Living in Paradise: '70s PUNK & NEW WAVE

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Ne cherchez pas avant, c'est ici que le punk commence. Bon, y a eu plein de trucs proto-punk dans les années précédentes, mais le genre débute réellement sur cet album frais et léger, qui montre bien que dès le départ, le punk flirtait avec la pop. Tous les morceaux sont déjà identiques, mais bien efficaces.

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De la même manière, le premier album de Blondie précède quasiment tout le punk et la new wave, avec un album qui réussit l'exploit de sonner comme le futur alors que c'est en même temps très rétro : ballade pop '60s, influences surf rock délectables... "X Offender" est le premier tube new wave, et pas des moindres.

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Le deuxième album des américains inaugure une recette à succès : on ne change rien. C'est donc la même chose que le premier album, mais c'est suffisamment frais pour être toujours aussi fun.

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Les Anglais de The Damned sont soupçonnés d'avoir sortis avec "New Rose" le premier single punk. Cet album fait en tout cas figure de classique avec l'énergie débridée d'un groupe unique à la variété autrement plus prononcée que la plupart des formations du genre. A noter l'autre tube "Neat Neat Neat", un "Feel the Pain" qui préfigure déjà d'orientations gothiques et la reprise finale décoiffante de "1970" d'Iggy & the Stooges renommée "I Feel Fine".

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Certes un classique du punk, il ne me parait néanmoins pas aussi marquant que les premier Damned et Sex Pistols, auxquels il ressemble d'ailleurs pas mal, avec un côté moins exubérant et plus politique. Mais bon, ça reste du pur punk anglais old school, de plus assez varié, donc c'est très bon.

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Sur ce premier album, le jeunot Elvis est encore très imprégné de l'ambiance des pubs où il a fait ses premières armes. Comme la pochette le laisse soupçonner, c'est encore également pétri d'influences rockabilly, mais on sent déjà une écriture géniale et des mélodies incroyables. Contient évidemment le classique blue eyed soul "Alison".

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La new wave à l'américaine est indéniablement plus arty que celle du Royaume-Uni, preuve en est avec ce groupe inclassable, frénétique et funky au chanteur alien. Leur tube intemporel "Psycho Killer" et son hilarant franglais est dessus.

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Oublions la réputation de boys band du groupe et ses deux singles surentendus (quoique toujours aussi monstrueux), les Sex Pistols livrent en 77 l'album punk qui envoie tout voler

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Pour moi leur meilleur album, les Ramones ne changent toujours rien avec ce troisième album, mais le côté pop est accentué avec des mélodies sucrées (à moins que le rose de la pochette ne trouble mes sens).

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Le punk cérébral des Anglais est encore bien rageur sur ce premier album bourré de titres courts et efficaces, avec notamment la perle "Mannequin".

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On entre ici dans le sous-genre du zolo, une new wave surexcitée, hybride et absurde. XTC n'est pas encore tout à fait rôdé et finit par faire un peu mal à la tête, mais à l'époque c'est un petit vent de fraîcheur.

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Débarrassé de ses racines rockabilly, notre Elvis donne libre court à son génie pop sur cette collection de tubes imparables. Une new wave excitée mais pas trop, on ne fait pas vraiment meilleur représentant du genre.

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La power pop du groupe de Boston ne vit que pour ces refrains tonitruants qui surgissent sur de gros riffs et des synthés jaillissants. Le Weezer des années 70.

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L'album culte du groupe affiche déjà le style new wave sur sa pochette : Converse, costard et cravate maigrichonne. Et malgré le mégatube disco "Heart of Glass", Blondie est ici plus new wave que jamais avec des guitares bien tranchantes (l'explosion punk "Hangin' on the Telephone" et son riff monstrueux).

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Elvis adoucit un petit peu sa formule pour son premier album avec The Attractions, groupe qui le suivra un bout de temps, mais c'est toujours la même perfection pop. Chaque morceau pourrait être un hit.

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Après avoir préfiguré du punk pendant 10 ans, Iggy a sorti deux albums de rock novateur produits par Bowie. Ce troisième album rentre un peu dans le rang en proposant un hybride punk/new wave gentillet, mais les compositions et l'ambiance sont suffisamment originales et intéressantes.

