Liste de films vus en l'an 2018

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Vu le 31/01/2018

Premier film de l'année vu après un mois ! Je n'avais pas vraiment eu le temps avant il faut dire... Et quoi de mieux que de recommencer une autre saga populaire de la décennie précédente ? Ce film a déjà quinze ans... Le temps passe vite !

Ce premier Pirate des Caraïbes n'a pas volé sa réputation et c'est tant mieux car je ne l'avais plus depuis longtemps. J'avais oublié à quel point son intrigue était finalement très simple par rapport aux deux autres opus : quelques personnages principaux et secondaires, un univers cohérent, des musiques épiques, des ingrédients bien mixés et bien dosés pour former un très bon film. Il est vrai que l'intrigue du film peut se résumer succinctement : sauvetage successif d'Elizabeth et de Will des griffes des pirates maudits. Mais ce film se révèle efficace sur tous ses aspects et notamment dans l'écriture de ses personnages : si Will représente le héros classique (qui finira bien sûr en couple avec la seule héroïne), Elizabeth s'avère plus sympathique que dans mes souvenirs par sa connaissance de la piraterie et sa détermination, tandis que Barbossa est l'exemple même d'un antagoniste réussi (même si Davy Jones représente mieux la saga). Impossible d'omettre Jack Sparrow qui reste bien sûr la figure emblématique de Pirates des Caraïbes : c'est un personnage attachant et plus complexe qu'il n'y paraît, mais surtout, il se détache à merveille de la figure des "héros Disney" par sa fourberie et son égocentrisme, presque jamais mis à tort dans le film. Et pour un film de 2h20, il se montre aussi extrêmement généreux en action et rythmé. Bref, un film aussi bon que dans mes souvenirs !

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Vu le 08/02/2018

Petite déception pour le deuxième film de Park Chan-wook que je visionne. Peut-être Oldboy avait-il placé la barre trop haut mais deux aspects m'ont "dérangé" dans ce film. Je lui concède de très bonnes qualités : une réalisation au poil porté par des acteurs impliqués, ainsi qu'une musique renforçant l'onirisme de l'histoire. Il y a également un parti pris osé que de raconter cette histoire de vengeance différemment qu'Oldboy, ici l'héroïne se montre plus subtile.

Mais déjà, j'ai trouvé le film assez confus, de sorte qu'à la fin, je me suis demandé ce qu'il a voulu raconter. Une simple histoire de vengeance ? La vie des prisonnières dans un pénitencier classique sud-coréen même si elles disparaissent après la moitié du film ? Un drama familial ? La réinsertion de l'héroïne. L'aspect confus du film est peut-être volontaire et contribue à son esthétisme, mais comme pour Old Boy, j'ai eu du mal à tout comprendre.

Le dernier tiers du film m'a aussi "dérangé". Si je salue le talent de l'héroïne à retrouver le coupable elle-même, ce qu'elle en fait ne m'a pas paru très moral. Rassembler les familles de ses victimes pour ensuite clairement les inciter à le torturer et tuer (elle leur propose aussi de l'envoyer à la police mais bon c'est le même genre de faux choix que celui dans Matrix avec les pilules...). On pourrait croire qu'il s'agit d'une certaine notion de justice mais j'ai plutôt eu l'impression qu'elle voulait éviter de se salir les mains. Après c'est sûr que les familles sont bouleversées et qu'elles agissent sous le coup de l'émotion mais n'y a-t-il pas exagération ? Je me doutais qu'un film portant le nom "Vengeance" ne présenterait pas une notion morale de justice mais si j'interprète au premier degré ce type de "vengeance" est clairement montrée comme positive, ce alors qu'ils se rabaissent au niveau d'un tueur d'enfants... Après, j'ai peut-être loupé le message sous-jacent et que ce doit être interprété autrement...

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Vu le 13/02/2018

Me voilà assez perplexe... Je regarde des films asiatiques pour échapper aux clichés habituels des films américains et je me heurte à un film qui possède les mêmes clichés. Faut-il en conclure qu'ils sont universels et qu'on les voit davantage dans les films américains parce qu'ils sont plus diffusés ?

