Odyssée cinématographique 2019 - 2020

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Revu pour la xème fois avec x entre 6 et 11.

Revisionnage sympathique que ce 4ème film Harry Potter. Le sachant en dessous de son potentiel et ayant relu le livre relativement récemment, j'avais pourtant peur de ne pas vraiment l'apprécier. En effet, HP4 est le 1er film de la saga vraiment complexe, comment le faire tenir en un film de 2h30 ? C’est compliqué.
Pourtant, Mike Newell s’en sort correctement. Ceci dit, si HP4 n’est pas un mauvais film, il reste indéniablement le moins bon des 4 à date. La faute à la densité du livre qui, justement, se perd dans le film.
Tout va trop vite. L’intrigue autour de Barty Croupton est bâclée, celle de Rita Skeeter ne trouvera pas de fin, celle de Dobby a été supprimée. Pas de Ludo Verpey non plus, qui est normalement commentateur et arbitre de la Coupe de Feu. On ne sait d’ailleurs pas comment Harry et Cédric peuvent être ex-æquo à la dernière épreuve car ce n’est pas expliqué.
La fin est expéditive et ne laisse pas le temps au spectateur de poser ses émotions
Ceci étant, le film réussit certaines choses assez brillamment, à l’image des 3 épreuves, globalement réussies malgré une libre adaptation, ou du bal de Noël, très chouette. La fin, malgré son côté expéditif, pourra également donner des frissons un peu faciles mais efficaces.
Un mot sur l’OST de Patrick Doyles : franchement sympa, elle a quelques thèmes assez marquants comme celui de Durmstrang, par exemple, ou les ceux variés du bal de Noël. Ce n’est pas la meilleure des 4 mais elle reste solide.

Vu en deux fois, les 22 et 23 Janvier.

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Vu pour la première fois.

Très chouette découverte que ce Léon, qui ne faillit nullement à sa réputation. Un couple de héros charismatiques (bien qu'on comprend les soucis que ça puisse poser en 2019) et une histoire over-the-top avec ses moments vraiment drôles et épiques. Le professionnalisme de Léon en terme d'assassinat est quelque chose d'assez jouissif à contempler. Alors même si je n'ai pas été conquis outre mesure, j'ai passé un très bon moment.

Vu le 19 Février.

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Vu pour la première fois.

Bilan mitigé pour ce James Bond. Il y a d'un côté plein de bonnes idées : l'intrigue de base, avec le chef de la mafia Européenne, est originale et cocasse ; le plan du méchant est tordu mais intéressant ; la James Bond girl ne manque pas de caractère et il y a des scènes assez mémorables : il fallait oser mettre James Bond en combinaison de ski moulante ou en tenu d'héraldique. Non seulement c'est osé mais c'est réussi.
Parallèlement à cela, il y a un gros défaut : ce film est INTERMINABLE. Plus de 2h pour un JB je pense que c'est rarement une bonne idée, et 2h20 pour un vieux JB (qui ne raconte par définition pas grand chose) c'est beaucoup trop. Certaines scènes inutiles s'étirent à n'en plus finir, comme par exemple ce moment où James passe 10 ans à s'échapper de la cellule / téléphérique. Même les très chouettes scènes d'action sont parfois longuettes. A côté de ça, George Lazenby n'est pas mauvais mais reste quelconque, et surtout, il n'est vraiment pas beau : comment croire une seule seconde qu'il puisse faire tomber 50 femmes en 2h de film ? Et puis je n'ai pas cru à sa relation, dont l'évolution est trop abrupte. La fin ne m'a en conséquence pas du tout ému. Concernant Blofeld je suis également partagé : des fois très bien, des fois étrange, sur le terrain avec ses hommes. Original certes, mais je n'ai pas toujours été convaincu.
Pas mauvais donc, mais pas vraiment bon non plus. Sympa sans plus. Mitigé, en somme.

Vu le 23 Avril.

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Vu pour la première fois.

Les 2h20 de Catch Me If You Can passent incroyablement vite. On suite les péripéties du héros avec fascination, tout en se demandant à quel point l'histoire est romancée par rapport à la réalité. L'oeuvre de Spielberg est tour à tour drôle, passionnante et douce amère, voire même profondément triste par moment. Un très bon film.

Vu le 25 avril.

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Vu pour la première fois en entier (je l'avais déjà vu presque en entier en fait, si on cumule les scènes vues par-ci par-là en famille).