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Cette pochette pétaradante résume bien le délire années 50-60 du groupe d'Athens, Géorgie (aux USA, donc). Un rock surexcité et loufoque à l'influence surf très marquée et toujours délicieuse. Contient les tubes "Planet Claire" et "Rock Lobster", mais franchement tout se vaut.

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Avec ce troisième album, XTC commence à prendre de l'ampleur. C'est d'ailleurs "Making Plans for Nigel" qui l'ouvre, et permettez-moi de m'arrêter deux minutes sur ce morceau hypnotique au génialissime riff aérien. On tient là LE tube new wave ABSOLU et l'un des plus grands hits du pop rock, totalement imparable. Évidemment, le reste de l'album pâlit un peu en comparaison avec toujours ces titres surexcités qui finissent par filer un mal de crâne. Heureusement il se termine sur l'excellentissime "Complicated Game", beaucoup plus pessimiste.

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Cette compilation rassemble les singles et B-sides du groupe parus sur moins de deux ans, et le résultat est proprement indécent. TOUS les morceaux sont GÉNIAUX. Une vingtaine de variations sur la chanson d'amour malheureux au format radio de trois minutes. Avec autant de tueries, le pop punk passerait presque pour un genre respectable.

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Autant j'ai du mal à totalement m'enthousiasmer pour leur premier album, autant ce troisième essai me parait vraiment génial. Le groupe devient vraiment inclassable, entre punk rock, new wave et rock gothique. Il y a le tube pop punk supersonique "Love Song", " I Just Can’t Be Happy Today", un de leurs plus grands succès, et surtout les grandiloquents et carrément épiques "Plan 9 Channel 7" et "Smash It up".

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Ouin ouin, London Calling c'est pas du punk... Et alors ? Cette liste vise à montrer à quel point les frontières entre genres étaient floues à l'époque, et ce double album en est l'exemple parfait, puisqu'il va carrément chercher nombre d'autres influences à droite et à gauche, en particulier en Jamaïque, et compte également quelques morceaux rockabilly. Mais surtout, outre son morceau éponyme mythique, il se termine avec un immense tube new wave : "Train in Vain".

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Produit par un Phil Spector revolver au poing, cet album voit les Ramones agrémenter leur punk d'influences rock & roll et pop soul très '50s qui en font, au choix, une abomination d'un mauvais goût vomitif, ou bien une curiosité quasiment pop art.

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Vu le nombre de morceaux, on croirait à un double album, mais il ne dure même pas cinquante minutes. Elvis Costello y rend hommage à la northern soul et signe une vingtaine de petites pépites pop courtes et très variées. En effet, on ressort de l'écoute avec un sourire.

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Un classique du punk qui pourtant a un feeling très rock 'n' roll avec ses influences rockabilly et son orgue piqué aux Doors. Le son est génial et effréné, on ne fait pas un son de guitare plus punk que ça. Petite préférence pour un "Sex and Dying in High Society" quasi épique avec un synthé pas piqué des hannetons.

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Le 2 tone fait déferler sur l'Angleterre à la fin des années 70 la folie du ska. The Beat le mélange ici allégrement à la new wave avec un côté pop, rockab' et punk, pour un résultat qui sonne tout simplement super cool.

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Bon, les B-52's ne changent rien à leur formule avec cet album, mais leur son est si excellent qu'on ne pourrait le leur reprocher. Contient le tube "Private Idaho".

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The Damned sont pris de la folie des grandeurs... Un double album unique dont le premier disque forme un album "normal" et dont le second se partage entre un long morceau psychédélique et un enregistrement live. Le style est toujours à cheval entre punk, new wave et gothique, avec le tube épique "History of the World, Part 1" produit par... Hans Zimmer !

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Apparemment, le format double album ne suffisait pas à The Clash, et le reggae non plus. Alors ils sont passés au triple album, qu'ils ont remplis de country, dub, hip hop, funk, etc. Ça commence sur le surmégatube disco rap "The Mafnigicent Seven" au rythme implacable. Après, c'est un peu n'importe quoi, mais toujours réjouissant.

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Ce groupe punk anglais à l'imagerie clownesque livre ici un album bien rafraichissant aux fortes tendances pop. Il y a leur morceau culte "Viva la Revolution" mais surtout la perle pop punk "Mary Whitehouse" au refrain imparable.

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Un chanteur d'opera extra-terrestre sur des morceaux pop et new wave : ça ne ressemble à rien, c'est du Klaus Nomi. Un ovni total.