OOOH !!! UNE LISTE AVEC LES LIVRES LUS EN 2017 !!!

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4 avril :

Si la première partie m'a particulièrement plu (description + critique implicite), la deuxième que je situerai à l'arrivée des personnages chez les Indiens est beaucoup moins intéressante, on sent le début d'une action prochaine mais qui finalement ne viendra jamais..
Autrement, l'univers est plutôt bien décrit, parfois drôle, étonnant, et la vision des gens et de leur fameux soma mêle naïveté et ignorance.

On regrettera que Huxley ne cite que Shakespeare. Mais genre à chaque page. Au début c'est rigolo, à la fin beaucoup moins, ça donne l'impression qu'il n'a lu qu'un auteur...

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19 avril

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2 août :

Camus nous livre ici le même manège que pour l'étranger dans sa forme : un monologue d'un anti-Camus (non humaniste, an amour pour lui-même). Du coup, un malaise général s'installe sur l'ensemble du roman. De plus que Jean-Baptiste le juge-pénitent semble converser avec quelqu'un (qui ne semble pas être le lecteur), et ce dernier acquiesce souvent ses propos.
Mais le changement se fait lorsque le narrateur ne tente pas de sauver quelqu'un, et qu'il a une nouvelle vision dégradée de l'humanité : l'homme n'est pas qu'en recherche de succès, mais surtout de survie, et dans beaucoup de cas il échoue. En se réfugiant dans son bar, Clamence observe les dérives de l'Homme à travers les portraits des clients, qui sont assimilés à lui-même, tel le miroir. Le juge, jugeant les autres, se retrouve alors jugé. Par les autres, et par lui-même.
Très intéressant dans son fond, il reste hélas assez difficile d'accès dans sa forme et sa compréhension.

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4 août

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11 août :

Un polar assez basique en fait, presque caricatural. Le méchant n'est celui qu'on pensait le moins soupçonner (du coup on a deviné qui c'est), pour un motif presque grotesque.
Rajoutons des intrigues qui vont nul part : l'héroïne qui veut faire comparer son ADN avec celui de son sosie (dont on n'aura jamais le résultat, moi jsuis persuadé que c'est sa jumelle), le personnage de Bernie dont on raconte ses aventures tout au long du bouquin et qui sert à rien... sauf pour la scène finale ! Plus un personnage décevant qu'autre chose.
Pourtant y'avait de bonnes idées...

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21 août :

Oeuvre ultime de Bukowski (par laquelle je découvre ce type) qui prend la forme d'un journal. Au fil de la lecture, on assiste bien évidemment aux événements qui constitue ses journées, mais aussi à tout un tas de pensées réunies. Pensées notamment sur un certain dégoût des autres (sans être de la violence gratuite non plus), sa vision sur la culture (notamment au sujet de la littérature et de la musique) mais surtout des réflexions au sujet de la mort qui prend ici une dimension particulière d'autant plus que c'est une oeuvre posthume.
Bon, étant donné qu'on retrace un quotidien, souvent ça se répète : les courses de chevaux n'ont pas toutes un certain intérêt. N'empêche qu'elles servent à dresser les portraits du monde qui entoure Bukowski.

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9 décembre :

https://www.senscritique.com/livre/L_Enfer/critique/141761085

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18 décembre

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21 décembre :

Un bouquin bien sympa, si l'on omet le fait frustrant que Eisner compare la BD aux autres médiums, tout en favorisant continuellement la BD.