Liste Eric - prise de notes sur 53 BD

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2019 - La BD ou la littérature pour tous

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2019 - Responsable du service d’ordre des étudiants grévistes, le témoignage de Lun Zhang est passionnant. Recherché par la police, il parvint à s’échapper et à s’installer en France. Pour autant, je ne vois pas la plus-value d’une bande dessinée sur un témoignage classique accompagné de photos et documents.

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2019 - Si la première partie ne surprendra personne – les partis politiques français ont une longue pratique des financements occultes – la seconde est plus sombre. Kadhafi a été exécuté, non pas pour ces quelques mallettes de billets, une broutille pour ce milliardaire, mais pour s’être rêvé libérateur de l’Afrique. Les Occidentaux ne pleureront pas le mégalomane sanguinaire, mais nul doute que la majorité des Libyens regrettent la paix que le tyran imposait d’une main de fer. Magnifique travail de journalisme.

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Le travail sur le graphisme est intéressant, mais le résultat inférieur au roman original. L'horreur passe mieux par l'écrit.

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2019 - Un roman graphique à la facture classique. Le dessin minimaliste n’apporte pas grand-chose au sujet qui aurait pu être traité classiquement par un livre. L’histoire est prenante.

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2007 - Dernier album pour le duo Giraud et Charlier, bricolage et recyclage d'anciens opus, certes, mais le dessin reste magnifique.

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2018 - Étrange BD dont le principal mérite et de nous inciter à lire, ou relire, Isaac Babel. Ce merveilleux styliste supporte mal le charcutage d’un scénario de bande dessinée. Les aquarelles estampées de Djordje Milović ajoutent une distance dérangeante. Babel célébrait l’espérance rouge, l’égalité et la liberté promises, sans rien cacher de la cruauté de la guerre civile, exécution, viols, extorsions... La guerre révolutionnaire n’accepte pas l’échec, la victoire ou la mort ! Critique plus longue suivra, peut-être.

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2017 - Première partie un peu longue, le fantastique initial laisse vite place à un plus conventionnel appel à l’aide en milieu marin. Sokal semble plus à l’aise dans sa série policière. La suite vient de sortir. À suivre donc...

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2017 - Ric Hochet est bien relancé, un album par an. Le second déçoit un peu, le dessin est inégal, le scénario, plus réaliste qu’à l’accoutumé, dénonce un grave scandale politico-militaire. Ric a perdu en vivacité, mais pas en charme physique. Un tombeur, le nouveau Ric.

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2017 - La franchise Spirou traverse un tel désastre éditorial, que j’ai fui les dernières publications. Je découvre, avec retard, Il s’appelait Ptirou. Yves Sente nous plonge dans les années 1930, au plus fort de la crise économique, à la découverte d’un autre Spirou, un orphelin, acrobate et jeune marin. L’histoire nous est contée par l’oncle Paul, que les plus jeunes n’ont pas pu connaître. Il raconte bien, mais se perd un peu dans les personnages secondaires et les anecdotes. L’histoire est âpre, ne cache rien de rudesse de la guerre des classes. À son habitude Laurent Verron est très bon. Le travail documentaire est magistral. Un bon cru, assurément.

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2016 - Pour les soixante-dix printemps de Lucky Luke, Matthieu Bonhomme nous propose un héros solitaire au classicisme assumé. Luke a vieilli, il tire toujours juste, mais est-il aussi rapide que sa légende le prétend ? Pas sûr. Sa main ne tremble-t-elle pas ? Les rivaux guettent l’usure du tireur. Bonhomme parvient à conserver une filiation avec la ligne claire de Morris, ses aplats de couleur jaunes, verts, bruns ou bleu, ses mouvements de foule, tout en gagnant en réalisme, les visages s’affinent et les silhouettes s’allongent. Bonhomme ne se contente plus de bien dessiner, il scénarise. L’album débute par l’assassinat de Luke. Luke enquêtait sur l’attaque d’une diligence. Le shérif de Froggy Town ne brille guère par son courage, la rumeur accuse les Indiens. Si Jolly Jumper a perdu en sagacité, Luke pourra s’appuyer sur Doc Wenesday, un pistolero tuberculeux. L’histoire tient du polar le plus noir, il mettra à jour une sinistre histoire de violences familiales. Le Far West s’assombrit, mais la légende court toujours.

