Mes animes - Automne 2017

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11/22
Priorité : haute.
Note temporaire : 10/10.

L'arc en cours est incroyable. Le harcèlement scolaire est un thème assez récurent dans la japanimation mais 3-Gatsu le traite avec une intelligence rare, le représentant dans toute sa complexité. Les personnages gagnent en profondeur dans cette histoire, notamment le héros qui a bien évolué depuis le premier épisode, ça induit une nouvelle dynamique à l'anime, plus optimiste malgré le thème sombre de ce début de saison. L'animation est toujours au top elle aussi, bref c'est un sans faute.

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12/??
Priorité : haute.
Note temporaire : 10/10.

Regardez cet anime. La saison 1 est un chef d'oeuvre anormalement méconnu par chez nous. Osomatsu-san, c'est un style graphique original, des persos bourrés de vices, des doubleurs de qualité et un humour sans limite qui ne cesse de surprendre épisode après épisode.

La saison 2 est excellente jusque là, aussi drôle et cynique que la précédente, avec quelques blagues méta bien senties et des Matsu dont on découvre une nouvelle facette. Il y a bien quelques passages moins réussis mais c'est inévitable dans une comédie over-the-top comme celle-ci.

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12/12

Une oasis de bonheur dans un monde désolé. J'aime les slice of life pour leur capacité à trouver du positif dans toute situation, celle dans laquelle se trouvent les deux filles est d'ailleurs particulièrement précaire. Les héroïnes manquent pas de balancer quelques répliques étonnamment profondes questionnant le monde qui les entoure.

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12/12

Depuis l'excellente surprise que fut Flying Witch, je jette un oeil à ce genre de slice of life dans l'espoir d'y trouver + qu'un anime moe racoleur. Et visiblement j'ai bien fait. Konohana Kitan est un anime "feel good" à la fois drôle et mignon. Les décors et l'animation y sont pour beaucoup, ça se joue parfois sur des détails, comme les personnages remuant la queue ou une vendeuse de maneki-neko adoptant la même pose que ses figurines. L'anime prend le temps de développer ses personnages, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce genre de slice of life.

Tout n'est pas parfait cela dit, on n'évite pas l'habituel fan service dans le onsen par exemple. L'extrême gentillesse/naïveté de l'héroïne, ainsi que la voix aigüe de nombreux personnages peuvent aussi agacer par moment.

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11/11

L'anime développe un propos intéressant sur la technologie et les utilisations radicalement opposées que l'on peut en faire, avec un héros qui protège et soigne tandis que son antagoniste trouve des moyens toujours plus efficaces de tuer. J'aime l'ironie dans le fait que Inuyashiki retrouve un peu de sa dignité humaine en devenant un cyborg, et tous les questionnements autour de ça, de ce qui fait de nous un être humain, en revanche je ne suis pas convaincu par Hiro dont le développement est plus marqué mais très inégal. Ses motivations sont parfois floues voire incohérentes.

Techniquement, c'est pas ouf. L'animation, que ce soit en 2D ou en 3D est assez dégueulasse et je suis pas fan du doublage, même si le choix d'acteurs live pour les deux persos principaux est un parti pris respectable.
Pour finir, certaines scènes violentes sont prolongées plus que de raison.

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12/12

Je suis pas convaincu par cette adaptation. Le concept de base est génial mais l'anime n'en fait pas grand-chose, il n'instaure pas d'ambiance, ne pousse pas à la réflexion et ne parvient pas à créer des interactions crédibles entre les personnages. Seule une poignée d'épisodes réussissent à installer un malaise en jouant sur le flou entre le bien et le mal, avec Kino en électron libre.

C'est ce que j'attends de la série, et ce que faisait la première adaptation. Je sais, c'est injuste de comparer les deux animes, d'autant que celui de 2003 n'est pas toujours fidèle au matériau d'origine, mais il n'en demeure pas moins pertinent. Que ce soit les couleurs, la musique, le chara-design ou le doublage, la réalisation globale de l'anime renforçait l'ambiguïté morale du scénario et forçait le spectateur à questionner ce qu'il regardait. Là, on est plutôt sur de la SF un peu vide qui privilégie l'action à la réflexion. Ça a le mérite d'être divertissant.

Annotation :

12/12

L'anime est en apparence très classique, on y suit un petit groupe de lycéens archétypaux qui sont tous amoureux les uns des autres... Mais Just Because! laisse vivre ses personnages, c'est avant tout un slice of life avec ce que ça implique de situations et dialogues anodins -souvent drôles-, qui contribuent à rendre les persos plus réels.

Hélas plus la série avance, plus l'intrigue amoureuse est mise en avant, or elle est d'une banalité sans nom. Triangle amoureux, non-dits, malentendus, je n'ai pas vu énormément de romances mais j'en ai déjà marre de tous ces clichés. Cerise sur le gâteau, le couple principal est composé des deux persos les plus agaçants de la série, particulièrement Mio qui ne sait pas ce qu'elle veut et fait la gueule dans 90% des scènes où elle apparaît.