Peu de choses à dire sur Dragons, si ce n'est que c'était vraiment très chouette. Magnifiquement animé, une belle histoire doublée d'une morale astucieuse et de personnages charismatiques. Je n'ai peut-être pas été autant emballé que la plupart des gens, mais j'ai passé un très bon moment et le reverrai avec plaisir si l'occasion se présente.

Vu le 26 Avril.

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Revu pour la xème fois avec x entre 4 et 6.

Aie aie aie... De mémoire, ce HP5 était "pas fantastique mais ça va". Sauf qu'après avoir relu le livre, ça ne va en fait pas du tout. Cest une véritable catastrophe.
Ca ne partait pourtant pas trop mal, mais plus ça avance et plus rien ne va. Dès le début, le sentiment de rusher d’une scène à l’autre est viscéral : Durslay, Square Grimmaurd, procès, Poudlard, etc.
Il y a pourtant quelques réussites : Ombrage est parfaite dans son rôle, quelques dialogues intimistes fonctionnent bien (Harry et Luna) et certaines batailles finales sont plutôt réussies.
Mais à part ça rien ne va : les meilleures scènes du livre sont soit absentes (Molly et l’épouvantard, le passage à l'hôpital avec les parents de Neville (RIP son intrigue à lui d’ailleurs), l’attaque de Hagrid et de McGonagall, le rôle de Kreattur dans l’histoire) soit massacrées (l’attaque d’Arthur Weasley, le souvenir de Rogue, le dialogue final avec Dumbledore).
Ce n’est pas possible de faire ça avec un tel livre. Quand on ne s’en rappelle pas bien, “ça passe”. Mais sinon ça ne passe pas du tout. Mais alors PAS DU TOUT. L’aspect psychologique des personnages est complètement absent, c’est un ratage complet.
La force du récit original, c'est une évolution psychologique, une évolution dans le rapport aux autres vis à vis du retour de Voldemort. On ne ressent rien de tout cela ici.
Le film est rempli de raccourcis absurdes qui peuvent donner lieu à des dialogues d’une triste absurdité entre les spectateurs : “Rentrer dans le ministère de la magie de nuit, rien de plus simple” / “on se demande pourquoi ils galèrent autant dans le 7” / “c’est parce qu’ils y vont de jour les cons”
Et les personnages de sortir des dialogues qui ne correspondent à rien, de parler d'émotions qui ne sont jamais montrées :
"Je suis en colère tout le temps !" - Ah bon ?
"Je me demande ce qu'il y a dans cette salle depuis des mois" - Vraiment ?
Bref, le 4/10 n'était vraiment pas loin.

Vu le 04 Juin.

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Revu pour la xème fois avec x entre 4 et 6.

J'avais un bon souvenir de ce HP6, et ce souvenir est ici confirmé. Prenant son temps de bien dérouler et raconter son histoire - contrairement à HP5 - HP6 est une bonne adaptation, doublé d'un agréable divertissement.
Malheureusement, 2 scènes clés sont pour moi un peu ratées : l’empoisonnement de Ron, je n’y ai pas retrouvé l’intensité du livre. Et surtout la bataille finale et ce qui s’ensuit.
Dans le livre, c’est un énorme chaos d’une intensité suffocante. Ici pas du tout, c’est presque une mission solennelle. Mais illogique en un sens : sans rien en dire, à quoi servent les Mangemorts ? Pourquoi se faire tant chier pour les amener ? A rien du tout.
Et puis il y a la suite, un moment d’une tristesse et d’une panique infinie. Un moment qui n’est pas du tout adapté pareil dans le film et qui, de par son adaptation, empêche de ressentir la même chose. Quel dommage !
Il y a aussi la scène rajoutée de l’attaque du terrier, qui est vraiment boarf et n’ajoute rien.
Il y a en revanche quelques belles scènes inventées, comme l’histoire de Lilly et du poisson ou bien même le sablier qui s’écoule selon la valeur de la conversation. Intéressantes trouvailles, elles fonctionnent.

Vu en deux fois, les 04 et 18 Juillet.

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Vu pour la première fois.

Film intéressant à bien des égards, Papillon ne m'a pas transporté plus que cela. Les acteurs et la photographie sont superbes, mais le rythme a beau être adapté à l'oeuvre, les 2h30 semblent bien longues. Et puis il y a tout ce passage onirique complètement hors de propos chez les Indiens. On a du mal à comprendre ; bien que cela est sûrement déjà dans le récit original.
Voir Papillon tout en visitant le bagne de St Laurent du Maroni et des Îles du Salut en parallèle reste une superbe expérience, de par la reconstitution impeccable du film. Il faut juste être prêt à un voyage un peu long et répétitif par essence, fait d'echapées héroïques, de magouilles et de jours en prison. J'ai beaucoup hésité avec 7, il les aura peut-être avec plus de recul.