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2015 - Ric renait ! Bravo

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2011 - Humour noir, dépaysement, dessin minimaliste, visages peu expressifs. Le cocktail peut plaire.

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2011 - Hommage plaisant de Jacques Tardi et Michel Boujout à Hergé, plus politique : « un anar c’est un type qui a gardé un coin d’enfance en juin puisqu’il continue de rêver ».

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2009 - Dieu est là et se prête au jeu des interview, des confidences et d’un méga-procès. Scientifiques, philosophes, journalistes, juristes et vulgum pecus commentent. Est b bien Lui ? Si oui, qu’est-ce que cela change ? Le dessin est bon, le pitch est original, mais peine à tenir ses promesses. Que faire d’un Dieu placide et omniscient ?

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2009 - De magnifiques dessins ne compensent pas un scénario abscons, auteur en perdition

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2008 - Comment devient-on bandit... quand on est, brésilien, misérable et exploité. Dur. Un sujet repris depuis par Phoolan Devi.

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2006 - Loisel, c’est beau, très beau. Intrigant, souvent intrigant. Mais long, de plus en plus long. 9 tomes à ce jour pour le Magasin général. C’est trop.

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2005 - Les Hermann, père et fils, nous livrent leur variation sur le thème du Dahlia noir. C’est noir, très noir. Trop de textes et de digressions pour 54 pages. Dommage. Car les personnages sont bien écrits et les décors en peinture directe magnifiques.

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2005 - Glaçant, un dessin dérangeant, un bel ouvrage

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2003 - Abondance de sorties nuit (gravement) à la qualité des titres... Album pénible. La note reste indulgente, pour le dessin qui reste de qualité.

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2003 - J’avais oublié, c’est plutôt drôle et bien dessiné, dans un style très (trop) proche de celui de Franklin. À condition d’aimer les deux roues.

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2001 - Une vision sombre, fantastique et très originale de la Grande guerre, âmes sensibles s'abstenir !

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2001 - Un Harry Potter français, pourquoi pas. Cible enfantine et dessin moderne. RAS.

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2000 - La Guerre froide, il n’y a pas à dire, c’était le bon temps. Du moins pour les scénaristes de BD. Les méchants étaient méchants. Les bons étaient bons. Blake et Mortimer trouvaient à s’affairer sans avoir à recourir à d’improbables savants fous, dictateurs tirés du passé ou voyageurs spatio-temporels. Un bon opus.

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2000 - Quand les boutiquiers parisiens se muent en pirates, arborent des têtes d’assassin, se donnent un capitaine implacable, un trois-mâts volant et se lancent à l’assaut des beaux quartiers, leurs épouses, délaissées, hurlent leur colère, la police est perplexe et le lecteur avec elle. Le dessin d’Emmanuel Guibert est, au sens premier du terme, extraordinaire et le scénario de David B. mêle habilement classiques de la piraterie, onirisme débridé et fantastique absurde. Unique.

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1998 - Baru nous livre une histoire sombre, mêlant soldats en armes, mobylettes, jolies filles et bandes de potes. Dans un proche avenir (très) dystropique, les banlieues se sont révoltées, ont été mâtées et encloses de hauts murs. Si la vie y est âpre, elle est manifestement plus distrayante derrière les murs interdits que dans les quartiers bourgeois. Un soir de réveillon, de jeunes hommes se mettent en chasse de capotes...

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1996 - Une affaire originale, confiée à Francis Blake, souvent en retrait dans les derniers albums, de beaux paysages, une femme... De l'espionnage classique, sans touche de fantastique.

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1996 - Floc’h propose une ligne claire et lumineuse d’un absolu classicisme, la structure en huis favorisant de nombreux gros plans. Pour fuir le Blitz, des Londoniens se réfugient dans le métro. Les personnages incarnent des stéréotypes, le scénario de Rivière opposant jeunes et vieux, riches et pauvres, patriotes et trafiquants, la morale sera sauve et la chute amusante.

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1995 - Hermann est en colère. Saravo-Tango est un pamphlet qui dénonce le cynisme des nationalistes serbes et la veulerie des grandes puissances et de l’Onu.