Mes jeux PS2 : je les ai acheté, je les ai (presque tous) terminé, et je vous donne mon avis en quelques lignes.

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L'épisode de la déception. Pourtant, 10 ans plus tard, les souvenirs restent majoritairement agréables (qualité graphique, histoire originale, durée de vie faramineuse, doublages excellents), mais toujours demeure la frustration de voir la série "Final Fantasy" marquée dès l'épisode X par une profonde linéarité, tuant l'un des plus grands atouts que la saga avait sur l'ensemble des jeux vidéos. Ce que deviendra SquareSoft suite à sa fusion avec Enix en est, hélas, la bien triste résultante...

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Une fois accepté l'idée que Final Fantasy X-2 n'est pas "tout à fait" un Final Fantasy, on se laisse très vite prendre par cet à-côté loin d'être désagréable voire même plutôt rafraîchissant même si le concept s'avère très vite limité. Un FF pour le plaisir en attendant l'épisode XII.

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Un Final Fantasy aussi audacieux qu'ambitieux dont le principal défaut est d'être sorti sur une PlayStation 2 alors que la PlayStation 3 venait de sortir. Le renvoi de Matsuno a rendu la seconde partie du jeu moins dense que la première, mais on sent tout le potentiel du titre tant ce qui a été fait s'avère dantesque. Les ajouts voulus par Square Enix (notamment les deux personnages principaux) sont hors sujet tant on sent que Matsuno était dans le vrai. Enfin bon... Square Enix n'en était qu'au début de sa descente dans la médiocrité et, pour écrire ces lignes en 2015, je peux d'autant plus l'affirmer qu'on a vu de quoi il en retournait ces dix dernières années...

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Mon jeu PS2 préféré, tout simplement. Là où FFX et FFX-2 ont failli, DQVIII a su me surprendre et me prouver que, parfois, c'est effectivement dans les vieux pots que l'on fait la meilleure soupe. De fait, malgré la rigidité de son gameplay daté et la candeur du scénario, la magie opère et donne à la série ses lettres de noblesse en Europe. Rien que ça.

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MGS3, c'est avant tout l'un des meilleurs scénarios jamais écrits pour un jeu vidéo. Le combat final et la séquence qui s'en suit sont absolument renversants. Cet épisode ne souffre au fond que d'un gameplay trop rigide pour être aisément accessible, d'autant que la caméra placée au-dessus du personnage ralentit bien plus l'action qu'elle ne la dynamise. C'est cependant bien peu de choses en comparaison des immenses qualités de la saga initiée par Kojima !

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MGS3, mais en (beaucoup) mieux. Ni plus, ni moins.

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Tout simplement le meilleur épisode de la licence. Silent Hill 2 pousse l'expérience du survival-horror jusqu'aux tréfonds de l'âme humaine et y ramène la part du diable qui se cache en chacun de nous. Un jeu à savourer tard, le soir, dans le noir, avec pour seule compagnie l'angoisse qui vous accablera à mesure que vous progresserez dans cette ville à la fois étrange et fascinante.

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J'ai beaucoup aimé Devil May Cry qui a été l'un des premiers jeux que j'ai acheté sur PlayStation 2, au moment de sa sortie. Après, il faut admettre que le concept s'épuise vite et qu'on en a très vite fait le tour. Plaisant donc, mais répétitif également. Ce pour quoi je n'ai même pas acheté Devil May Cry 2, 4, et son reboot.

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J'ai beaucoup aimé ce Gran Turismo mais uniquement pour ses courses de rallye. Le reste ressemblait trop à ce qui avait été fait sur Gran Turismo 2, du coup je m'y suis très peu intéressé.

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Légère déception que ce Tekken 4 qui a eu la lourde tâche de succéder à un troisième épisode de toute beauté. Néanmoins, Namco rattrape le coup après un Tekken Tag Tournament anecdotique et remet la licence sur les rails, en attendant l'épisode ultime.

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Le Tekken parfait. Incroyablement beau (quelle claque !), doté d'un mode histoire étoffé (belle idée ces cut scenes qui hélas disparaîtront dans Tekken 6), de nouveaux persos originaux et intéressants, une durée de vie pharaonique... Rien à redire, il reste le Tekken qui m'a le plus scotché devant mon écran.

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Ma note parle d'elle-même : c'est de loin le Soul Calibur sur lequel j'ai le plus tripé. Seul le bug de sauvegarde venait lourdement entacher la joie de parcourir se titre pour tout y débloquer, mais pour le reste, c'est une tuerie sans nom.

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Si Pro Evolution Soccer n'a pas su prendre le pli des consoles de nouvelle génération, Pro Evolution Soccer 3 met enfin la licence de Konami dans le droit chemin même si les imperfections sont encore terriblement nombreuses et les mécanismes pas suffisamment huilés. On retiendra de ce troisième volet qu'il reste celui dont les corners aboutissent le plus souvent à une action dangereuse, ce qui n'est pas un mal en soi en comparaison de Fifa.

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Les Tenkaichi ont excellente réputation et ce second volet nous rappelle que celle-ci est amplement méritée. Jamais Dragon Ball n'avait trouvé pareil écrin depuis les épisodes parus sur Snes, et jamais par la suite la saga n'arrivera aux chevilles de cette trilogie. Jouer & comparer Tenkaichi 3 et les DBZ parus sur PS3 pour s'en convaincre.

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On ne l'attendait plus, et pourtant Konami l'a fait en 2004 : parvenir ENFIN à nous livrer un grand épisode de Castlevania en 3D. Ce Lament of Innocence, bien qu'imparfait, est un véritable petit bijou dont l'ambiance et l'histoire vous resteront longtemps en mémoire. A placer au firmament de la série aux côtés des Symphony of the Night et autres Simon's Quest.

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Très belle résurrection de la licence "Tomb Raider" opérée par Crystal Dynamics qui, sans changer les fondements de la saga, lui permet de trouver un second souffle à tous les niveaux. Seul bémol : la grande difficulté qui faisait le challenge des Tomb Raider disparaît en même temps que le jeu gagne en souplesse et en accessibilité. C'était peut-être passer un peu trop d'un extrême à un autre.

Annotation :

A la base, un remise à neuf d'un concept classique de beat'em all mâtinée d'exploration / aventure sauce dynamique & combos à gogo. A l'arrivée, une réalisation MTVesque du plus mauvais goût quand bien même correcte et cassant tout ce qui faisait le charme de la licence.