Soyons honnêtes, Shaolin Soccer n'innove en rien. Existe-t-il une fiche universelle d'écriture des comédies que les films populaires doivent suivre scrupuleusement ? On a le gentil pauvre qui veut prouver au méchant riche de quoi il est capable, le héros vertueux soucieux de faire du bien, la bande de ratés qui servent de soutien et, bien entendu, le love interest, bien que le traitement de leur relation soit ici un peu plus original qu'ailleurs.

S'ensuit un déroulement déjà vu mille fois : le méchant riche méprise le gentil pauvre et l'envoie paître, le gentil pauvre rencontre le héros, le héros rencontre la fille, le héros et le gentil pauvre veulent former une équipe, les intéressés refusent dans un premier temps puis acceptent comme par hasard tous en même temps, ils échouent d'abord à leur entraînement puis révèlent leur capacité, ils roulent sur le tournoi jusqu'à la finale où le méchant riche veut acheter la finale, que le gentil pauvre refuse par dignité, mais le méchant riche dope ses joueurs, les gentils sont en désavantage puis survient le deus ex machina et ils gagnent.

Voilà... Je sais bien que le traitement prévaut sur l'intrigue mais j'espérais autre chose, j'escomptais un délire décomplexé et je ne l'ai eu qu'à moitié, le reste transpirait le sentimentalisme et l'humour lourd... Heureusement que le film se rattrape par ses matchs d'anthologie où l'imagination parle à la place des héros. Les chorégraphies et techniques sont super fun et définissent réellement le film. C'aurait pu être une vraie comédie ratée s'il n'y avait pas ce scénario vu et revu pour broder autour.

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Revu le 17/02/2018.

Rien de tel qu'un marathon pour revoir cette trilogie que j'avais laissée de côté depuis que je l'ai visionnée au cinéma ! Le premier film reste celui dont je gardais le meilleur souvenir même s'il avait déjà beaucoup divisé. Il est clair que le Seigneur des Anneaux est bien supérieur, qu'il est étiré à l'excès et souffre de lourdeurs et des scènes qu'auraient renié Tolkien... Cependant, il garde une aura propre et présente un récit de Fantasy jouissif. Le travail sur les décors et les musiques reste époustouflant et c'est avec plaisir que je me suis replongé dans la Terre du Milieu sous un autre angle. Déjà parce que son début assure même si l'introduction se révèle moins efficace que la Communauté de l'Anneau, mais aussi parce que ses fulgurances aident à définir le film. L'équilibre entre le conte pour enfants joyeux et préquelle du seigneur des anneaux n'est pas souvent obtenu mais l'atmosphère et l'immersion sont telles que j'ai su le pardonner pour ce film. Il contient pas mal de fulgurances notamment dans ses dialogues ou encore la fameuse scène des énigmes entre Gollum et Bilbo, parfaitement retranscrite. Un peu dommage que le final manque de punch malgré un cliffhanger efficace... Toujours est-il que ce film aborde des thématiques inédites, ne serait-ce que celle de la nécessité de découvrir le monde malgré ses dangers au lieu de rester chez soit dans le confort.

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Revu le 17/02/2018

Juger ce deuxième opus est déjà plus délicat tant il se révèle inégal... Je me souviens l'avoir apprécié pour sa qualité de divertissement mais on ne peut pas fermer les yeux sur ses défauts inhérents.

Un paramètre important doit être pris en compte : le film prend ses distances avec le livre, pour sûr qu'il suit ses étapes mais moult personnages et intrigues viennent se greffer. Aux personnages tels que Bard et Thranduil s'ajoutent Tauriel et Legolas qui ajoutent du contenu comme des incohérences. Je trouve leur présence justifiée contrairement à certains mais leur traitement aurait pu être meilleur. Il est bon de rajouter un rôle féminin fort à ce film trop masculin mais pourquoi l'enfermer dans un triangle amoureux vu et revu ? Dommage car la romance entre une Elfe et un Nain est plutôt originale (surtout que Kili est un des mes Nains préférés).

Voilà le principal problème du film : il ne commence ni ne se termine et peine à savoir ce qu'il souhaite raconter. Pour sûr que Peter Jackson tente d'embellir au maximum la quête des Nains avec l'histoire de l'Arkenstone et l'ambiguïté de Thorin, et justifier le départ de Gandalf fait plaisir, mais avait-on vraiment besoin d'une bataille finale sur trois fronts étirées de 40 minutes juste pour finir sur un cliffhanger stylé mais putassier ?

