Les cinés avec ma coloc Leah ou comment Tico voit (enfin) des films qui font réfléchir et pas que rire

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1 + 1 = 2, mais j'ai juste trouvé cette formule comme ça, hop, en priant une divinité, mais je pourrais pas vous dire comme on fait pour arriver à ce résultat, mais c'est là, c'est évident. On s'en fout du chemin si on arrive à une destination qui va révolutionner la science. Enfin c'est ce qu'on apprend de manière douce amère dans ce film. Mais aussi que si t'es pas blanc, que t'es pas un mec et que tu parles pas anglais, tu es dans la merde. Mais en fait on s'en fout parce que c'est un beau film.
Ma coloc Leah a été époustouflée par l'intelligence de ce gars. Moi je m'épate à chaque fois que ma coloc Leah aime des films comme ça.

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Bon film mais très hard. J'ai serré les fesses tout le long. Ma coloc aussi, elle a même roté très fort pour cacher son malaise, ou seulement parce qu'elle avait trop bu de fanta.

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Un poème. Ma coloc Leah a apprécié ! Elle était vraiment émue de voir à l'écran quelqu'un ayant la même extraordinarité qu'elle.

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Un film construit en cinq parties. De très belles images et séquences. Notamment la cinquième partie est très esthétique avec des plans dans les plans. Mais bon, il est un peu ennuyant. Ma coloc Leah aussi l'a pas trouvé foufou.

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Bon d'accord, celui-là c'est moi qui ai largement contribué au choix du film. Dommage Leah était crevée mais moi j'en ai bien profité.

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29.07.2016: Bon, Leah était vraiment pas concentrée. Elle a perdu sa bouteille au milieu du film sans se rendre compte qu'une bouteille, ça roule et que par conséquent elle ne s'est pas empêché de faire un petit tour de propriétaire (la bouteille). Ce qui reflète un peu le film. Le Teckel (qu'on peut comparer à notre chère bouteille) change de maître comme de chemise ou disons qu'à part les deux premières chemises on ne sais absolument pas pourquoi il se retrouve avec une chemise prof de ciné qui veut tout faire sauter et enfin avec une vielle chemise qui nomme le Teckel "Tumeur", histoire de relativiser. Il n'y a pas de logique entre les différents maîtres, il s'agit un peu de quatre films différents, quatre histoires indépendantes. Le problème, c'est que j'aime bien quand il y a un minimum de logique, de lien pour tenir en haleine. Ce film, ce n'est pas pour moi. C'est beau, artistique et totalement contre-courant. Loufoque. On se concentre sur des détails. Par exemple un plan qui défile sur les différents vomis du Teckel dans la rue. Les personnages sont hors du communs ou alors normaux dans une Amérique un peu à la masse ? Je ne sais pas si Leah a apprécié, en tout cas, c'est elle qui avait à 100% choisi d'aller le voir celui-là. Je le conseille tout de même parce que c'est totalement retourné, à l'envers, lent, coloré, fou, pensez-le comme une contemplation, la contemplation de la vie comme quelque chose de totalement insensé. Ne soyez pas pressé. Ne pensez pas que ça mène quelque part.

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14.10.2016: Leah a direct voulu aller voir ce film. Je croyais que c'était une histoire d'amour neuneu en voyant l'affiche (pas celle qu'on voit ici à gauche mais une autre), ce qui m'étonnait de Leah et me réjouissait: Enfin de quoi rassasier mon oisiveté intellectuelle télévisuelle. Et comme d'ab, je me suis trompée. Tschick n'est pas une histoire d'amour. Ou disons qu'en fait si. Car l'amitié c'est de l'amour et ici on voit comment deux jeunes à la masse et exclus des autres dans leur collège, un parce qu'il a une tête de délinquant et des sacs plastiques pour chaussures et l'autre parce qu'il fallait bien un bouc émissaire (astérix: je préférais dire "bouquet mystère" quand j'étais petite, c'est bien plus classe), deviennent amis.
Tschick et l'autre dont je me souviens pas le prénom partent l'été suivant leur rencontre dans une vielle voiture volée. On voit l'univers à travers leurs yeux. Ils font des rencontres extravagantes, loufoques, charmantes. Ils sont dans notre monde, je veux dire c'est réaliste mais en même temps on a l'impression que sont montrés des lieux et des choses sur lesquel(le)s sont trop peu souvent posés nos yeux. Ce qui est sûr c'est qu'ils ont compris que le mieux dans la vie, c'est de partir sur la route. Le mieux dans la vie, c'est d'avoir des gens avec qui partager nos aventures.

