Mon Top 1978 des meilleurs films

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Cette comédie de Bertrand Blier a souvent été comparé aux Valseuses, sorti quelques années plus tôt. En effet, il y a plusieurs points de correspondances entre les deux oeuvres du cinéaste, des personnages masculins loosers magnifiques, une jeune femme apathique, des liaisons amoureuses tabous (triolisme, avec un mineur d'âge, ...). Puis les dialogues aux petits oignons, c'est bourré de répliques cultes dans certaines scènes carrément mythiques (la discussion sur Mozart est le sommet de ce métrage). La dernière demi-heure est clairement un cran en-dessous mais reste dans la tonalité. Enfin à quoi sert un texte génial, si on n'a pas des acteurs de classe pour les jouer Depardieu et Dewaere, refont un numéro de duettiste grandiose et Carole Laure apporte sa douceur sensuelle.

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Un des premiers drames de Woody Allen, chronique familiale qui lorgne sur le style d'un cinéaste dont Allen est un grand admirateur, c'est-à-dire Ingmar Bergman. Subtilement écrit, la narration pas toujours linéaire et des personnages ciselés. Visuellement, les cadrages et travellings sont inspirés, la photographie ainsi que des décors/costumes uniquement composés de couleurs automnales apportent encore plus à l'austérité de l'ensemble.

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Une comédie que je considère comme un chef-d'oeuvre. de l'humour bon enfant, des répliques hilarantes et des situations poilantes avec un bagarreur, un orang-outan, un gang de motards, des flics, de la country et des bastons toute les deux minutes. Le casting est fait de "gueules". J'adore ce film, à chaque vision il me donne la patate !

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Cette deuxième version du classique du sous-genre invasion extra-terrestre est certainement la meilleure. Plus sérieusement produite que celle de Siegel, mieux écrite que celle de Ferrara quant à la dernière suffit d'ouvrir les yeux. L'histoire ou plutôt le background est connu, mais cette intrigue en particulier est prenante tout comme cette fuite perpétuelle qui fait l'attrait. Surtout que Kaufman déploie toute la panoplie des plans et scènes d'angoisse et de parano, avec les contre-plongées, les gros-plans, les sons stridents et musiques cacophonique puis cette obscurité. Certes des petits détails d'écriture sont moins bien sentis mais ça ne gâche en rien ce film.

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Le style malsain et survolté de W. Friedkin est parfait pour ce remake du classique, Le Salaire de la peur. Chaque plans, travellings ou panorama transpirent le glauque, les images montrent la saleté, l'humidité et la Nature sauvage. Le scénario de ce film est assez différent de l'original, l'introduction est plus longue et la partie aventure est reserrée. Les acteurs habités par leurs personnages et malmenés par le tournage.