Même si La Désolation de Smaug ne vaut certainement pas Le Seigneur des Anneaux, il remplit son travail en tant que divertissement et c'est tout ce que je lui demande à présent. Action et humour se mêlent dans un mélange étrange mais jouissif (la scène des tonneaux l'illustre vraiment). Puis surtout... Il n'y a pas à dire, Smaug en impose ! Il est peut-être le personnage le mieux retranscrit du livre, classe, élégant et imposant à sa manière !

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Revu le 17/02/2018

Que dire ? Il est certain qu'il faut oublier Tolkien et la première trilogie pour mieux apprécier cet ultime épisode de la Terre du Milieu. Là aussi je ne pense pas qu'il s'agit d'un naufrage, je dirais même que le film est "jouissif" à sa manière, et ce malgré les incohérences et autres défauts.

Il faut considérer ce film comme ce qu'il est : une bataille. Je ne me souvenais pas qu'elle arrivait aussi vite (il faut dire que le récit a peu le temps de souffler entre l'attaque de Lacville et le sauvetage de Gandalf) mais le film porte bien son nom, surtout en version longue. On l'apprécie d'autant mieux que les scènes rajoutées auraient vraiment dû être incrustées dans le montage de base (en particulier l'enterrement des Nains ou le début de la bataille entre les Elfes et les Nains qui justifient le titre du film). Ça permet mieux de mieux faire passer le personnage d'Alfrid qui en devient moins envahissant (et rajoute la scène de sa mort marrante à défaut d'être subtile). Par contre les éclats de rire ont souvent survenu... Évidemment que le god mode de Legolas brisant la totalité des lois de la physique était mémorable, mais l'imagination des créateurs s'est ressenti lors de l'ascension vers Azog et l'apparition des Trolls "spéciaux". Est-ce une qualité ? On est loin de l'épique du Retour du Roi, c'est certain...

Quel dommage que Bilbo soit figurant dans son propre film, en tout cas ! C'est vraiment un personnage sympathique, un voyageur cherchant à se définir, avec un bon coeur sans être parfait. Le traitement Shakespearien de Thorin le hisse aussi parmi les meilleurs personnages de la trilogie, on peut reprocher beaucoup de choses aux Hobbit mais on doit concéder qu'il a été embelli. Quel dommage qu'après trois film la moitié des Nains n'ait pas dit cinq phrases... Peter Jackson a réussi à leur fournir un character design unique mais leur personnalité s'efface devant les autres... Ils ont esquissé des bons développements pour Kili, Balin, Bofur et Dwalin mais ont oublié les autres...

Bref, bon film ou mauvais film ? Difficile de dire mais il reste un plaisir coupable quoi qu'il arrive !

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Revu le 04/03/2018

Cela fait plusieurs années que je ne l'avais pas revu... Mais même avec un regard plus mature, je reste toujours aussi fan !

La Momie est d'une efficacité telle que le divertissement est accompli. Les personnages sont bien tracés et, à défaut de briller par leur caractère, leur chara design est excellent. Ce film repose sur un mélange action/humour/horreur très bien dosé, et le tout est si rythmé qu'il est impossible de s'ennuyer. La Momie a certes un peu vieilli, notamment en terme d'effets spéciaux, et contient bon nombre de clichés, mais je garde un capital sympathie pour lui, une sorte de charme de l'époque "fin 90-début 2000" l'emplit !

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Vu le 04/03/2018

Si j'avais vu plusieurs fois le premier opus, jamais je ne m'étais intéressé au second. Alors que dire de cette suite qui n'était pas forcément nécessaire ? Le traiter comme un film "normal" risquerait de le descendre car on peut lui imputer les mêmes reproches que les blockbusters d'aujourd'hui. Néanmoins, à l'instar du premier opus, un espèce de "charme" l'entoure. Jamais le film ne se prétend mieux qu'il ne l'est réellement : d'ordinaire, je suis le premier à critiquer l'humour qui désamorce les situations sérieuses, mais ici ça correspond à l'ambiance de la saga et empêche le film de tourner trop au sérieux. De plus, là où son prédécesseur adoptait la structure d'un slasher entremêlé d'action, ici cela se méprend beaucoup plus à une aventure familiale (avec une famille supportable en plus !) avec son lot de péripéties et de jolis décors. Il suffit donc juste d'oublier les clichés, The Rock en Roi Scorpion assez mal fait et se laisser transporter par l'aventure !