Annotation :

12/12

L'anime est doté d'un univers magnifique et mystérieux qui n'est pas sans me rappeler les productions Ghibli, notamment "Le Château dans le ciel" et "Nausicaä". La musique est au niveau des dessins, jolie et envoutante, l'anime a quelque chose de poétique mais une intrigue sombre malgré tout.

Le tout est malheureusement gâché par des personnages ultra archétypaux et une overdose de bons sentiments rappelant sans cesse que nous avons affaire à un shoujo. En bref : c'est niais putain ! Ça chiale à chaque épisode, les persos sont d'une gentillesse stupide, et les ennemis d'une froideur et d'un sadisme tout aussi ridicules. Y'a aucun fond et tout le drame de l'anime repose essentiellement sur ce manichéisme absurde.

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8/24

L'épisode 6 était abominable, avec de nouveaux persos insupportables et cette relation amoureuse tordue entre Chise et Elias qui ne me plaît décidément pas. Il y a de bonnes choses dans cet anime, l'animation, la musique, quelques scènes très jolies mais j'ai pas accroché. Quelque chose sonne faux, je ne suis pas réceptif à la vision de l'amour et de la beauté que transmet cette série, je ne ressens rien pour les personnages. J'insiste pas.

Annotation :

3/12

La 3D est intéressante, l'univers intrigant, les personnages décevants. L'héroïne est une bonne à rien qui emmerde les gens compétents autour d'elle et rejette la seule tâche qu'on peut lui confier... Les autres filles sont bêtes et/ou méchantes et l'amitié naissante entre l'héroïne et l'une d'elle est forcée. L'épisode 3 se termine sur un twist prometteur mais je vais en rester là.

Annotation :

2/12

Je reste sur ma première impression : osef. Ce n'est ni bon ni mauvais, c'est plat et prévisible. Le name dropping est lourd et les personnages sont des caricatures d'otakus, avec ce que ça implique de débats nuls. Une comédie/school life lambda.

Annotation :

3/?
Juuni Taisen souffre d'un cruel manque d'enjeux, la faute à des persos mal gérés. Ce sont des tueurs sanguinaires qui participent de leur plein gré à une battle royale, les flashbacks les rendent encore plus inhumains et aucun d'eux n'est désigné héros, on navigue donc de personnage en personnage sans ressentir la moindre empathie pour eux. Résultat, pas de tension ni de suspense puisqu'on doute bien qu'ils vont tous se trahir mutuellement. Je comprends pas trop ce qu'essayait d'accomplir l'anime, il aurait pu être un beau défouloir gore mais les scènes d'action, plutôt cools, se font rares.

Annotation :

1/??

La réalisation est originale mais l'esthétique globale est un beau bordel, les dessins sont surchargés. J'accroche pas non plus au ton enfantin de l'anime, qui se présente comme un magical girl un peu loufoque. La suite se fera sans moi.

Annotation :

1/??

C'est assez vulgaire comme je le craignais, avec des monstres hideux, du sang, des muscles, des boobs, des têtes de mort, une grosse bécane et de la musique omniprésente qui prend vite la tête. Côté animation, tout n'est pas à jeter mais la caméra tremblante se déplace en permanence pour rendre l'action dynamique, si bien qu'on chope un mal de crâne à essayer de comprendre ce qui se passe...

Bref, un anime de bourrin.

Annotation :

1/??

Nope, nope, nope. Terminer le premier épisode a été douloureux... Le héros est insupportable, je déteste cet archétype du mec d4rk qui envoie chier tout le monde parce qu'il a peur de souffrir ou de les faire souffrir, même s'il a d'excellentes raisons d'être perturbé. Les persos secondaires sont tout aussi chiants et le début de relation amoureuse est ultra-forcé, c'est clairement un prétexte pour donner une motivation supplémentaire au héros. Bref, l'absence totale de subtilité dans la caractérisation des personnages ne laisse présager rien de bon en ce qui concerne la suite de l'anime.

Annotation :

1/??

C'est de la merde. En lisant le synopsis sur une prison pour cyber-addicts, j'espérais une sorte de dystopie questionnant notre rapport au virtuel. J'étais loin du compte. Le premier épisode est raté à tous les niveaux : c'est moche, insultant envers les gamers et la narration est catastrophique. Les scènes n'ont aucun liant entre elles, le héros se retrouve par exemple à fuir vers le toit alors qu'il était entouré d'instructeurs féroces quelques secondes auparavant. Instructeurs qui tabassent tout le monde sans raison mais ne le punissent pas pour ce sérieux écart. Le héros est pathétique et les tentatives d'humour le sont également. Bref, il n'y a rien à garder dans cet anime.