Vu en 2 fois, les 08 et 09 Août.

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Vu pour la première fois.

Un documentaire fascinant, sur un sujet qui l'est tout autant : comment d'énormes caïmans noirs de plus de 5 mètres peuvent-ils vivre dans un environnement sans plancton, premier maillon indispensable au démarrage de la chaîne alimentaire, et conditionnant la présence de toute vie dans le marais ?
En seulement 52 minutes, de nombreux scientifiques de plusieurs corps de métiers (ichtyologistes, ornithologistes, ...) se succéderont au sein d'une même mission pour comprendre. Et la solution du mystère est assez incroyable, une preuve de plus que la Nature est quelque chose de terriblement fantastique, une machine parfaitement huilée à l'inventivité sans pareil. A découvrir absolument.

Vu le 12 Août.

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Vu pour la troisième ou quatrième fois.

Le constat est toujours le même : un film que je trouve très moyen. Pourtant, l’adaptation est plutôt bien, fidèle, avec de beaux moments. Le début est même excellent, jusqu’au moment des premières errances.
C’est là que ça se gâte. Le film est longuet, comme le livre à ces moments ; mais dans le livre on a alors toutes les pensées des personnages, et ça change tout. Dans le film - tout comme dans les précédents - on n’a que les péripéties. Et celles-ci ne sont pas toujours passionnantes.
Le problème majeur du film reste selon moi qu’il n’explique pas certaines choses essentielles, à commencer par le fameux miroir avec lequel Harry se trimballe. Il est impossible d’y comprendre quoi que ce soit. C’est mal foutu, et un des plus gros plot twist / deus ex machina potentiel repose dessus. Et il y a toujours quelques choix étranges, comme cette petite scène de danse bien connue. Le film se termine également très sèchement, séparation en deux parties oblige.

Vu en deux fois, les 26 et 27 Août.

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Revu pour la troisième fois.

Après une première partie décevante et plutôt moyenne, HP7-2 arrive selon moi à bien redresser la barre. A l’image de HP6, il sait prendre son temps. Il se déroule d’ailleurs entièrement sur une timeline très courte, puisque Gringotts sert d’introduction et qu’il se concentre ensuite uniquement sur la Bataille de Poudlard. Il comporte ainsi de très beaux moments, intimistes, à l’image du souvenir de Rogue qui est vraiment réussi. On sent la bataille inspirée par Le Seigneur des Anneaux, et force est d'avouer qu'elle est plutôt classe et réussie, sans même s'approcher une seconde de son modèle non plus cela va sans dire.
Il y a ceci dit quelques éléments un peu bizarres : si le fait d’avoir rendu l’affrontement final plus Hollywoodien est compréhensible, on ne comprend pas vraiment la puissance de ce Expelliarmus final. De la même manière, il est difficile de comprendre la logique derrière les instructions données par Harry à Neville dans le film tel qu'il est déroulé. Enfin, la mort d’un des personnages est un des moments les plus horribles de toute la saga dans le livre ; et elle est ici… différente. Toujours horrible, mais moins. Certains diront que c’est mieux ainsi.
Une bonne adaptation donc, qui conclut sereinement la saga cinématographique. Et c'est tout ce qu'on lui demandait.

Vu en deux fois, les 09 et 10 Septembre.

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Vu pour la première fois.

Sympathique divertissement que ce John Wick : court et efficace, ce qui est une qualité de nos jours, il nous introduit un Keanu Reeves en pleine forme en quête de vengeance. Certains disent qu'ils ne comprennent pas comment il peut être aussi énervé, personnellement je l'ai très bien compris et j'aurais probablement été dans le même état à sa place. L'histoire est simple mais suffisante, et permet de proposer 1h40 de chorégraphies extrêmement classes. Un cocktail d'action nerveux et jouissif.

Vu le 21 Octobre.

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Vu pour la première fois.

