Paris. Céline nous permet ainsi de constater une France en crise de modernité, qui allie ragots et miroir social avec les défis de l'entrée dans la modernité américaine, que Bardamu a bien connue.

La politique n'y a finalement que peu d'intérêt : on évoque Poincaré au début, Laval vers la fin. L'épisode de la guerre peut être intéressant pour voir un peu les villages qui étaient au coeur des lignes de front. Mais l'épopée d'un homme à travers un monde qui change, où chaque chapitre se termine par un départ, tant géographique que psychologique, par une rencontre qui se brise, ou qui débute, cette histoire suscite notre intérêt essentiellement dans ce qu'elle dresse un portrait conséquent (630 pages dans mon édition) des évolutions d'une société française qui ne se reconnaît plus, tant au niveau de ses combats (les soldats avalent des clous), de son système colonial (les français en poste cherchent avant tout à déserter) que des fossés générationnels qui se creusent (les longues tirades de Bardamu sur la dépravation de la jeunesse).

Annotation :

A venir. Introuvable pour l'instant en librairie, sur internet ou en brocantes.

Annotation :

Très intéressante critique de l'Eglise et de son emprise sur le gouvernement de la IIIe République. Plus rare critique de l'armée (à travers la hiérarchie du Paradis ou encore l'inutilité de la guerre).

Oeuvre représentative de l'anticatholicisme de France, de son pacifisme également. En continuité avec le mouvement des Intellectuels dreyfusards.

Annotation :

Bio de référence, à lire éventuellement.

Annotation :

Une bonne biographie sur Blum, important tant avant 1936 que pour le Front Populaire.

Annotation :

Très peu utile finalement pour le programme. Peu d'échos à l'aspect politique. Juste un portrait des campagnes reculées à la fin du XIXe siècle.

Annotation :

Ce qui semble être un indispensable pour appréhender les imaginaires de l'Ecole de la IIIe République.

Annotation :

Peut éventuellement être utile pour l'anticléricalisme.

Annotation :

Un bon petit manifeste pacifiste...

Annotation :

Intéressant certainement pour l'affaire Dreyfus, et ses suites.

Annotation :

Pour le point de vue de Zola sur les spéculateurs, vautours et autres banquiers, qu'ils soient catholiques ou juifs, qui dépècent les ressources financières du tout un chacun, au prétexte d'une expansion du catholicisme au niveau mondial.

A une période où la République est balancée par le retour des monarchistes et des tensions sur la nationalisation des biens du clergé.