Les meilleurs films japonais

Annotation :

Le plus grand film de Kurosawa, et certainement son film le plus poétique.

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Bluffant. Incroyable qu'il date de 1962.

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Sans doute le meilleur film sur le syndrome de la culpabilité du survivant.

Traiter le drame d'une manière aussi intelligente et subtile, il n'y a vraiment que les Japonais qui savent le faire. Exit le pathos, la morale et la lourdeur du cinéma américain. Ici, tout est à base de non-dits, de subtilités et de métaphores disséminés dans tout le film. Pas de musique tire larme à la con, pas besoin pour faire ressentir des émotions au spectateur.

La réalisation est absolument top tiers. Filmé en 21/9, le film propose de très nombreux plans fixes, où l'on voit souvent des personnages mutiques, qui n'ont pas besoin de parler pour exprimer leurs sentiments. Et que la photo est magnifique, bordel, tout ça amplifié par le choix merveilleux de la couleur sépia.
La direction d'acteur est top, toute en subtilité elle aussi. De légers mouvements de tête et un regard, nous font comprendre beaucoup de choses.

Décidemment, le cinéma japonais n'en finit pas de me surprendre par son intelligence. Quelle bouffée d'air frais, quelle finesse !

Le film est dispo depuis peu en 1080p sur ygg, n'hésitez pas. Je suis très surpris de voir qu'il est si peu connu.

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Tel Sisyphe et son rocher, ils gravissent inlassablement cette colline, deux seaux d'eau sur les épaules. Une souffrance éternelle, sans but.

Quel film magnifique. Chaque plan est un tableau, le noir & blanc, et plus précisément le clair-obscur, est maitrisé à la perfection. Onibaba, du même réalisateur, m'avait déjà bluffé par la beauté de son image. L'Île nue est encore un cran au-dessus.

Oui, il ne se passe rien, il n'y a pas vraiment d'intrigue, mais c'est justement tout le propos du film, où tout n'est qu'un éternel recommencement.

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Vous n'êtes pas prêt.

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Voyage initiatique et mélancolique pendant les vacances d'été. Très drôle, touchant et paisible. Mon premier film japonais (hors animation), vu pour la première fois il y a très longtemps, un soir de Noël. Une magnifique découverte.

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Un thriller remarquable et captivant.

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Le grand classique de Kurosawa.

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La conclusion magnifique et tragique d'une trilogie particulièrement pessimiste.

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La question de la filiation et du lien du sang. Particulièrement dramatique, mais plus optimiste que Nobody Knows du même réalisateur.

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Quelle claque. Si vous trouviez que Nobody Knows c'était pas assez violent psychologiquement, allez-y. Préparez-vous bien.

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Magnifique film mélancolique sur les souvenirs de chacun.

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Y a encore des gens passionnés dans le cinéma, ça fait tellement plaisir de voir ça. C'est tout aussi dingue que Ne coupez pas ! si je devais le comparer à un autre film japonais qui utilise merveilleusement bien le plan séquence.

Je n'imagine pas le niveau de casse-tête pour concevoir, puis exécuter, un film pareil.

T'as des types qui dépensent des centaines de millions pour nous servir toujours la même merde de remake de Pocanhontas avec des personnages bleus et moches en 3D. Et puis t'as des types sans argent, qui filment au smartphone, et qui te font un film génial.

J'aimerais tellement voir le making-off de ce film, on voit un peu l'envers du décors au générique, mais ça ne répond pas à toutes mes interrogations sur comment ils ont réussi à tourner tout ce bordel de temporalités en plan séquence sans foirer quoi que ce soit.

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Le Sisyphe des sables.

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Après de bonnes séances d'ultra violence chez Miike et Saitô, ça fait du bien de retrouver de la douceur.

Je savoure le cinéma de Kore-eda. J'évite de tout regarder d'un coup, parce que je ne retrouverai pas cette saveur ailleurs. Ses films sont toujours des bonbons délicieux, plus ou moins acidulés. Celui-ci, Notre petite sœur, était très doux et sucré. Sans doute trop pour certains. Peu importe, j'ai adoré.