Mes lectures (BD)

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Le dessin est magnifique et retranscrit une atmosphère terne et brumeuse totalement adaptée à la réalité d'un régime totalitaire, uniquement rompue par les apparitions majestueuses de V. L'histoire de son côté est forte et glaçante, et donne à réfléchir sur certaines décisions politiques autour de la surveillance qui sont prises actuellement. Le seul défaut que je trouve est que j'ai ressenti une certaine confusion autour des personnages des "méchants" et leurs rôles exacts, étant donné qu'ils se ressemblent tous. Peut être qu'une deuxième lecture sera bénéfique pour clarifier le tout. Mais sinon c'est un immanquable.

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J'ai découvert les trois premiers albums de cette série quasiment d'une traite, et si je trouve qu'il comporte d'excellentes idées, notamment les parties avec le moins d'actions concernant les rapports de Largo avec les directeurs de firmes, je trouve dommage de vouloir à tout prix idéalisé Largo en un espèce de Bruce Wayne baroudeur et séducteur alors qu'il y a beaucoup de choses à raconter sur la découverte par ce jeune homme de cet univers de requins. Certaines scènes sont ainsi proches du grotesque et plombent totalement le récit (la vieille actrice, le terroriste écolo...). À continuer éventuellement un jour.

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J'ai connu Druuna grâce aux critiques de Fatpooper, et je dois avouer que ce n'est pas le scénario qui m'a attiré en priorité, mais plus la plastique absolument parfaite de Druuna. En revanche, après lecture j'ai été agréablement surpris par l'histoire et l'univers développé, ultra travaillés, qui posent parfaitement les bases du monde post-apo dans lequel vivent les personnages et m'a donné envie de continuer à suivre la série alors que j'étais venu à la base essentiellement pour me rincer l'oeil. Par contre, c'est le potentiel érotique de l'oeuvre qui m'a un peu déçu, presque en décalage avec le reste du récit et surtout ultra glauque et malsain (viols, prostitution en échange de médicaments...). Reste que le dessin est magnifique et Druuna est un pur régal pour les rétines..

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Quand on regarde d'abord une adaptation cinématographique d'un livre ou d'une BD, et qu'on lit par la suite l'oeuvre adaptée, il est souvent difficile de s'ôter de l'esprit les visages des acteurs, ou encore la retranscription des situations telles qu'on se les rappelle. Ainsi, j'ai en ce qui me concerne adoré le film d'Edgar Wright et la performance de la plupart des acteurs de son film, qui est par ailleurs très fidèle au matériau d'origine, mais Scott Pilgrim : Precious Little Life a malgré tout réussi à vraiment me bluffer. Ce comic se lit d'une traite et les dessins et l'univers développé sont superbes, bien que d'une simplicité assez désarmante. J'ai en plus beaucoup ri alors que je connaissais déjà la plupart des vannes grâce au film. Enfin je précise que je me suis procuré l'édition couleur sortie récemment, et qui, en plus de mieux convenir à l'univers de Scott Pilgrim que le noir et blanc, est absolument sublime.

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Toujours l'édition colorée et toujours aussi magnifique! Beaucoup de plaisir à la lecture parce qu'à l'inverse du premier volume Edgar Wright a très peu pioché dans celui-là pour son adaptation, ce qui nous permet de découvrir plus en détail la vie de certains personnages et c'est un pur régal.

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Toujours un bonheur.

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J'aime autant que les autres mais je mets 9 au lieu de 8 histoire de faire quelques variations. Et puis bon autant de constance dans le cool, ça mérite +1.

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Volume très beau et à la noirceur inattendue. En effet, la vie de Scott, tellement idyllique dans les premiers volumes, est ici peu enviable, notamment dans la solitude et l'égoïsme qui transpirent du personnage, pourtant tellement attachant.

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Visuellement, probablement le Scott Pilgrim le plus beau. La seule raison qui m'empêche d'élever la note est le personnage de Gideon, transparent et moins bien traité que dans le film.

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Testé par hasard sur les bons conseils de l'émission "Nexus VI", c'est le premier manga dans lequel je me lance, et c'est une très bonne surprise. Le dessin est fin et fourmille de détail, et le scénario se concentre d'abord sur le personnage principal afin de nous le présenter et de se lancer dans le gros du récit post-apo dans les volumes suivants. Bref, du très bon, et les dernières pages sont glaçantes...

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Structure assez étrange, avec des changements d'ambiance assez déroutants entre le début et ses passages angéliques chelous, New York ambiance slasher / silence des agneaux et la fin retour aux sources sanglant. Perso c'est cette dernière partie qui m'a totalement conquis, ça se lit d'une traite et c'est à couper le souffle.

