Livres à dévorer : Bouffe-papier, le type qui vomissait de l'encre.

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"Je n’ai pas couvert la guerre, je l’ai éprouvée, absorbée, vécue" Paul Marchand.
Chaque phrase de ce livre est un flambeau, chaque mot d'un calibre démesuré. à lire absolument.

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j'aurais tué père et mère pour avoir le droit de finir ce livre. j'en tremble encore.

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"This living hand, now warm and capable
Of earnest grasping, would, if it were cold
And in the icy silence of the tomb,
So haunt thy days and chill thy dreaming nights
That thou would wish thine own heart dry of blood
So in my veins red life might stream again,
And thou be conscience-calm’d–see here it is–
I hold it towards you. "

et bim.

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à boire et à manger pour l'âme et lui qui continue, à chaque putain de ligne, de me surprendre, de remuer la plume dans l'encre de ton Dieu tout mou, Vraiment, s'il ne devait en rester qu'un, je crois qu'il ferait partie voyage.

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Boule de Chat mortelle et chaude, comme de la lave.

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"Si le terme 'dévorer' du regard' eut un sens dans ma vie, ce fut bien ce matin-là. Mes yeux, en même temps éblouis et affamés, se nourrissaient, se repaissaient de la magnifique substance vivante qui leur était offert."

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Voilà, ça c'est de la littérature, putain.

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mon préféré des annales du disque Monde, largement. avec Tribulations d'un Mage en Auriant, mais c'est une autre histoire. Là, il est question de kangourous chelouds. Alors on ne dit pas non!

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Ce titre en mousse , qui lorsqu'on le comprend illumine nos carcasses.

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(Lu en version originale) Ce style de fou !!! Incroyablement bien troussé, sombre et passionnant.

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Fondre dans tes bras

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Kessel est un Dieu de l'écriture, du palpitement, de la vie, et j'aime son style à la mort, et ce livre là en particulier m'a fait chialer comme une madeleine, moi qui suis fan devant l'éternel de The Sky Crawlers (de Mamoru Oshii) Herbillon, l'amour, la guerre, tout se mélange et me dépasse, je plie mes jambes et m'incline tout entière, ce livre est un chef d'oeuvre.

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On s'y perd avec délice et effroi.

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J'suis sur la plage avec toi, les pieds sous le sable. J'essuie les lignes rouges qui glissent le long de ton coude avec ma langue. J'espère vraiment qu'on restera bloqué sur cette croûte flottante jusqu'à la fin des temps.

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Mon rêve : l'adapter au cinéma. J'ai quasi tout en tête. Quand vous voulez.

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"En vérité, Paul ne remuait jamais certaines laves de son âme. Ces couches profondes étaient trop précieuses et il craignait sa propre maladresse."

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les pages du livre sont moites de foutre et de mouille, je ne prêterai pas mon exemplaire !

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vénère!!

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Le goût de la musique au fond de ma bouche, avide, j'en redemande.

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'Plus on paie cher et plus on ingurgite de sueur et de salive en même temps que le plat commandé'

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Totalement conquise par le style, l'histoire, l'insondable consistance des personnages. J'avais commencé par Couleurs de L'incendie, parce que je ne peux jamais faire comme tout le monde, (une obscure affaire de destinée je vous promets) et ai eu le plaisir de mettre la main sur celui-ci en disque, l'histoire lue par l'auteur, et quel régal. Pour une fois qu'un prix Goncourt me plaît, c'est à marquer d'une plume bleue.

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Comment j'ai pu passer à côté d'un livre pareil ??? Une petite merveille de bout en bout. Bien crade et poétique comme il faut, mené d'une plume de Maître.

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Ce livre est incroyable, INCROYABLE je vous dis !!!!!! Des descriptions au mordant des dialogues, y'a pas un détail qui cloche. J'ai chialé de rire et de tristesse, pire, je l'ai même SA-VOU-Ré

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Druss, mon héros.

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ce mec est un taré.

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"Lorsqu'ils mangèrent, le mince croissant d'une lune de printemps montait déjà au ciel, projetant des ombres sur leurs mains. Les vanneaux rappelaient encore et la chouette poussait sa plainte au tronc caverneux du chêne"

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Bref et intense, comme une brise marine.

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Je suis restée scotchée de la première à la dernière page ! Une impressionnante plongée dans les Enfers paradisiaques d'une conscience déstructurée et ravageuse.

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Sublime

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l'âme incolore de ce pauvre damné imbibe les odeurs de bouffe comme un torchon humide pendu à la fenêtre d'un restaurant. Il m'a rendue folle de rage.