Mon classement des films de 2017

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Comédie musicale enivrante grâce à une excellente BO, une maîtrise technique et une performance incroyable d'Emma Stone. L'humour de Ryan Gosling fait mouche également. Masterpiece.

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Biopic minutieux et glaçant de Reinhard Heydrich, le cerveau d'Himmler, l'un des principaux criminels de guerre nazis assassiné en 1942 à Prague. Très documenté et bien réalisé (le gunshot final est digne de Scarface), le film retrace d'un côté l'ascension de l'orchestrateur de la "solution finale" mais aussi de la "nuit des longs couteaux". Et de l'autre, la Résistance qui s'organise en Europe de l'est, notamment la préparation de son assassinat par des résistants tchèques parachutés de Londres. Un épisode méconnu de la Seconde guerre mondiale dont l'adaptation à l'écran nous tient en haleine pendant deux heures.

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Il y avait longtemps que je n'avais pas été à ce point hypnotisé par un film. Une merveille d'audace, puissante humainement, qui questionne sur le deuil, le sens de la vie, les souvenirs, la trace et l'héritage que nous laissons aux générations futures. Le duo Rooney Mara / Casey Affleck est parfait, ce dernier imposant une présence incroyable bien que prisonnier de son drap blanc la plupart du film. La réalisation de David Lowery, extrêmement lente et minimaliste, laissant les scènes s'étirer au maximum, crée un climat propice à ce voyage philosophico-existentiel à travers l'espace et le temps. Le photo est sublime tout comme la BO de Daniel Hart. Toutes deux renforcent l'immersion pendant 90 minutes sans jamais tomber dans le pathos. Une véritable expérience sensorielle qui, à l'image d'un "The tree of life" de Terrence Malick dont la poésie ne m'avait pas emporté, en laissera plus d'un sur le bas côté. En revanche ceux qui seront du voyage vivront avec "A ghost story" l'une des plus belles expériences cinéma de 2017.

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La Nuit du chasseur version western ! Un petit chef-d’œuvre de perversité, de malaise et de gore. Âmes sensibles, s'abstenir.

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L'absence (volontaire et assumée) d'empathie pour les personnages, la forme ciselée du récit peuvent perturber. Mais comment ne pas apprécier cette prouesse technique, cette expérience sensorielle qui met nos nerfs à rude épreuve ? Nolan réussit son pari fou de nous transporter dans l'enfer de la jetée de Dunkerque en mai 1940, lors de l'évacuation des troupes alliées, épisode méconnu mais ô combien important de la Seconde guerre mondiale. Montage, son (Hans Zimmer une nouvelle fois au top même si cette BO n'est pas la plus musicale), mise en scène, tout est parfait. On passe 1h45 à éviter les bombes sur notre siège. Un grand film.

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Pari réussi pour le brillant Denis Villeneuve avec cette claque esthétique qui fait honneur à l'esprit du premier opus. Je trouve le scénario mieux ficelé que celui de Ridley Scott néanmoins la partition de Hans Zimmer est en dessous de celle de Vangelis.

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Après "The Lobster" qui suivait "Canine", on avait déjà compris que le cinéma de Yorgos Lanthimos n'est pas vraiment conventionnel. Avec "Mise à mort du cerf sacré" c'est confirmé : il manque un grain au réalisateur grec. Il nous livre un nouveau drame familial cynique, dérangeant et absurde avec une froideur et une précision cliniques. Glaçant et envoûtant.

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Sous couvert d'une histoire de rapports compliqués entre un père et son fils rejeté (pour son homosexualité, ce que ne fait que sous-entendre le film), il s'agit d'une critique burlesque de la France d'après guerre qui laissa ses poilus défigurés abandonnés à leur triste sort. Avec cette adaptation du prix Goncourt 2013, Albert Dupontel nous livre en filigrane un film politique contre la société capitaliste mais aussi une claque esthétique servie par de bons acteurs comme NIels Arestrup, Laurent Laffite ou encore Nahuel Perez Biscayart, révélé cette année dans 120 battements par minute.