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Vu le 13/03/2018

Voilà longtemps que j'avais prévu de regarder ce film ! J'étais surtout attiré par Jodie Foster et Anthony Hopkins, et la prestation de chacun s'avère mémorable ! Sinon il s'agit d'un film thriller policier assez classique mais très efficace, surtout dans sa mise en scène et sa musique. Dommage qu'il ne soit pas totalement surprenant malgré quelques surprises (les scènes liées à Hannibal finalement) et que Lecter fasse de l'ombre au méchant principal qui n'est qu'un tueur en série psychopathe comme on en rencontrerait dans Esprits Criminels

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Vu le 16/03/2018

Ok, c'est de l'humour débile... Mais je reste un grand fan du travail de Chabat que je considère bien supérieur aux autres prétendus comiques français actuels. L'humour n'est jamais grossier, ni gamin, ni lourd, au contraire il allie efficacité et même subtilité bien qu'il ne fonctionne pas toujours. C'est de l'absurde total, des références bien placées et un ton "débile" assumé pour un film plus intelligent qu'il n'y paraît. Cela dit j'ai noté une certaine ressemblance scénaristique avec la Cité de la Peur malgré le contexte différent... Rien de grave cela dit, le film se tient très bien !

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Vu le 03/04/2018

Quelle déception... Je suis fan de chaque film Alien et reste un défenseur de Prometheus mais ici, je ne vois que trois choses à défendre : l'univers et le décor toujours très bien construits, la qualité des effets spéciaux et la relation entre David et Walter, plein de questionnements par rapport à la condition humaine.

Alien : Covenant n'est qu'un remake du premier Alien à peine voilé sous quelques couches d'Avatar. Il y avait tant à raconter sur une humanité en perdition, en quête de vie, mais hélas, tout a été sacrifié sur l'autel du racolage et du recyclage. Non content de copier la structure de l'original (pourquoi, Ridley Scott ?) ce film détruit tout ce qui avait été accomplir par Prometheus.

Et bon sang, si on souhaite que les morts impactent dans un film, il faut rendre les personnages attachants ! Quinze membres d'équipage et il n'y en a que trois ou quatre un tant soit peu développés, le reste sert juste de chair à canon, histoire de bien montrer du gore et que c'est pas bien d'aller se laver, on se serait cru dans les vieux films d'horreur réactionnaires à ce niveau. La plupart des personnages sont d'une stupidité affligeante...

Bref, je voulais vraiment défendre ce film mais j'en ressors déçu...

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Vu le 21/04/2018

J'ai regardé cette suite par curiosité après avoir aimé le premier opus et il faut avouer qu'il n'a pas vraiment de rapport avec. On reprend quelques personnages (Deadshot, Harley Quinn, Captain Boomerang, ...) et on recommence !

Enfin, oui et non ! Ici l'équipe est plus réduite (et à moitié "connue" du premier film) et l'intrigue se révèle inutilement compliquée alors qu'elle consiste juste à récupérer une carte. Alors Vandal Savage, Reverse Flash et tous leurs acolytes s'immiscent et ça devient une sorte de n'importe quoi. Il ne faut pas espérer une quelconque profondeur ou un traitement particulier de personnages (sauf Deadshot et Brune Tiger grâce à leur passé tragique).

Globalement, ce Suicide Squad ressemble à une réponse aux mécontents concernant les mécontents du film live (à juste titre). Mais ne sont-ils pas tombés dans l'excès inverse ? La violence coule à flots "comme dans un film de Tarantino" pour citer Captain Boomerang, les personnages meurent par dizaines, les gros mots et les références au sexe abondent... Serait-ce le secret pour être qualifié de "matures" ? On n'a pas la même définition du terme...

Il faut considérer ce Suicide Squad comme il est : un divertissement bourrin et violent ! Mais bon, jusqu'où peut-on regarder ce genre de concepts sans lassitude ?

