Michael Bay

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Même si le but de ma soirée était de regarder un truc sans trop le regarder, j'ai quand même passé plus de temps à penser à ma journée de travail qu'a regarder ce film, et même en m'efforçant d'essayer de maintenir mon attention, mon cerveau ne pouvait s'empêcher de penser à autre chose.
Après à sa décharge, le film s'assume plutôt bien, mais bon sang que j'ai du mal à me divertir devant ce genre de chose.

PS: Mention spéciale au personnage interprété par Tena Leoni, probablement écrit par une poule, je vais me renseigner à ce sujet :)

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Calvaire que de constater, 15 ans plus tard, à quel point Rock est d'une inconsistance et d'un inintérêt flagrant.
Et même si globalement l'ensemble peut paraitre très efficace, j'ai vraiment peiné à m'accrocher à quelque chose.
C'était la dernière fois pour ce film, sans rancune Bay.

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Blockbuster léger, bien rythmé et efficace, qui a le mérite de ne franchir la barre du ridicule absolue qu'après son 16ème anniversaire, sauf handicap profond.

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Michael Bay a une capacité naturelle et incroyablement efficace a tourner ses films afin de les rendre habilement absorbable par les cerveaux encore malléables des 14/18 ans, tout ceci avec la banane, bien évidemment.
Avec du recul, l'effet kiss cool rend le truc plutôt ingérable, voir insupportable, et il m'aura fallu 3 soirées pour terminer ces 3h de bisous sans la langue, même si pour le coup l'attaque en elle même semble plutôt convaincante.
C'était dur mais j'ai réussi.

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Je pense que Bay a pris la bonne tangente avec cette suite.
2h30 de tout et n'importe quoi, avec un Smith plus beau que jamais, quelques gags réussi, et surtout de l'action non stop avec une réelle volonté de filmer avec un peu d'originalité.
Les amateurs du genre devront se régaler, pour peu qu'il y en ai.
:)

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Au regard de la filmo de Bay, The Island fait quand même office de chef d'oeuvre.
Bizarrement quand y a plus Bruckheimer ça semble moins débile et moins pré-ado (même si...).
Le casting est bon, la musique aussi, ce genre de scénario fait souvent mouche, et Bay prouve encore une fois qu'il est un spécialiste des scènes d'actions, scènes impressionnantes même si le film aurait gagné en intérêt sans ces dernières, mais ça faisait partie du package, faut faire avec.
Une première heure fort sympathique, une deuxième un peu trop tirée par les cheveux, mais globalement, c'est quand même extrêmement efficace.

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A 24 ans en pleine cinéphilie, au cinéma un peu forcé par un copain bourrin, c'est juste pas possible, 10 ans plus tard en pleine maturité, avec des enfants, non plus.

Mais hier soir me suis dit "Tiens je vais lancer Autobots VS Decepticons" et... dans cet état d'esprit, ben c'est bien passé dis donc.

2 raisons aussi, j'aime bien Shia Labeouf, en général déjà mais il est pimpant dans le film et apporte de la fraicheur, et aussi, y a quand même un travail numérique qui m'impressionne assez beaucoup là-dedans.

Petite question également, un film tiré d'une franchise Hasbro... sérieusement c'était possible de faire mieux que ça ?

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Ma première réaction à la fin du film a été "Oui bon pourquoi pas".
Cette nouvelle réalisation de Bay se laisse regarder sans grand intérêt, mais sans jamais devenir désagréable.
L'absurdité consenti du scénario fait décrocher quelques sourires, notamment grâce à la présence d'un Dwayne Johnson toujours aussi intéressant à regarder jouer.
Alors oui bon... pourquoi pas!

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J'étais parti pour mettre un gentil 6/10 devant le sérieux et la propreté académique du traitement du film, avant que ce plan moisis du missile du mortier, à la Pearl Harbor, ne me plombe mon jugement jusqu’à la fin.
De toutes façons, en tout et pour tout, ou juste globalement, 13 hours ne sert et/ou ne servira pas à grand chose, et Bay doit bien le savoir.

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Je suis pas trop embarrassé de le dire, mais Michael Bay est probablement le meilleur amplificateur de divertissement d'action qui existe.

Malheureusement pour moi, après avoir survécu à l'épilepsie du premier 1/4 d'heure, j'ai pas vraiment été réceptif à cette histoire de "contrat pour l'humanité", et même si j'étais dans l'humeur de boire un cactus en me touchant la pine devant ce genre de chose, y a rien d'intéressant qui s'est formé dans aucun recoin de ma personne.

L'air de rien j'ai un certain respect pour ce genre de foutoir névralgique, mais y a toujours un mix qui le fait pas pour moi quand je regarde un Bay, et je me retrouve encore à mettre une note foireuse en me disant que je regarderai quand même le prochain.

Peut-être un jour j'arriverai à mesurer l'intérêt de toute cette connerie, c'est vrai aussi que je pourrais m'en foutre mais j'y arrive pas.

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Vrai débat méta-psychologique : Comment ne pas accepter qu'un vertébré lambda puisse se gargariser devant 2,5 hectopascal de couilles ?

Un peu de poudre dans chaque narines et en 5 minutes on est déjà en train de s'enfoncer un levier de vitesse dans la gorge, sans même se demander si le retirer un jour est une bonne idée.

Après tout c'est tout un art d'utiliser le budget annuel du cinéma Français pour le nombre d'habitant du Burkina Faso en dommages mécaniques, probablement même que le chien de la casse est devenu une institution aux États-Unis.

Les doigts jaunissent car la cigarette allumée n'atteint jamais la muqueuse, si y a pas 1 gramme et demi d'alprazolam sur l'étagère c'est comme essayer de dormir la tête enroulée dans de la laine de verre, Tony Scott a d'ailleurs dû se suicider après avoir vu le film dans un palantir.

Ça fait 20 ans que le type il sniffe de la taurine, la vraie question est : Qui est capable de nos jours de réaliser ça sans appeler sa mère pendant le tournage pour avoir un peu de réconfort ?

Foutre film, je vais m'enfoncer un foret de 4 dans l'oeil avant de me mettre à penser que autant c'était bien.