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Il y avait longtemps (depuis "Esther" ?) qu'on n'avait pas vu un film d'épouvante aussi convaincant. N'ayant pas vu le téléfilm original je ne peux comparer mais le clown plutôt effrayant me semble réussi, la bande de gamins est attachante et l'ambiance fonctionne même si le réalisateur abuse parfois de ficelles (portes qui grincent, lumière qui marche mal...) du film d'horreur. La fin qui nous laisse un peu sur notre faim n'est pas le principal atout du film mais il faudra le tout juger après le second opus.

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Comédie dramatique drôle, émouvante et caustique servie par un duo d'acteurs complices et des dialogues au couteau. Ya du Beigbeder là dedans (L'amour dure trois ans).

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C'est loin d'être la catastrophe annoncée même si l'on reste nostalgique de la trilogie originelle. Dans l'ensemble bien réalisé, de nouveaux personnages inégaux mais une intrigue qui tient la route. La belle trouvaille de ce 8e épisode qui me semble légèrement inférieur à l'épisode 7, c'est la profondeur donnée au personnage de Luc Skywalker.

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Émouvante quête d'identité où malgré un scénario quelque peu attendu, l'empathie fonctionne grâce à la qualité du casting.

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Encore une preuve que les thrillers sous la neige c'est vachement bien.

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Encore un beau film de Robert Guédiguian qui nous en dit beaucoup sur la famille, le temps qui passe et la société qui change. Poétique, émouvant et engagé. Oui, le cinéma français a encore des choses à dire.

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Aussi jouissif que du Guy Ritchie à sa grande époque.

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Oui le cinéma français peut encore produire des comédies originales et drôles en misant sur le jeu des acteurs, les quiproquos et pas sur des lieux communs et autres clichés racistes. Bacri je t'aime.

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Une petite pépite. L'envers du rêve américain du point de vue de l’insouciance enfantine. Le final est aussi émouvant qu'inattendu.

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Moderniser la saga sans en faire une pâle copie de l'original, pari plutôt réussi mon cher Ridley.

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Polar égyptien parfaitement réalisé et interprété (l'acteur principal est excellent dans le rôle flic veuf paumé). L'originalité vient du contexte de la révolution de 2011. L'affaire de meurtre est une audacieuse manière d'évoquer le chaos, l'absurdité et la corruption d'un système à bout de souffle.

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Comédie délirante où le duo Canet-Cotillard, plein dauto-dérision, fait mouche malgré une fin un peu indigeste.

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Cela fait pas mal de temps qu'on n'avait pas vu de thriller machiavélique aussi réussi. Scénario qui tient la route si l'on accepte quelques concessions paranormales, maîtrise du cadre et des effets horrifiques, le pari de nous tenir en haleine et de maintenir un certain suspense du début à la fin est réussi.

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Le bizutage version cannibale. Mi réaliste, mi fantastique, une proposition inexplorée du film d'horreur à la française.

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François Ozon continue à se jouer de nous et on continue d'aimer son double jeu pervers. Même si tout ça reste un peu tiré par les cheveux.

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Descente aux enfers bien maîtrisée et stylée avec un Pattinson méconnaissable et bluffant.

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Mi polar noir mi film d'espionnage à la française qui crée un vrai suspense avec un Cluzet encore au top (Podalydès aussi).

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Un nouveau thriller de Michael R. Roskam dans la veine de Bulhead. Le scénario réserve quelques surprises mais le film vaut surtout pour son excellent duo amoureux formé par Adèle Exarchopoulos et Matthias Schoenaert qui confirment tous deux leur rang.

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Ridley Scott revient avec une énième histoire d'enlèvement. Sans renouveler un genre cinématographique éculé, il réussit à nous tenir en haleine en se focalisant sur la psychologie des personnages. Une partie d'échecs ou bien un poker menteur plutôt agréable à suivre.

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Bonne surprise que cette comédie romantico-dramatique
vengeresse à la Alfred Hitchcock. Un peu court, dommage. Il manque un petit quelque chose.

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20 ans après, une suite sympa mais trop lisse dans le discours et inaboutie comparée au chef-d'oeuvre de 1996.

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Drame poignant sur le pardon et le retour de l'humanité lors d'un épisode méconnu de l'après Seconde guerre mondiale : la réquisition de jeunes soldats nazis pour déminer les plages du Danemark.