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Vu le 25.10.2016 au Aka Film Club.
Leah a kiffé l'Aka Film Club, club de ciné étudiant à Freiburg. C'est vrai que par rapport aux autres cinés, la salle était pleine et les étudiants ne se gênent pas pour rigoler bien fort. Ce qui a fait la joie de Leah. Je crois qu'elle était tellement aux anges qu'elle a même pas regardé le film.
De mon côté, j'avais beaucoup d'attentes. Je suis très marquée par les exigences transportées dans notre société où être en couple semble être la destinée normale de tout un chacun. Le problème, c'est que je n'aime pas les règles. Et dans la société peinte dans "The lobster", les règles et punitions sordides-absurdes sont partout, chez les "si vous êtes pas en couple, vous serez changéEs en un chien/cochon/homard/chameau" mais aussi chez les "si vous osez ne serait-ce que flirter avec un autre solitaire on vous coupe les lèvres et si ô grand jamais vous faites l'amour, on vous coupe vos organes". Il y a une genre de tension bizarre tout le long du film où ce que j'ai vu m'a révolté mais en même temps les gens ne se révoltent pas du tout. Le personnage principal se révolte seulement quand il sait qu'il va clapser (ou se homarifier), et encore, il a du cul. Tout est ridicule. Tout est réglementé. Une personne ne peut même pas se balader seule. Cela nous fait nous questionner sur notre société. Car même si j'espère ça n'arrivera pas à ces extrêmes-là, n'est-ce pas ce que les gens qui demandent "et alors, on est toute seule ? Et ton copain il est où ?" (toujours très hétérocentré) "attendent" entre guillements ? Car si la question revient toujours, l'importance semble si grande qu'être en couple pourrait devenir une obligation ? Pour ne pas "perturber" les gens de la "normalité" ?
Est-ce que quelqu'un qui voit une personne seule se dit "Mais où est son partenaire ? A-t-elle un partenaire ?" en premier ? J'espère pas. J'espère que je peux être libre. Je crois qu'il faut quand même avoir assez de force pour pouvoir en avoir rien à faire des attentes des autres. Donc il faudrait que les autres aussi baissent leurs exigences. Bref. Film absurde/critique/drôle/bizarre.

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Vu avec Leah le 30.11.2016. J'ai versé ma larme.

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Vu le 11.12.2016. Sortie ciné difficile avec Leah qui est convaincue que je la hais alors que je l'adore. Elle a failli me faire pleurer la garce. Tout comme j'ai pleuré lors de ce film.

Alors oui tout est beau, mignon, tout se déroule bien, il y a un peu d'action mais pas de fou.

Mais ce n'est pas pour autant que ce film est plat. Il est coloré (En allemand le titre c'est "Alle Farben des Lebens", soit "toutes les couleurs de la vie"). Les couleurs déclinent plus ou moins les cheveux orangés de Ray. Les plans sont magnifiques. Les escaliers. Les portes. Ray fait du skate et on découvre la ville de New York à travers ses parcours. Il fait un genre de documentaire sur sa vie et sa volonté de changer de sexe (de fille à garçon). Et c'est beau.

Sa mère en chie un peu mais soutient son enfant. C'est des fois contradictoire car elle le soutient vraiment mais pourtant a vraiment du mal à signer le formulaire d'autorisation de changement de sexe. Complexité humaine. .

La responsabilité des parents sur un enfant (Ray a 16 ans) et le pouvoir qu'ils ont à déterminer sa vie jusqu'à ses 18 ans fait réfléchir. A quel point un ado comprend les conséquences de cet acte ? A quel point les parents (surtout la mère) ont le droit d'influencer de telles décisions ? Pourquoi un père absent peut juridiquement empêcher une telle décision ?

J'aime. J'aime parce que tout d'abord on parle d'un sujet peu connu ou peu montré. J'aime parce que les actrices sont douées. J'aime parce que ça nous montre que malgré certaines complications, si la famille nous soutient, une opération de ce genre semble pas si ouf que ça. Pas dans le sens que ça change pas du tout au tout, mais si ta famille te comprends et t'aides dans ta démarche, tout semble plus facile.

En tout cas Leah, elle a kiffé. Elle adore tout ce qui tourne autours du genre et du "à bas le tout hétérosexuel".

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Être une femme, avoir un mari, mais ne pas vouloir être définie qu'à travers lui. Être une femme, peintre de profession, alors que pour tous les autres ça ne peut qu'être une passion, car une femme ne peut être peintre professionnelle. Être une femme et vouloir connaître le plaisir des corps. Et y goûter.

