Mon Flop 1984

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http://www.senscritique.com/liste/Mr_Sergio_Gobbi_prince_du_navet_injustement_oublie/85183

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C'est fascinant, à chaque fois que je découvre un nouveau Lelouch je m'attends à le voir atteindre le sommet du ridicule. Et là en mélangeant ses horribles tics au genre fantastique il tutoie les étoiles.

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Faussement perché, du n'importe nawak volontairement n'importe nawak, jamais drôle = Un nanar qui n'en est pas un, juste une m....

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Quel c.. mais quel c.. j'ai regardé ce truc à jeun, résultat : le peu de neurones qu'il me restait y sont passés.

Michael Mann tu me dois donc un cerveau (même un d'occasion ça fera l'affaire), et Tangerine Dream merci à vous de me faire parvenir dans les plus brefs délais de nouveaux tympans !

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Voir aujourd'hui ce film typique d'un certain cinéma français des années 80 fait mal à la tête tant il est daté, prétentieux, littéraire, faussement provocateur.

On y a le verbe haut, mais Jane parle bas, le sein à l'air, Maruschka, sublime Maruschka, on éructe, on hystérise, Doillon fait du Beineix...

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Je n'étais encore jamais totalement passé à côté d'un film d'Alain Resnais mais pour une première je l'ai fait dans les grandes largeurs. Passée l'introduction intrigante j'ai trouvé tout le reste faussement étrange, je dirais même horripilant, avec entre autres cette musique, ou plutôt ces bruits, à vous taper la tête contre les murs.

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Ces peu connues "Trahisons conjugales" ont pris une claque monumentale avec leur côté très très années 80, Jeremy Irons et Ben Kingsley qui ne sont pas les derniers à se la jouer « T'as vu comme je suis étrange, inquiétant, vicieux ? ». Reste le texte de la pièce que Pinter a lui-même adaptée.

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Le polar français typiquement 80's en mode loi du talion, que n'aurait pas renié Yves Boisset. Seulement lui au moins aurait ajouté une pincée de réflexion au bas du front.

Annie Girardot fait le métier mais ça reste une rose sur un tas de fumier.

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Malgré l'apocalyptique "Sélection officielle" découvert il y a peu je suis allé refaire un tour du côté de la filmo de Jacques Richard, tout ça parce que je suis incapable de ne pas regarder un film où Anna Karina est présente.

Et là encore quelle lourdeur, que la charge contre l'église est à la fois outrée et poussive, comme du Mocky mais sans le côté malin-coquin de ce dernier.

(Elles étaient quand même bien malsaines ces années 80 dans une partie du cinéma d'auteur français, la moindre excuse était bonne pour foutre une jeune actrice à poil. Ici j'étais certain que ça arriverait totalement gratuitement à Isabelle Pasco et ça n'a pas loupé.)

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Malgré la superbe musique de Michel Legrand, le sujet puissant qui aurait dû déboucher sur une fresque pleine de souffle, j'ai détesté ce film.

J'ai toujours considéré que Barbra Streisand jouait comme une quiche mais là j'ai découvert qu'elle était un menu à elle seule, car c'est une sacrée truffe en matière de mise en scène. C'est pas parce que tu demandes à David Watkin, ton chef op, de te pondre une photo à la "Moissons du ciel" que tu as le dixième du talent de Malick.

Pour ceux qui voudraient se finir à la daube je conseille très fortement ses deux réalisations suivantes : "Le Prince des marées" et "Leçons de séduction".

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Quand le goût pour la provocation de Marco Ferreri rencontre le sulfureux (factice) à l’œuvre dans un certain cinéma d'auteur des années 80 le tout s'annule. Et comme tout ça parait aujourd'hui daté. Heureusement il y a un trio d'interprètes formidable...

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Tout est raté : la plupart des acteurs sont mauvais comme des cochons avec une mention spéciale pour celui qui incarne Mesrine et qui a à peu près le charisme d'une huitre. La réalisation est d'une platitude sans nom. Quant au traîtement de l'histoire, on a simplement mis bout à bout tous les principaux méfaits du bonhomme en ne laissant pas la place à une once de psychologie. Petit détail qui m'a amusé : ici, tout le monde l'appelle "Mesrine" et non "Mérine" sans que celui-ci ne trouve rien à en redire.

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Ma puberté a parlé !!!!!
J'allais mettre 1/10 mais ma libido adolescente s'est rappelée à mon bon souvenir en me rappelant que Stefania Sandrelli méritait d'office 4 points. Et vu la vigueur de la bête, je n'ai pas résisté longtemps et je m'exécute : donc "La Clé" : 5/10 !!!!!