La vie sociale ? Bof... (2019)

Annotation :

Une agréable surprise.
Le gameplay est assez basique et les monstres, bien que très bien désignés et produisant des bruits absolument ignobles les rendant très effrayants, ne représentent jamais un véritable challenge.
La trame narrative rattrape heureusement cela par ses questionnements philosophiques. Suis-je encore moi si ma conscience est transférée dans un corps artificiel ? La mémoire en elle-même suffit-elle à faire le moi ? Mais qu'est-ce que l'humain, en fin de compte ? Qu'est-ce que la vie !
La direction artistique est excellente (rappelant par instants Giger), les voix ne sont pas toujours au top, notamment le héros qui est un peu mou.
SOMA est un bon jeu !

Annotation :

DOOM 2016 a ouvert la voie aux FPS bourrins à l'ancienne.
Wolfenstein II reprend brillamment le flambeau.
Laissant de coté le trop-plein de sérieux du premier jeu pour une écriture alternant drame guerrier très bien écrit qui prend aux tripes et humour burlesque complétement fumé, The New Colossus est un jeu à la fois jouissif, divertissant, touchant, bête mais pas méchant.
Son gameplay bourrin et nerveux est excellent, même si je lui reprocherais quand même l'absence de boss et une fin qui arrive peut-être trop abruptement.
Mais bon, l'apparition de Hitler à crever de rire, les situations qui donnent l'impression que le jeu pète un câble subitement et B.J qui par son développement devient beaucoup plus attachant, tout cela fait qu'on est transportés, à la fois amusés par ce massacre gratuit de méchants nazis et impliqués par le ton plus grave que le jeu adopte à certains moments.

Annotation :

Il est évident que Resident Evil Revelations 2 n'est pas le jeu du siècle.
Son bestiaire manquant de variété et son format épisodique le plombent.
Mais je trouve qu'en terme d'ambiance, il se place facilement dans le top 3 des meilleurs RE !
Cette ambiance sale et rouillée, accentuée par une dimension crépusculaire dans l'arc de Barry Burton qui donne l'impression d'un jeu post-apocalyptique, que le monde a été ravagé par l'épidémie, où les derniers représentants de la race humaine, et dans le chaos d'un monde mort, un vieil homme rechercherait son enfant, tout en protégeant une fillette d'un horrible monstre.
L'arc de Barry est pour moi la meilleure partie du jeu, c'est elle qui donne au jeu une ambiance désespérée assez inédite dans un RE. Si dans tous les autres jeux, on est un vaillant héros terrassant de viles créatures mutantes avec son pistolet/épée, ici on est un homme seul face aux implacables forces du mal.
Je surinterprète je sais, mais j'adore !

Annotation :

Rejouer aux Sables Oubliés a été une expérience particulière.
Je ne me souvenais quasiment pas de ma première run sur ce jeu, ce qui est quand même assez rare.
Sur l'aspect plate-forme, c'est un bon Prince of Persia, car il ajoute des mécaniques très sympathiques pour corser les phases de grimpette, qui sont plus nombreuses que celles de combats.
Les combats par contre ont un coté plus beat'em all qu'à l'accoutumé, mais avec un panel de coups trop limité, surtout en comparaison avec la trilogie originale qui proposait beaucoup de combinaisons de touches.
Le scènario est aussi très faible, les nouveaux personnages n'ont aucune personnalité, le méchant est monolithique, et il n'y a aucun rebondissement ou surprise.
Le jeu reste agréable à parcourir malgré sa difficulté revue à la baisse, mais c'est pour moi un Prince of Persia mineur.

Annotation :

Sympa le DooM.
Etant un jeune con, pur produit des années 2000, je préfere le reboot de 2016.
Mais le premier DooM est un très bon jeu, c'est nerveux, ça défoule, c'est bête.
J'aime.

Annotation :

Premier jeu Quantic Dream.
Quelle initiation !
On sent que David Cage a bien aimé Matrix et Dark City. Il essaie de marcher sur les pas de ces films, mais aboutit à un véritable nanard !
Commençant pourtant avec un concept intrigant, un polar nous faisant jouer du point de vue des flics et du meurtrier, le jeu s'embourbe dans une soupe indigeste de clichés hollywoodiens nazes, des intrigues de sociétés secrètes, d'IA maléfiques, de prophétie sur la fin du monde,... Le jeu est bordélique, mais il m'a au moins bien fait marrer lors de quelques séquences bien débiles, notamment les combats matrixiens voire dragonballesques totalement hors-sujet.
Et c'est dommage, car l'idée de départ est bonne et le gameplay est pas dégueu, même si les QTE qui durent 5 minutes et où tu as l'impression d'agresser sexuellement ta manette finissent par vraiment mettre à mal la patience.
Bref, de bonnes idée, mais mal exécutées et servies par un gameplay foireux. Mais au moins ça m'a fait rire ^^

Annotation :

David Cage abandonne la grandiloquence nanardesque et le gameplay expérimental foireux de Fahrenheit pour une histoire plus terre à terre et cohérente.
L’enquête est rondement bien menée, malgré quelques petites incohérences qui permettent à Cage de tricher pour amener l'intrigue là où ça lui chante.
Le jeu est quand même plus haletant dans ses scènes d'action et nous propose quelques moments QTE pleins de tension.
Le jeu garde des instants ridicules voire grotesques semble-t-il inhérents aux productions Quantic Dream, mais reste agréable à parcourir, malgré une résolution peut-être trop simple.