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Ma coloc Leah a la tête dans les étoiles ce soir. Pas parce qu'on s'apprête à voir un film qui m'a tout l'air d'être un film à l'eau de rose mais parce qu'il y a eu un changement dans ces médocs. La La Land, il parait que ça fait un carton et que c'est trop beau. De l'amour et tout. Moi, j'aime pas les Musical donc j'y vais pas à reculons mais disons qu'heureusement qu'une personne ou deux de mon entourage l'ont vivement conseillé.

SPOIL: Alors oui, il y a des gens qui chantent, beaucoup de couleurs, des gens tout beaux comme dans des rêves. Mais justement la fin c'est pas comme dans les contes de fée et les héros préfèrent vivre leur rêve professionnel que de vivre leur amour. Ce à quoi on s'attend pas du tout. Entre différentes saisons, différents chapitres de leurs vies, tout va vite, on n'arrive pas forcément à suivre. A la fin, on saute 5 ans et hop on pleure grave parce que tout ce qu'on nous a fait croire avant n'a servi à rien ou du moins ce n'est pas la fin à l'eau de rose qu'on voulait tant voir !!

Et puis ce qui est splendide aussi, ce sont les genres de flash blacks pour voir les scènes dans un premier temps du point de vue d'un personnage puis de l'autre puis à la fin la fiction créée par la mélodie pianotée par le BG qui nous fait croire, espérer encore que tout ça n'était que pour faire peur aux spectateurs et que mon dieu oui ils vont finir ensemble. Mais non ! Ils sont même heureux les cons de se revoir furtivement, se sourire, se dire oui on a accompli nos rêves, l'une actrice reconnue et l'autre patron d'un bar-jazz de renom, même si on ne vit pas notre amour, ceci est bien plus beau !!

C'est marrant comme ça m'a révoltée ! Et pourtant ne suis-je pas la première à dire que je suivrais toujours plus mes rêves professionnels que autres passions amoureuses ? Va falloir réfléchir à tout ça.

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Jackie. Jack. John. La maison deuil. La maison blanche. L'incompréhension face au deuil. Non il n'est pas mort. Oui il est mort. Non je ne veux pas continuer à vivre, je ne peux pas, comment faire ? Oui je suis une femme forte, je vais y arriver. Mais c'est dur.

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10.03.2017. ça faisait longtemps qu'on était pas allé au ciné avec Leah. Elle va bien. A part qu'elle croit que la voisine veut la tuer mais bon.
Beau film qui montre l'impact de certains évènements sur une vie toute entière. L'importance des personnes rencontrées et subies et celles auxquelles on s'attache.
L'amour n'a ni couleur ni sexe mais on peut choisir de ne pas le vivre. Mais est-ce vraiment choisir ? ou est-ce subir ce choix ?
Le héros traine avec lui toute sa vie ce fardeau, non pas d'aimer les hommes, mais de faire le choix de ne pas vivre cet amour. Choisit-il ou subit-il ?
Se faire tabasser à l'adolescence par le gars qu'on aime bien, ça le marque à vie. Car celle-ci va changer de chemin dès lors que le héros se venge.
Les acteurs sont magnifiques, les images esthétiques. J'aime beaucoup les transitions avec la tâche de couleur au début vert puis bleu. J'aime l'emploi qui est fait du son, de la musique et du silence. Quand la mère crie sur son fils mais qu'on entend qu'une musique en fond.
Ce qui est frustrant, c'est qu'on attends du dramatique, qu'une voiture explose, que quelqu'un tire dans le dos d'un autre parce qu'il ne s'est pas assis du bon côté de la table. Mais on le voit pas. On sait que c'est un univers violent mais on ne nous le montre pas (à part la baston à l'école). On nous le suggère avec les pistolets. Une menace plane toujours. Mais ce n'est pas le plus important dans le film. Le plus important, à mon avis, c'est de choisir qui on est et nos pas qu'on nous l'impose.

