Mon Flop 1976

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Le meilleur de ma parenthèse Chabrol pour la fin avec ce truc que Claude Chabrol lui-même, accompagné de son humour et de sa lucidité légendaires, considérait comme l'un des trois plus mauvais films de l'histoire du cinéma. Il était un peu présomptueux mais nul doute on a bien affaire là à une énorme daube d'où seule surnage Stéphane Audran, qui savait tout jouer, même les choses les plus improbables.

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Je suis vraiment une grosse grosse feignasse, dès qu'il y a trop d'action je décroche. Et pourtant le face-à-face Bébel / Cremer, ça le fait grave...

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Un film à l'image de Gainsbourg, malsain, littéraire, provocateur, dérangeant et poétique.

Malheureusement le génie musical n'était pas un grand cinéaste, et c'est criant tant il peine même à placer sa caméra. Par contre il est émouvant de constater que quand il s'agit de capturer sa muse, troublante Birkin, l'objectif se fait soudain doué.

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Une bien belle m..., presque un pléonasme quand on parle de Jeannot Szwarc.

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On sent Barbet Schroeder tenté de surfer sur le Gérard Depardieu des "Valseuses" sorti à peine deux ans plus tôt. Malheureusement le mariage entre la "décontraction du gl..." et la représentation du SM se fait plus que difficilement, ainsi que celui entre le Gégé et la Bulle, merveilleuse actrice, et surtout trop élégante pour trouver réellement sa place ici.

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Tobe Hooper tente de nous refaire le coup des freaks, des bouseux dégénérés, mais si on comprend très vite que cette fois le quinzième degré sera convoqué ça ne fonctionne pas. Peut-être juste parce que c'est une bouse qui ne parvient jamais à se hisser à la hauteur du nanar qu'il se promet d'être durant les 15 premières minutes.

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On parle rarement de la Jeanne Moreau réalisatrice, et ce n'est peut-être pas si étonnant car ces trois films paraissent bien modestes comparés à ce que la dame savait offrir en tant qu'interprète.

Comme régulièrement avec les actrices et acteurs c'est de son métier qu'elle a voulu parler dans sa première mise en scène, et s'il y a quelque chose, une ambiance, le film ne semble pas vraiment savoir où il va, ne jamais réellement démarrer. Jeanne Moreau est également devant la caméra, et là forcément elle est excellente.

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Si le sujet est formidablement subversif le traitement est quant à lui d'une grande sagesse. Probablement Sébastien Japrisot aurait-il dû laisser un vrai cinéaste se charger de l'adaptation de son roman...