Annotation :

Un puzzle-game en vue FPS extrêmement bien rodé. Les énigmes sont tordues, mais jamais impossibles avec un peu de patience et d’ingéniosité.
Ce qui marquera le plus, c'est l'écriture. Bon dieu, l'écriture de Talos Principle est un bijou ! Ce jeu comme SOMA réfléchit au thème du post-humain : Que restera-t-il lorsque l'humanité aura été entièrement et irrémédiablement détruite ? Est-ce que les robots pourront les remplacer ? Mais comment leur transmettre l'histoire de notre civilisation afin qu'ils ne nous oublient pas ? Les documents audio et écrits à collecter sont passionnants, les discussions avec le Serpent chamboulent nos repères moraux et questionnent notre libre-arbitre. Peut-on défier Dieu ? Et doit-on même le faire ? Chacune des 3 fins du jeu donne une partie de la réponse, même si pour moi la seule vraiment satisfaisante reste celle de l’Ascension.
The Talos Principle est incroyablement mature, et sa portée philosophique le place bien au dessus de la grande majorité de la production indé.

Annotation :

Cette tentative de reboot de l'une de mes franchises vidéoludiques préférées n'est en soit pas honteuse, mais mon expérience de jeu m'a constamment fait me sentir frustré. La plate-forme est mise à l'honneur, comme dans Les Sables oubliés, mais contrairement à ce dernier, elle ne gagne pas en difficulté avec le temps (la faute au game-design bien plus ouvert qu'auparavant), et seuls 1 ou 2 passages seront vraiment corsés. Les combats ont perdu en dynamisme, le Prince y perd toute vitesse ou agilité, il n'y a que très peu de combos, et on pestera plus d'une fois contre la réactivité abominable de notre personnage. Sans compter que le jeu nous demande de reproduire 20 fois le même schéma de Plate-forme > Mini-combat de boss > Purification > Plate-forme, ça devient ridicule au bout de la cinquième ou sixième fois. Surtout quand les personnages répètent en boucle les mêmes objectifs toutes les 5 minutes...
Le nouveau Prince est assez sympathique, j'ai bien aimé que l'on ne sache rien de lui ni de ses origines (est-il même encore un prince dans cette version ?), mais ça ne va jamais plus loin.
Et je ne parlerai même pas du boss de fin, décevant comme pas possible.
Bref, Prince of Persia m'a amusé par instants, mais il n'a au final été qu'une énorme frustration...

Annotation :

Excellent FPS. Le système de loot devient vite addictif et les combats sont très funs. En plus on nous offre une galerie de personnages - et surtout de waifus - absolument adorables.
J'aime le jeu, j'aime son irrévérence, sa DA et son humour noir.
Vivement le 3.

Annotation :

Vraiment un excellent survival horror. il ne m'a pas autant fait stresser que le premier jeu, mais il possède une très bonne ambiance. Les fantomes sont encore une fois très réussis, et leurs patterns sont encore plus variés que dans le premier. Chaque ennemi que l'on rencontre à ses propres caracteristiques, liées à la façon dont il est mort. Une très bonne idée.
Le gameplay de l'appareil photo est aussi réussi et son utilisation m'a paru plus souple que dans le premier jeu (Même si les timings pour les Tirs Zero restent infâmes !).
J'ai beaucoup été touché par la fin, à la fois belle et triste, elle marche bien alors que l'on peut facilement la deviner si l'on lit attentivement les notes disséminées dans le jeu.

Annotation :

Le STR WH40k qui met tout le monde d'accord. Excellemment bien pensé, respectueux du lore de 40k (c'est d'ailleurs une bonne porte d'entrée dans cet univers), malgré une campagne solo qui, sans être absolument nulle, manque pas mal d'ambition.

Annotation :

Sympathique petit jeu inspiré de "Papers, Please !", bien moins ardu et sombre que son modèle, mais proposant un scénario accrocheur aux multiples rebondissements. La bonne fin n'est pas très dure à obtenir si l'on joue sérieusement. Le jeu est peut-être un peu cher, je conseillerais plutôt d'attendre les soldes Steam.