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Vu le 14.03.2017. Les cerveaux n'ont ni couleur ni sexe. Encore une fois, je me découvre en allant au cinéma. J'ai pleuré de joie et de fierté en voyant ce film. (Ou alors de dégoût en voyant que l'égalité homme-femme, noir-blanc-(arc-en-ciel), n'est pas, et n'a jamais été normalité (?)). Et si ces héroïnes n'avaient pas été là, que serait-il devenu d'Amstrong? J'ai pleuré de fierté de voir des femmes reconnues pour ce qu'elles font et n'ont pas ce que leur attribue être. Bon d'accord j'ai pas autant pleuré que pour Manchester by the sea mais ce n'était pas le même genre de larme. Je crois que rien ne m'épouvante plus que l'injustice.
J'aime ce film parce qu'il m'a fait ressentir pleins de chose, que j'étais à fond tout le long, qu'on ne sait pas réellement si la capsule va exploser ou non à la fin. C'est peut-être un peu tout rose, car on peut imaginer que plus d'embûches viennent se semer sur le chemin des trois femmes (des collègues faisant beaucoup plus de coup bas, des collègues n'acceptant pas leur travail..) mais ça ne me dérange pas car il me semble qu'on en a conscience en regardant le film.
Bref ce film m'a fait ressentir pleins de choses et me donne encore plus envie de me battre pour la justice, l'égalité homme-femme, l'égalité entre tous et toutes les citoyenNEs quelle que soit la couleur, la religion, parce qu'on a tous et toutes le droit d'être reconnu comme des êtres humains.

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Vu le 29.05.2017 avec Leah. Couleurs. Photos. Sons. Agencement paroles en son direct suivis directement dans le même plan par des paroles, d'un même personnage, en indirect (ici chercher vocabulaire ciné).

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Vu le 23.05.2017

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Vu le 27.03.2017

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Vu en mai 2017.

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Vu le 14.07.2017.

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Film vu fin juin 2017.

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Vu le 19.12.2016

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Vu le 20.07.2017. Ce jour là on arrive trop tard au cinéma. On voulait voir "meine glückliche Familie". Du coup, ça fait des semaines que Leah me parle de son actrice préférée Kirsten Dunst (depuis que j'habite dans la Vanta 8, elle a toujours eu une photo de son visage en gros plan sur son ordi, en fond d'écran). Alors je propose qu'on rentre à la coloc et qu'on regarde un des films de Dunst qu'elle a chez elle. Elle a soit Virgin Suicides soit Crazy/Beautiful. On choisit ce dernier. Je me sentais obligée tout le long de dire que j'aimais bien parce que j'avais pas envie de me mettre entre Dunst et Leah. Mais bon. Ce film. Je le trouve vraiment nul. ahah. Disons qu'il y a un fort potentiel mais ça reste quand même assez plat. On comprends pas pourquoi le gars tombe amoureux de la meuf. en tout cas moi je comprends pas. La soirée où les deux meufs sont bourrées et qu'il les accompagne. Je comprends pas pourquoi il se casse pas. Bref j'ai trouvé ce film nul. désolée. Et ça change tellement des films qu'on regarde d'habitude avec Leah ! Ah ça doit être l'amour de LEah envers Dunst qui l'aveugle..

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Film vu en juin 2017, en allemand ahah. Autant les films anglais en allemand pourquoi pas. Mais les films français en allemand, ça fait trop bizarre. Bon film. J'aime bien Catherine Frot je crois. Leah l'a trouvé ennuyant. On voit certains scènes d'accouchement ce à quoi je ne m'attendais pas (le titre en allemand n'est pas "sage femme").

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Vu le 28.07.2017 avec Leah. C'est notre dernière séance ensemble avec Leah. Je déménage dimanche. Et dans ce film, ça parle aussi de déménagement. D'une dame de 50 ans, Manana, dont le nom chante mais apparemment pas sa vie. Elle habite depuis toujours dans l'appartement familial et cohabite avec ses parents, enfants dans la 20aine et son mari Soso. Bruit, disputes futiles, bruit, bruit. Elle annonce qu'elle va déménager, qu'elle va louer un appart pour elle toute seule. Qu'elle est grande, qu'elle peut faire ce qu'elle veut, qu'elle décide. Sa famille veut la retenir. Ne comprend pas. Ils sont vraiment insistants et veulent lui imposer de rester. Mais elle résiste et ne renonce pas. C'est un film calme, bruyant, selon que Manana est seule ou en famille. C'est un film vrai, qui reflète sans dramatiser la vie de Manana. La musique est aussi super agréable et se lie au scénarion. "Une famille heureuse", c'est le récit d'une femme qui veut penser à elle, à ce qu'elle veut vraiment. Un beau poème avant que je quitte ma vie parfaite d'ici à Freiburg. En comparaison à Manana, je n'ai aucune raison de vouloir partir. Mais je dois à cause des mes études. Merci Leah et la Vanta 8 !