John Wick 2 perd selon moi l'efficacité mise en place par son prédécesseur. Rallongé de 30 minutes, il commence à essayer de mettre en place un univers étrange et peu crédible où tout le monde est un tueur à gages. En soi, pourquoi pas. Mais ce point de départ de l'histoire ? "On a aucune idée" / 20, il n'y a vraiment aucun effort de fait.
Alors oui, au-delà de l'aspect scénaristique un peu nul, les chorégraphies sont elles toujours aussi splendides et jouissives, mais elles finissent également par être répétitives : en plus de 2h d'action non stop, Keanu a déjà fait tous les mouvements de combat du monde plusieurs fois, et on finit par trouver le temps longuet par moment. Et puis on ne peut pas dire que la fin soit satisfaisante, bien que j'ai plutôt aimé la prise de risque, inattendue.
John Wick 2 reste un bon divertissement, agréable, mais j'ai l'impression qu'il se heurte déjà violemment aux limites de la formule, alors que ce n'est que le deuxième épisode. Ca ne me rend pas spécialement confiant pour le 3...

Vu le 09 Décembre.

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Vu pour la première fois.

N'avoir aucun espoir et quand même être déçu, telle est la performance peu commune que réalise J.J. Abrams avec Star Wars 9. Son seul point positif est de passer relativement vite : malgré ses 2h20, on ne s'ennuie pas.
Pour le reste rien ne va, à commencer par ce script sorti tout droit des enfers, à l'image de Palpatine. Relever les non-sens et les absurdités de SW9 serait une perte de temps car le film en est perclus à un point difficilement imaginable. Le moment où le fantôme de Luke attrape le sabre de Rey en plein vol, j'ai souris de bon cœur : pour moi c'est le moment où Disney n'en avait définitivement plus rien à foutre.
Ce qui est triste, c'est que ce dernier volet ne fait que confirmer sans se cacher ce qu'on savait au final déjà tous : cette trilogie a été faite pour et uniquement pour la thune, pour générer des milliards. Pas un instant il n'y a eu une vision, artistique ou scénaristique. Non, il fallait une trilogie pour faire couler le dollar à flot, et c'est tout. Pour moi Star Wars 9 est ainsi à l'image de ses créateurs : on a beau l'accepter, il n'en est pas moins absurde et nauséeux.

Vu le 20 Décembre.

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Vu pour la première fois.

Le début de District 9 est vraiment fascinant, angoissant, un véritable thriller qui prend aux tripes pour ne plus lâcher son spectateur. J'ai véritablement été scotché à mon écran, comme rarement devant un film.
Et puis... la deuxième partie est super cool, oui. Mais elle cède à la facilité, au cliché. On retrouve le méchant militaire US classique, cruel et osef, sans autre but que le mal absolu. Mouaif. Ce film était pourtant vraiment au-dessus de ça. Malgré cette petite déception, District 9 reste un super film, véritablement unique. Et, sans cette américanisation / blockbusterisation clichée de la fin, il aurait pu être un véritable chef d'oeuvre.

Vu le 03 janvier 2020.

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Revu pour la 101ème fois, version longue.

Cela faisait désormais quelques années que je n'avais pas replongé dans le Seigneur des Anneaux, mais rien n'a changé. L'épopée est toujours aussi fantastique, l'aventure inégalée et inégalable. Tant d'émotions, partout, tout le temps. Et ces paysages, ces personnages. Il n'y a pas et il n'y aura probablement jamais d'équivalent. Pfiou.

Vu en deux fois, les 29 et 31 janvier 2020.

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Revu pour la 101ème fois, version longue.

Là encore, rien n'a changé. Une conclusion toujours aussi magistrale, une machine à émotion de tous les instants. Des décors et des acteurs fabuleux, des scènes gargantuesques. Un chef d'oeuvre sans commune mesure.

Vu en quatre fois, du 17 au 20 février 2020.

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Vu pour la première fois, au cinéma.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu quelque chose d'aussi bien au cinéma. Alors certes, je n'y vais pas souvent. Mais 1917 fut une petite claque, une épopée de 2h surprenante, qui ne cède qu'à peu de clichés et délivre une aventure intense, régulièrement à couper le souffle.
J'avais assez peu suivi tout le bruit autour du film, je ne savais même pas qu'il était en plan séquence. Et quelle performance, quelle immersion. Si l'histoire racontée est finalement simple, ce parti pris cinématographique fait toute la différence. A l'image de cette charge finale, fantastique. Que de frissons.

Vu le 03 Mars 2020.

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Peut-être revu pour la première fois (ou deuxième fois ?) depuis sa découverte au cinéma il y a 10 ans.

Dix ans après sa sortie, ce revisionnage de Inception fut une nouvelle claque. Quel univers, quelle inventivité, quelle aventure ! J'ai passé les 2h30 du film à bout de souffle, complètement immergé dans ce monde et dans cette histoire façonnée par Christopher Nolan. Une coupure du monde réel bienvenue en ces temps troublés, un fantastique blockbuster.