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Le dessin et les détails sont toujours aussi bluffants (d'autant plus qu'il y a énormément de foule dans cet épisode). On regrettera simplement quelques incohérences, et une histoire qui avance vraiment à petit pas.

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Un sacré tour de montagnes russes, avec des jolis moments de bravoure et des personnages complètement tarés. Là est la véritable force de Preacher, les personnages, tous fous à lier, et superbement présentés par les dessins et les dialogues, parfaits. Les origin's story de Cassidy et du père de Custer sont intéressantes, mais bizarrement amenées (notamment celle de Cassidy, qui conclut ce volume, niquant ainsi toute la tension accumulée auparavant). Certains passages ou enjeux peuvent sembler également un peu confus mais globalement c'est du très très bon.

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Les premiers chapitres (origin story de l'ange de la mort avec une ambiance western à tomber + un chapitre de la vie de Cassidy avant sa rencontre avec Cluster) sont tellement puissants et la fin du livre 2 était tellement haletante que ce livre 3 est presque une déception. L'impression que la suite du livre n'est pas à la hauteur de son début (même si ça reste très cool), la faute à un triangle amoureux foireux et un personnage féminin qui commence à être franchement nul et relou, dommage. J'attends quand même la suite avec impatience.

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Pas mal de qualités, dont un univers posé très rapidement, une intrigue qui démarre tambour battant sans aucune pause et une volonté de créer une mythologie sans prise de tête, ce qui encourage grandement la suspension de notre incrédulité. Pourtant, difficile de ne pas se poser de questions devant ces règles assez étranges et ce monde des morts, dont l'univers est à peine effleuré. Enfin le gros reproche que je peux faire concerne le personnage de Light, dont le nom est con, dont la figure est clichée au possible et dont la personnalité est totalement abjecte (ceci dit sans cet aspect, difficile de faire avancer l'intrigue aussi facilement). J'ai quand même envie de découvrir la suite avant de me faire un avis définitif.

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Je suis dur parce qu'il m'a saoulé ce tome. Putain on a 3 chapitres d'une tension absolument hallucinante, on pense que l'intrigue avance, mais après on repart dans ce triangle amoureux à la con. Et puis comble de la frustration, on finit avec une origins story où les 2 consanguins du tome 1 sont traités comme des superhéros. Celle de tête de fion et Starr ça passe, mais la dernière, c'est non.

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Super intéressant parce que si le Joker est le personnage principal, ce sont les questionnements de Batman qui sont traités dans cette BD, et notamment une peur véritable envers son ennemi. De ce point de vue c'est passionnant parce que l'homme chauve-souris sent qu'il peut à tout moment tomber dans le piège de la folie que lui tend le Joker, et cette peur transparait dans chacune de ses paroles, ce qui rend l'oeuvre glaçante. J'ai peut être un poil plus de réserve concernant l'origin story du Joker, mais dans l'ensemble c'est du très bon.

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Yes, ça décolle vraiment et ça ne fait pas semblant. Il y a enfin quelque chose de nouveau qui est proposé concernant les zombies à travers le personnage de Hiromi et ses visions de cauchemar, et l'arrivée des héros dans le groupe de no-life sur le toit est plein de promesses.

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Curieux parce que "I am a hero" a toujours pris son temps pour décrire la moindre action, alors qu'ici les évènements s'enchainent à une vitesse et une intensité folle. Un sommet dans la série.

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Bon c'est l'inverse de ce que je disais plus haut, le rythme ralentit subitement puisque dans cet épisode il se passe très peu de choses. Les filles prennent une voiture et Hideo tire sur des zombies depuis un pont, voilà. Allez le dessin est toujours nickel et la fin avec le petit est très belle.

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Hormis une petite escale curieuse à Taiwan, rien de bien neuf dans cet épisode, c'est toujours précis et ciselé, mais il ne se passe pas grand chose, et la fin est inutilement gore.

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Premier bilan au bout de 10 tomes, le développement du personnage d'Hideo est la grande réussite de ce manga, de même que l'ambiance créée et la précision du dessin, à coupper le souffle. Par contre l'intrigue tourne méchamment en rond, et ce n'est pas la fin avec les nouveaux persos qui me donne franchement envie. J'ai quand même envie d'aller au bout, pour le personnage d'Hideo et pour Hiromi aussi bien sûr, premier zombie qu'on apprend à connaitre dans l'histoire du genre.