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Vu le 01/05/2018

Ce film est une véritable ovni dans le paysage cinématographique. Difficile à interpréter, encore moins à en décoder le message, j'avoue que j'en sors tout secoué, déstabilisé, je crois qu'il me marquera pendant un moment. Chaque personnage est bien caractérisé (Natalie Portman incarne son rôle comme un gant) même si leur développement ne constitue pas le point principal du film. À vrai dire, je ne sais même pas si je pourrais commenter davantage : l'esthétique est superbe et l'atmosphère est immersive, et ça fait toujours plaisir de voir des réflexions scientifiques côtoyer des phénomènes paranormaux. Toujours est-il que je suis peut-être passé à côté des messages et interprétations s'il y en a !

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Vu le 02/05/2018

Cinq est une note que j'attribue car je n'ai strictement rien compris au film, à ses symbolismes, à ses messages, à ses perceptions et à ses voyages entre rêves et réalités saucé d'une étrange mise en abîme sur le cinéma. Voilà voilà !

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Vu le 05/05/2018

Voilà bien longtemps que je n'avais pas vu un film Marvel Studios, depuis Ant-Man en fait ! Et, cyniquement, je dois dire que la recette a peu évolué, du moins au niveau de la structure : Doctor Strange est une origin-story qui suit scrupuleusement toutes les étapes d'un blockbuster super-héroïque (contexte, élément perturbateur, pouvoirs, entraînement, baston, scène triste, twist, baston finale...) Tant que l'industrie fonctionne et que le public suit, pourquoi faudrait-il changer ?

À contrario, Doctor Strange apporte un vent de fraîcheur dans l'univers Marvel, tant dans sa construction que dans son visuel. Là se situe le point fort du film : il marque, renverse, déconstruit son monde pour une exploration et une action jouissives. Cela faisait longtemps que je n'avais plus accroché aux combats dans un film de super-héros, ici ça a été le cas !

Ce métrage apporte aussi un peu (beaucoup, en fait) de magie dans un univers qui oscillait entre le "trop technologique" et le "trop terre à terre" (bon y'avait aussi Thor et Les Gardiens de la Galaxie) sans tomber dans le kitsch ni dans les incohérences, preuve que magie est synonyme d'innovation.

Petite mention à l'écriture des personnages supérieure d'un cran à bien des homologues, ce doit être surtout dû au casting. Le rôle de Doctor Strange va comme un gant à Benedict Cumberbatch. Je note également un tentative (à moitié réussie) d'éviter le manichéisme avec l'Ancien qui est ambigüe et Mordo qui est indécis. Quant à Mads Mikkelsen, bien qu'il ne s'agisse pas de son meilleur rôle, il possède une aura naturelle qui fait de lui un méchant crédible, aux motivations gâchée par l'aspect démoniaque du "méchant supérieur" mais dont les raisons sont justifiées. Dommage que le cliché de "l'apprenti déchu" est réutilisé, grand manque d'originalité... Ah oui, au début du film on voit une dizaine d'alliés le suivre dans son combat et pendant l'entraînement on explique qu'il a tout une secte à ses côtés, alors pourquoi seuls quatre sbires l'épaulent dans le présent du film ?

Ces remarques mises à part, je pense que ce film était le meilleur moyen de me réconcilier avec Marvel !

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Vu le 06/05/2018

Voir critique pour l'appréciation !

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Vu le 10/05/2018

Je me souviens du succès fou qu'avait eu le premier "Gardiens de la Galaxie" à l'époque de sa sortie. D'un côté, un tel succès était beau à voir pour une licence jusqu'alors méconnue du grand public, de l'autre je m'en suis toujours senti éloigné, considérant le film comme "divertissant" mais sans plus.

Mon avis est à peu près identique sur celui-là. J'ai quelques problèmes avec la licence : sa surdose d'humour souvent mal gérée (les blagues sexuels et pipi/caca ne sont ni drôles ni subtiles pour la plupart), Starlord que je trouve antipathique (et pas de chance c'est lui le héros) et cette coolitude/OSTPlaylistAnnées80. Un peu l'essence de la saga... Mais d'autre part cet univers coloré et "artificiel" très space-opera de la "vieille" époque a son charme et j'ai quand même de la sympathie pour les autres personnages, surtout pour Drax.