Vu en 2 fois, les 11 et 12 Mars 2020.

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Vu pour la première fois.

C'est bien simple : rien n'a fonctionné. J'ai vu le film sans même vraiment savoir de quoi il parlait, me fiant uniquement à son excellente réputation. Et, après le visionnage, je ne partage aucune des qualités qui lui sont généralement prêtées. Probablement car le héros est un connard fini, et que je me suis très vite mis à le détester. Difficile à partir de là de compatir, de le suivre. Son destin, je m'en fichais pas mal. Oui, la performance des 2 acteurs principaux est assez folle, mais elle m'a laissé totalement froid. Whiplash est court et il m'a pourtant semblé interminable. Je n'ai pas grand chose contre, si ce n'est que je n'ai rien pour. En sus, je trouve les valeurs finales portées par le film un brin douteuses, bien que je semble être le seul dans ce cas.

Vu le 03 Avril.

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Vu pour la seconde fois.

Cinq ans et demi plus tard, nouvelle claque. Quel blockbuster incroyable que cet Interstellar. Grandiose, palpitant, visuellement et auditivement splendide, c'est une odyssée dont je suis une fois de plus ressorti complètement soufflé. Cerise sur le gâteau, j'ai cette fois bien mieux compris toute la fin. Là où je n'y voyais en 2014 qu'une sorte de délire métaphysique peu inspiré, j'ai en 2020 totalement compris l'explication scientifique plausible derrière cette partie de l'histoire. C'est spécial certes, mais c'est une assez belle manière de conclure cette épopée spatiale hors du commun.

Vu le 22 Avril.

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Revu pour la xième fois, avec x entre 3 et 10, mais revu pour la première fois depuis une quinzaine d'années au moins.

Revoir La Momie après tant de temps fut une expérience intéressante. Redécouvrir ces personnages si familiers lorsque j'étais gamin, ou ces scènes si traumatisantes à la même époque, avec cette fois 20 ans de plus. Le risque de déception était grand, et pourtant La Momie reste un film d'aventure divertissant. Sorte d'Indiana Jones du pauvre, il est le témoin d'un genre qui n'existe désormais plus ; et qu'il fait donc bon de revoir de nos jours. Le scénario est certes simple et éculé, mais les acteurs donnent tout et l'action comme l'humour font souvent mouche. Sans prétention aucune, sympathique.

Vu le 15 Mai.

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Vu pour la première fois.

Découverte totale de The Thing, et la sentence est sans appel : quel chef d'oeuvre ! Tout y est parfait : le setting, l'ambiance visuelle et sonore, les acteurs, le rythme, le scénario. Pendant 1h44, j'étais plongé au cœur de l'Antarctique, captivé et horrifié par un pitch complètement fou et parfaitement maîtrisé de A à Z. Et alors qu'on pense avoir tout vu, Carpenter se permet de conclure sur une fin fantastique à tous les niveaux. Le générique défile et, le souffle coupé, on repense à ce qu'on vient de voir en essayant de l'assimiler, de bien le comprendre pour mieux le digérer.
Trois mois après l'avoir vu, la claque mise par ce visionnage ne s'est pas estompée et, bien au contraire, parait plus vive que jamais. La marque des grands.

Vu le 17 Mai.

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Vu pour la première fois.

Peu de choses à dire sur ce Edge of Tomorrow, si ce n'est qu'il fut ce que j'en attendais : un vrai bon film d'action divertissant. Relativement original et inventif dans sa représentation de l'envahisseur et dans sa manière de les combattre, il offre 2h de péripéties qui se suivent avec plaisir. Les acteurs donnent tout ce qu'ils ont pour régaler le spectateur et cela fonctionne. Mais, me concernant, c'est un peu tout. Il lui manque quelque chose pour dépasser ce statut de simple bon film, même si je ne saurais pas exactement dire quoi. Peut-être le fait de ne pas être si marquant que ça, tout simplement.

Vu le 20 Mai.

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Vu pour la xième fois, avec x entre 10 et 20.

Toujours aussi parfait, de A à Z. Un concentré d’aventure, d’émotions, d’amitié, d’amour, d’épique. Je crois bien que je resterai bloqué dessus à jamais. Quelle réussite incroyable. En y repensant je n’ai qu’une envie : être en 2021 pour le voir de nouveau.

