Les simulations de promenade dans le jeu vidéo

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Et son tout aussi excellent DLC Echoes of the Eye.

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Version améliorée du jeu de 2013.

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Les créateurs de Layers of Fear nous reviennent avec une aventure cyberpunk bien plus aboutie que la précédente, s'inspirant d’œuvres dystopiques telles que Blade Runner ou Ghost in the Shell, et confiant la narration à Rutger Hauer. L'action prend place en 2084, en Pologne, dans un univers sombre où se côtoient transhumanisme, réalité virtuelle et intelligence artificielle. On y incarne un "Observer", policier charismatique à la voix fatiguée, capable de fouiller les implants neuronaux des citoyens afin d'enquêter sur leur passé. En dehors de ces phases psychédéliques très réussies quoiqu'un peu confuses, l'action se déroule presque intégralement dans un immeuble résidentiel, dans lequel chaque habitant a son mot à dire. On regrettera néanmoins un dernier tiers poussif s'engouffrant dans l'horreur malsaine et légèrement hors de propos.

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Et son DLC Whistleblower.

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Il est bien difficile de juger la nouvelle production des créateurs de The Stanley Parable, tant elle s'éloigne de la conception traditionnelle du jeu vidéo. Ce titre nous propose en effet de découvrir une succession de "mini-jeux" conçus par un développeur torturé, permettant d'en apprendre plus sur cet étrange créateur. Les parcourir n'a rien de vraiment ludique dans la mesure où ils sont globalement dépourvus d'objectifs et s'affranchissent totalement des mécaniques de jeu habituelles. On finit néanmoins par s'attacher à ce game-designer et à ses névroses, le joueur se retrouvant malgré lui confronté aux émotions du créateur, à son pessimisme et à sa solitude.

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Dans la même veine que The Vanishing of Ethan Carter, ce titre vous transporte dans la campagne anglaise des années 80, au cœur d'un village fantôme hanté par des dizaines de boules lumineuses flottant ici et là. Ces sphères représentent une sorte de fil d'Ariane conduisant le joueur de souvenir en souvenir afin de découvrir le sort des habitants disparus. Cette expérience contemplative, principalement composée de dialogues, bénéficie d'un très bon scénario, d'effets visuels impressionnants et de musiques enchanteresses. Les doublages français sont d'une rare finesse, les émotions omniprésentes. Problème : les déplacements sont beaucoup trop lents, les éléments du décor figés, les interactions quasi-inexistantes. Marcher à la poursuite de ces orbes lumineux durant les 6 à 7 heures proposées deviendra donc vite un calvaire pour une partie des joueurs !

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Quatre ans après Gone Home, le studio Fullbright vous propose d'enquêter à bord d'une station spatiale afin de découvrir le sort de six spationautes ayant mystérieusement disparu. La narration est soignée, le gameplay bien pensé et les thèmes abordés intéressants. Cela ne suffira malheureusement pas à passionner tous les joueurs. L'exploration de la station est en effet répétitive, la narration linéaire et manquant parfois de profondeur. Le challenge est inexistant, les rares moments de tension ne durent jamais bien longtemps et la conclusion, bien que satisfaisante, demeure assez convenue. L'aventure, que vous devriez boucler en 2 ou 3h, reste toutefois agréable à parcourir pour les amateurs de voyage dans l'espace.

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On pourrait dire que Layers of Fear est une sorte de simulation de maison hantée. Vous y incarnez un peintre qui cherche à terminer l'une de ses œuvres et qui, pour une obscure raison, sombre peu à peu dans la folie. Outre une direction artistique de grande qualité, on ne peut qu'être impressionné par la dimension horrifique de ce jeu. Esprits frappeurs, déformation de l'environnement, créature pleurant dans le noir ; chaque pièce a son lot de cauchemars à dévoiler. L'un des principaux défauts du titre est qu'il ne consiste qu'à marcher de pièce en pièce et à ouvrir des portes en attendant le prochain jumpscare. Le fait de ne pas pouvoir mourir exclut tout sentiment d'angoisse une fois passé les premières frayeurs et le scénario demeure quant à lui quelque peu obscur malgré les nombreuses notes disséminées ici et là.