En fait, au-delà des relations quelque peu superficielles, le film fonctionne grâce à ses personnages. Et c'est assez "facile" d'avoir utilisé la technique d'élargir le casting pour mieux conquérir le coeur du public. Kurt Russell campe un antagoniste charismatique bien qu'il perde toute subtilité quand il se révèle (on a l'habitude avec Marvel), Yondu réserve plein de surprises, et les personnages féminins sont enfin plus nombreux, leur assurant une bonne consistance comme la relation Gamora/Nebula.

Finalement, ce cocktail explosif action/SF/Humour, à défaut d'être du grand cinéma, se révèle tout de même divertissante !

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Vu le 14/05/2018

Thor, ce doit être le tiercé gagnant du MCU : trois films et pas un seul de réussi. Est-ce parce que l'univers est trop difficile à adapter ? Parce qu'Asgard peut être considéré comme trop kitsch ? Ce ne sont pas les bonnes idées qui manquent...

Sauf que là, j'ai juste eu l'impression de voir deux films en un. Le Ragnarok était un élément prometteur noyé dans un arc HS dont le principal prétexte ressemblait surtout à un gain de temps. Ok le fan-service est sympathique mais j'ai juste eu l'impression d'assister à un récit inutile là où les conséquences de ce film sont censées être importantes pour l'univers.

J'ai envie de dire que c'est un divertissement "sympathique qui s'assume", mais il remplit le minimum syndical et les blagues ne font pas toujours mouche malgré leur abondance. Au moins les personnages sont-ils sympathiques même si les revirements successifs de Loki et la Valkyrie paraissent peu crédibles. Reste Hela qui est une méchante avec une aura, un charisme et un très bon chara-design... Mais ses motivations sont à peine effleurées, elle rejoint donc le rang des "méchants génériques du MCU".

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Vu le 17/05/2018

Un vent de fraîcheur dans le MCU après Doctor Strange ? Ici nous (re)découvrons une enième origin story à la structure "simpliste" d'un super-héros comme on le découvre trois par an depuis dix ans, mais le rythme, les personnages, l'atmosphère et l'efficacité du scénario changent la donne.

Je n'appartiens pas à la catégorie de gens "hypés" par le message "politique" du film. Il est clair que voir un film centré sur un pays africain, fût-il fictif, à Hollywood, est plutôt rare. Mais ne nous le cachons pas : je pense que Marvel a surtout voulu "rattraper le coup", rappelons-nous que dans tous les précédents films du MCU, les acteurs noirs se cantonnaient à être des sidekicks voire des seconds couteaux. Et il en va de même pour les personnages féminins qui ont ici un véritable rôle en plus d'être attachantes et variées.

Car c'est ça la force de ce récit : créer un univers atypique et pourtant basé sur des codes connus. Le Wakanda est un pays très bien dépeint, tant dans le décor que dans son ambiance, même si par moments il se méprenait à une vision un peu "clichée occidentale" de l'Afrique. Au moins y'a-t-il un peu de dépaysement après tous les héros suraméricanisés qu'on se coltine depuis trop longtemps.

Si j'ai réussi à bien accrocher au récit, c'est aussi et surtout grâce aux personnages. Citons Nakia pour sa fougue, Okoye pour sa férocité, Shuri pour son enthousiasme, même Ross possède d'excellents moments. Quant à Black Panther proprement dit, il est assez attachant mais reste un héros classique comparé aux seconds rôles. Heureusement que le méchant se distingue aussi des autres ennemis fades et génériques du MCU, parce qu'il a un vrai propos à apporter, celui d'une classe opprimée qui en vient aux pires méthodes pour se venger, mais aussi le portrait d'un pays idéalisé et pourtant plein de secrets... Une jolie dualité et confrontation.

Comme quoi, si l'univers et les personnages sont un tant soi peu travaillés, un récit "classique" peut encore fonctionner, ce film en est la preuve !

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Vu le 18/05/2018

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Vu le 28/05/2018

Plaisir coupable assumé !

Certes, les clichés sur les teen movies abondent. Certes, la méchante est nanardesque au possible avec ses rires sardoniques réguliers. Certes, nous n'avons droit qu'à vingt minutes d'authentique Power Rangers, fussent-elles jouissives. Mais, bizarrement, cette volonté de rendre sérieuse et dramatique une licence ne s'y prêtant pas s'avère presque touchant. En fait, même s'il est marqué "caricature" au-dessus des personnages, ils sont assez attachants avec leurs dramas excessifs, et forment une bonne cohésion.

