Ma "Wonderful" collection (partie 2 : le style Wonder).

Annotation :

"Little Stevie" (21 ans à l'époque, âge légal aux states) s'émancipe avec des textes plus graves tous écrits par sa lui-même (et Syreeta). Stevie a besoin de liberté artistique, il veut exprimer sa conscience sociale, et développer son propre style musical. Profitant du renouvellement de son contrat pour commencer à exploiter ses nouvelles intentions. Cet album de transition se distingue de ceux qui suivront par son manque de synthétiseurs(instrument qu'il commencera à expérimenter avec "Music of My Mind"). Il conserve tout de même (de ses albums précédents de "la période classique") une utilisation (sur plusieurs pistes) des musiciens de studio de la Motown (The Funk Brothers) , et fait aussi usage d'orchestres à cordes. Cependant, on ressent vraiment la distinction avec ceux-ci, et son approche futuriste. De plus, il y a une chanson pour chaque goût, allant de l'apaisante "Think of Me as Your Soldier", au funk cru de "Do Yourself a Favor", en passant par le pop "If You really...", ou l'angoissante "Never Dream..." chanson soul pleine de chagrin. Un album ambitieux qui souffre de sa comparaison avec l'album conceptuel "What's Going On" de Marvin Gaye, bien mieux écrit (une réussite totale).

Coup de cœur : "Take up a Course in Happiness".

Annotation :

Avec cet album, Stevie commence réellement ses expériences de funk-stylie-Wonder. A la pointe de la technologie musicale, Stevie va désormais utiliser le synthétiseur (sans jamais tomber dans la musique synthétique, pour mon plus grand plaisir). Ses ambitions musicales s'en retrouvent décuplées. Il joue d'ailleurs quasiment tous les instruments sur l'album (à l'exception du trombone et de la guitare). C'est l'oeuvre unifiée d'un seul homme (sa première) !

Coup de cœur : "I Love Every Little Thing About You".

Annotation :

La liberté musicale acquise (en partie grâce à son collègue Marvin), lui permet de créer un album aux sonorités inhabituelles en utilisant des instruments tels que le clavinet, les pianos électriques, et les synthétiseurs à la place des orchestres à cordes utilisées dans les productions plus conventionnelles. Les paroles gagnent en fluidité, ressortent moins compliquées, et l'émotion gagne en intensité. Du funk "made in Wonder" comme "Superstition", et des ballades !

Coups de coeur : "You and I" et "Blame It on the sun".