Libé : 2011, année bien roulée

Annotation :

Le polar chromé pop art de Nicolas Winding Refn, prix de la mise en scène à Cannes, est un produit de synthèse puissamment addictif.

Annotation :

Le film a quelque chose de fascinant, à la fois pour ce qu’il montre de l’Iran contemporain (la bourgeoisie moyenne, beaucoup plus occidentalisée que le régime ne le proclame) et dans sa manière de malaxer jusqu’à épuisement les notions de vérité et de justice.

Annotation :

Une version verticale du destin de l’homme et de la nature, pris entre enracinement dans la matière et devenir cosmique.

Annotation :

Le spectacle nihiliste d’une dégénérescence sociale et morale que sanctionne la collision avec une planète géante.

Annotation :

A l’heure des comptes, il ne restera qu’une ligne d’horizon grise, battue par le vent, infranchissable, avec nul autre ennemi que la hantise du dehors, du lointain où errent les hommes détruits.

Annotation :

Un printemps arabe dont Demoris ne fait pas l’annonce mais l’archéologie, sa caméra fouillant en profondeur ce quartier d’Alexandrie, labyrinthe de venelles bâti sur les restes d’une nécropole, quelques mois avant qu’il ne soit rasé.

Annotation :

Le visage de Zoé Héran qu’au début du film on croit celui d’un petit garçon sera finalement celui d’une petite fille : un Tomboy, fille manquée et garçon réussi.

Annotation :

Partant de l’idée que les films nous font oublier le temps en nous donnant l’heure, Marclay imagine une immense projection-happening rythmée par tous les plans d’horloges, de montres, tic-tac de détonateurs, réveil matins éparpillés dans le temps perdu des images.

Annotation :

Ironie sur l’ascension de l’actuel président.

Annotation :

Récit survolté sur l’épreuve du pouvoir.

Annotation :

Duo satirique entre un président et son ministre.

Annotation :

Fable mélancolique sur la classe (casse ?) ouvrière.

Annotation :

Son propos (on sauve un enfant) ne tient que parce qu’accroché à une réflexion panoramique sur le vivre et survivre ensemble, soulignant, par exemple, que les familles les plus fréquentables et vivables, y compris politiques, sont celles qu’on s’invente.

Annotation :

On a le plaisir de découvrir des films qui semblent faits dans la fièvre des ambiances de bandes d’amis qui s’inventent un destin de cinéma, tel Donoma, long métrage à 300 euros.

Annotation :

Né en 1968, Jean-Charles Hue, ce plasticien et vidéaste, issu d’une famille tzigane serbe, s’est fait accepter par un groupe de gitans yéniches à Beauvais.

Annotation :

Encore plus hors système, éditant directement en DVD ou VOD, on aime l’état d’esprit rap de Jean-Pascal Zadi.

Annotation :

Avec un travail délicat et moderne, Cliff Martinez a survolé l’année et renouvelé la soundtrack hollywoodienne, étouffée par ses orchestrations meringuées.

Annotation :

Avec un travail délicat et moderne, Cliff Martinez a survolé l’année et renouvelé la soundtrack hollywoodienne, étouffée par ses orchestrations meringuées.