Vu en 3 fois, les 20, 22 et 29 Juillet.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Très chouette découverte que ce Rasta Rockett. Un véritable moment feel-good, une comédie sans prétention qui m’a accroché pour ne plus me lâcher. J’ai trouvé les personnages attachants, et l’histoire – tirée d’une histoire vraie – fascinante : une équipe de bobsleigh Jamaïcaine aux Jeux Olympiques, ce n’est clairement pas quelque chose qu’on voit tous les jours. A recommander sans hésitation, en ces heures où la lumière est parfois difficilement perceptible à l’horizon.

Vu le 09 Août.

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Vu pour la première fois.

Découvrir Les Visiteurs en 2020 est presque un anachronisme pour ma génération, elle qui n’a cessé d’en répéter les répliques au cours de ces 27 dernières années. Je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre. Et, après un prologue un peu lourdaud qui m’a fait craindre le pire, la sauce a finalement pris. C’est absurde, parfois nul, mais souvent très drôle. Pour peu qu’on accroche. Au fil des répliques et des situations, on comprend sans aucun mal pourquoi c’est devenu culte. Un vrai bon moment, comme il n’y en a finalement eu qu’un nombre limité dans l’histoire des comédies françaises.

Vu le 11 Août.

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Vu pour la xième fois, avec x entre 5 et 15, mais revu pour la première fois depuis plus de 10 ans.

Ghostbusters est un indéniablement un film culte de mon enfance. Et, quelque part, j’avais hâte de le rédecouvrir un jour en tant qu’adulte ; persuadé qu’à l’image de Jurassic Park ou de Retour vers le Futur, il n’aurait pas vieilli d’un pouce. Désillusion. S’il reste inventif, relativement feel-good et un moment globalement agréable, son traitement de certaines thématiques n’est en 2020 qu’un enchaînement de malaises.
Le plus gros d’entre eux est indéniablement le harcèlement virulent de Bill Muray envers Sigourney Weaver, qu’il finira évidemment par chopper à la fin du film. La morale de l’histoire selon Ghostbusters c’est donc : si une fille vous dit non, insistez et harcelez-la jusqu’à ce qu’elle dise oui, car avec la bonne dose de harcèlement alors elle finira dans vos bras ! Malaise.
Le second élément qui a du mal à passer, c’est le traitement de l’écologie via l’intégriste écologique, qui est montré comme étant un simple fanatique idiot au service d’une cause incompréhensible. Là encore, je ne sais pas si c’était drôle à l’époque, mais ça ne l’est plus aujourd’hui.
C’est dommage, car Ghostbusters, sans être fou, reste sans cela un divertissement acceptable voire recommandable. Mais que je ne pourrai personnellement plus recommander. Tristesse.

Vu le 19 Août.

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Vu pour la xième fois, avec x entre 3 et 10.

A sa sortie, ce King Kong était un rêve de gosse : les scènes de ce film, toutes plus incroyables les unes que les autres, me mettaient des étoiles dans les yeux : du combat et de la course poursuite avec des T-Rex, des raptors et des diplodocus, une traversée de marécage où rôde une gigantesque créature aquatique ou encore une scène terrifiante dans un enfer à entomophobes. De quoi exciter l’imagination pendant des semaines.
Le revoir adulte, c’est se rendre compte que ce King Kong est effectivement le rêve d’un grand gamin : Peter Jackson. C’est bien simple, c’était l’occasion de sa vie, alors il a tout mis, absolument tout. Et c’est fascinant à voir, tant il ne manque rien. Quitte à parfois friser l’overdose. Si chaque scène est un délice, cet enchaînement interminable de folie nuit souvent au rythme ou à la cohérence de l’œuvre de Jackson.
Mais qu’importe car, après Le Seigneur des Anneaux, le cinéaste nous offre une nouvelle folie, un AAA cinématographique inventif et passionné comme on en voit toujours trop peu à Hollywood. Le tout basé sur une œuvre dont le propos, tout comme les personnages et la dimension aventure, n’ont pas pris une ride.

Vu en 3 fois, les 28, 29 et 30 Août.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Film culte que je n’avais encore jamais vu, j’ai globalement été surpris par l’audace d’Edward aux mains d’argent. En plus de l’originalité du postulat de base, Tim Burton déroule un univers peu commun. La fin, assez inattendue pour ma part, va dans ce sens. Edward aux mains d’argent est une histoire qu’on pense joyeuse, mais qui ne l’est finalement que très partiellement. Intéressant à défaut d’être passionnant.

Vu le 18 Septembre.