Je me sens diverti, peut-être que j'aurais vite oublié, mais tant pis !

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Revu le 15/06/2018

Appréciation : voir critique

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Vu le 01/07/2018

On voit que j'essaie vraiment de me forger une culture cinématographique ! Ahem.

J'étais prêt à bien adhérer au film, à son univers déjanté, à cette mixture de pop culture, à cet humour bien dosé. Ce récit est dynamique avec des personnages hauts en couleur, sans temps mort, impossible de s'ennuyer donc !

Malheureusement, il s'agit là d'un film commercial donc il fallait limiter le métrage à une histoire classique (même si le second degré est présent), à une morale forcée et à des clichés parfois dérangeants. Pas de quoi détester le film mais pas quelque chose d'exceptionnel non plus. Finalement, en 1h40, on retient surtout que "l'uniformisation c'est mal, abandonnez-vous à votre imagination". Bonne morale, dommage qu'elle soit martelée tout du long.

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Vu le 02/08/2018

J'ai découvert, avec quelque appréhension, cette "saga" de films dont celui-ci est censé constituer "l'origine". J'ignorais sa réputation (même si les notes peuvent en dire long) et ai voulu adhérer au principe du film. Seulement, voilà, il faut avoir une grande suspension d'incrédulité pour plonger pleinement dedans.

Le métrage "tente" quelques trucs, vraiment. J'avais un espoir en découvrant les personnages, leur minimum de développement, leur évolution dans le contexte d'une Amérique divisée. Mais un problème se faisait déjà sentir : peut-on sérieusement trouver ce principe crédible ? Que les gens soient désespérés, je veux bien l'admettre, mais qu'ils acceptent de tuer et de perdre toute dignité humaine pour quelques malheureux milliers de dollars ? Quand on veut dénoncer l'action du gouvernement sur le peuple, autant ne pas faire passer l'argent du peuple avant leurs valeurs.

Pour le reste, il s'agit juste d'un thriller/action lambda, où les personnages s'entretuent comme on pourrait s'y attendre, où ceux qui doivent survivre survivent, sans réelles surprises. Ajoutons à cela quelques caricatures, comme "Skeletor" tout droit sorti d'une série Z, ou encore les méchants mercenaires russes (sérieusement ?) et on a un film qui se laisse suivre sans prétention mais qui est loin d'être bon.

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Vu le 05/08/2018

Sympathique mais pas exceptionnel ! Tel est mon impression après le visionnage de ce dernier Spielberg, déjà annoncé comme un florilège de références à la popculture (et de fanservice ?) bien avant sa sortie. Bon, une fois n'est pas coutume, on n'échappe ni à la règle des trois actes, ni à la romance "obligée" (même si elle fonctionne plutôt bien ici), ni au méchant appartenant à une grande corporation capitaliste (même s'il n'apparaît pas trop cliché), ni au scénario classique... Cela dit, sans impressionner, le film se laisse regarder.

Je pense qu'il fonctionne surtout grâce à son efficacité. Ready Player One est un divertissement prouvant que Spielberg ne vieillit pas, aussi divertissant que généreux et rythmé. Même les personnages apparaissent plutôt sympathiques. Pour une fois dans un Spielberg, j'ai même une préférence pour les personnages féminins : je trouve que Samantha/Art3mis a plus de personnalité, de caractère et d'abnégation que le protagoniste (forte, courageuse, prête à se sacrifier, dotée d'un bon background quant à la perte de son père), Aech m'a bien fait rire grâce à son mini-twist, même F'Nale passe mieux que Nolan justement parce qu'elle est plus simple et pragmatique.

Concernant le corps du film... Selon moi, le thème principal du film est la nostalgie. On me rétorquera que c'est évident étant donné les références au Géant de Fer, à Akira, à King Kong, à Retour vers le Futur, à Jurassic Park (auto-référence !), mais je n'ai pas pu m'empêcher de voir un parallèle entre Spielberg et le créateur du jeu. Tous deux ont "créé" un univers foisonnant auxquels s'adonnent une communauté immense, et, dépassés par cette création, ils en ont perdu leur propre réalité. Ils invitent alors ceux qui appréhendent leurs oeuvres à s'en servir comme inspiration sans oublier l'essentiel. Le compromis de fin était le meilleur moyen de rendre hommage à cette culture, une conclusion satisfaisante et pas juste une morale bidon du type "bouh le jeu vidéo c'est le mal !".

Peut-on dire que Steven Spielberg est le geek authentique ?

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Vu le 07/08/2018

S'agit-il de l'authentique Miyazaki ? En tout cas, il se méprend à une "référence" pour les films suivants, notamment avec Princesse Mononoké, mon Ghibli préféré, sur le thème de l'écologie et de la guerre de clans (bien que leur univers respectif, médiéval-fantastique comparé à de la science-fiction post-apocalyptique, soit bien distingué).

Ce film n'a pas pris une ride en trente-quatre ans : outre la fluidité de son animation, dévoilant des conflits de grande ampleur surtout pour un dessin animé (définitivement pas pour les enfants !), il est encore d'une beauté à coupler le souffle. Le fond n'est pas en reste : Nausicaa est une héroïne attachante, courageuse, audacieuse, et c'est bien qu'elle soit rarement remise en question car son caractère la rend d'autant plus unique. Les autres personnages ne sont pas en reste, car une fois encore les méchants (surtout la commandante en chef) sont dépourvus autant que possible du manichéisme et ont de véritables motivations.

Par ses messages forts sur l'écologie et la guerre (et sans doute le nucléaire ?), par ses rythmées batailles aériennes, par son sérieux et son ambition, Nausicaa s'inscrit comme une oeuvre majeure de Miyazaki.

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Vu le film 05/09/2018

Un film passionnant et touchant malgré quelques clichés et baisses de rythme. Je crois qu'il doit pouvoir parler à beaucoup, car le deuil, le repli sur soi, la fuite du réel et le harcèlement sont des sujets sensibles que le film traite judicieusement - la plupart du temps. Il est porté par une héroïne cynique et mature pour son âge, qui n'hésite pas à affirmer ce qu'elle est, qui réplique quand on l'agresse (souvent). Le symbolisme n'est pas des plus original mais impactant.

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Vu le 08/09/2018

Eh bien... Je ne m'attendais pas à ça !

Certes le pitch annonce un peu la couleur : une petite fille qui fuit une âpre réalité pour s'engouffrer vers une destinée "exceptionnelle" au travers de plusieurs épreuves, teintées de créatures fantastiques, mais le film est beaucoup plus sombre que ce à quoi je m'attendais. Il y a un vraiment message social au-delà de la simple course de l'imaginaire en lieu de fuite pour le réel. Tantôt déroutant, tantôt fascinant, Le Labyrinthe de Pan est tant empreint de noirceur qu'il en devient poignant et happant. Je reste encore scotché...

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Vu le 15/09/2018

Dommage que Shyamalan ait autant décliné avec le temps, car il a si bien démarré ! ll s'agit vraiment d'un film précurseur lorsqu'on prend du recul par rapport au genre super-héroïque, qui allait devenir dominant au cinéma à peine après la sortie du film.

Le mythe super-héroïque est ici déconstruit sous forme d'un thriller froid, à l'ambiance pesante et terre à terre, incarnée par un Bruce Willis désabusé et distant, et un Samuel L Jackson dans un rôle moins épique et pourtant sincère, tous deux dotés d'un jeu à la justesse rarement égalée. C'est vraiment un récit pessimiste, presque briseur de rêves, et dont le twist complète le message (sans que j'aie su le deviner !)

Annotation :

Vu le 29/09/2018

Bof... Je m'attendais à un film parodique bien fun, au final j'ai juste eu un film lambda avec quelques passages drôles mais souvent ennuyant. Je n'ai rien contre Jesse Eisenberg mais son personnage est un cliché ambulant au parcours narratif dénué d'intérêt (il cherche à "pécho" et à "avoir une famille"... bonjour l'ambition des blockbusters américains lambdas). Heureusement que Woody Harrelson assure grâce à son charisme et que Emma Stone a quelques moments drôles, sinon il s'agit d'un road-movie somme toute classique, où les moments de bravoure sont trop rares. Et puis l'humour est trop aseptisée (ou américanisée) pour fonctionner sur moi...

Franchement, autant regarder Shaun of the dead dans le même genre, bien mieux maîtrisé.