Cover Odyssée vidéoludique 2018

Liste de

29 jeux vidéo

créee il y a environ 6 ans · modifiée il y a plus d’un an

Harry Potter à l'école des sorciers
6.1

Harry Potter à l'école des sorciers (2001)

Harry Potter and the philosopher's stone

Sortie : 16 novembre 2001. Action-Aventure

Jeu sur Game Boy Advance

VGM a mis 6/10.

Annotation :

Fait pour la 4ème ou 5ème fois mais pour la première fois depuis une quinzaine d'années.

Une fois n'est pas coutume, cette version GBA de Harry Potter 1 est complètement différente de toutes les autres. Prenant la forme d'un jeu d'aventure en vue de dessus, elle nous fera parcourir notre année à Poudlard à travers une succession d'épreuves classiques pour le genre. Je ne peux néanmoins que louer l'inventivité du jeu, qui se renouvelle durant toute sa relativement courte durée, partant d'un couple gameplay / level design très basique et débouchant sur une mixture des plus intéressantes. Un jeu qui se bonifie avec le temps donc, et que j'ai apprécié parcourir, d'autant plus qu'il est visuellement très beau et possède de chouettes musiques (dont certaines sont celles de Jeremy Soule habilement remixées).
Il est malheureusement loin d'être parfait pour autant : le maniement du balais est tout d'abord une véritable horreur. Chaque passage de ce type est un enfer, mention spéciale à l'épreuve finale des clefs. On peut heureusement perdre les matchs de Quidditch et il suffit donc de laisser passer le temps pour traverser ce calvaire sans douleur. Le jeu est ensuite extrêmement punitif et parfois relativement difficile, et l'on devra donc de temps en temps recommencer super loin pour une simple chute dans le vide, ce qui peut s'avérer particulièrement frustrant. Enfin, même si le jeu se renouvelle constamment grâce aux nombreux sorts et aux nouvelles idées régulières, le tout reste agréable mais simple et ne propose rien d'exceptionnel outre mesure. Une expérience parfois frustrante mais globalement sympathique donc, à pourquoi pas essayer à l'occasion.

Commencé le 17 Novembre 2017. Terminé le 26 Janvier.

Dark Souls
8.2

Dark Souls (2011)

Dāku Souru

Sortie : 7 octobre 2011 (France). Action, RPG

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, Xbox One

VGM a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Je peux parler de Dark Souls pendant des heures sans m'arrêter. D'ailleurs je l'ai fait pendant 6h ici-même :
https://youtu.be/ylJrHZL8QsU
Un résumé ? Une expérience incroyable qui, sous couvert de repomper énormément de choses chez Demon's Souls (le gameplay et le game design mais également des lieux et des ennemis) propose une aventure unique. J'ai été accro à Dark Souls comme je n'avais pas été accro à un jeu depuis des années. La journée au boulot je voulais rentrer pour jouer à Dark Souls, j'ai l'impression que ça ne m'était pas arrivé depuis le collège. Il y a quelque chose, l'envie de toujours vouloir aller plus loin, de vouloir fouiller cet univers incroyable de fond en comble, de rencontrer les PNJ et de vaincre les Boss tout en progressant dans l'histoire sous-jacente du jeu.
Pourtant, Dark Souls n'est pas exempt de défauts, loin de là. Déjà c'est une misère technique qui descend régulièrement en dessous des 20fps et occasionnellement en dessous des 10. Ensuite, je me suis baladé pendant la seconde moitié du jeu. Si Dark Souls est renommé pour sa difficulté, et qu'il est vrai que j'ai eu de raisonnables soucis au début de l'aventure, il est très vite devenu d'une facilité déconcertante en ce qui me concerne. Ornstein & Smough ? Du deuxième coup. Kalameet ? One shot. Gwen ? Du troisième coup. Loin de moi l'idée de me prétendre un pro des Souls, ce n'est là que mon deuxième. Toujours est-il que j'ai su profiter des possibilités offertes par le jeu pour lui rouler dessus pendant une bonne partie et que c'est bien dommage, car les moments mémorables viennent souvent des épreuves que l'on a surmonté. La fin m'a également énormément déçu.
Et pourtant, impossible de résister à son pouvoir d'attraction. Je peux jouer à Dark Souls pendant des heures, en parler pendant des heures. Inexplicablement, Demon's Souls ne m'avait pas fait cet effet, quand bien même je lui reproche bien moins de choses. Non, définitivement, Dark Souls est un jeu exceptionnel à bien des égards. Ne vous laissez pas abuser par la presse qui cite le titre à tout bout de champ ou par les jeux qui copient ses mécaniques sans les comprendre. Vous ne pourrez comprendre qu'en vous y essayant vous-même.

Commencé le 23 Octobre 2017. Terminé le 09 Février 2018.

Dark Souls: Prepare to Die Edition
8.2

Dark Souls: Prepare to Die Edition (2012)

Sortie : 23 août 2012. RPG, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360

VGM a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Un mot sur Artorias of the Abyss : un peu décevant, il recycle les environnements et ajoute de nouveaux ennemis qui n'en sont pas vraiment. Ceci dit, il comporte 4 Boss dont 2 de sympathiques et 2 de géniaux qui valent à eux-seuls le déplacement. S'il ne transcende aucunement l'expérience et qu'on aurait pu en attendre bien mieux, Artorias of the Abyss reste donc un bon moyen de prolonger agréablement le jeu. Sans plus.

Commencé le 23 Octobre 2017. Terminé le 09 Février 2018.

Monument Valley 2
7.5

Monument Valley 2 (2017)

Sortie : 6 juin 2017 (France). Aventure, Réflexion

Jeu sur iPhone, iPad, Android

VGM a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Plus court, plus cher, moins inspiré et indéniablement charmant, voilà comment je qualifierais ce Monument Valley 2. Le premier était un puzzle game astucieux à défaut d'être retord. Ce second volet se contente d'être une balade. On ne réfléchit jamais vraiment tant les solutions sont simples, et je me suis plusieurs fois fait la réflexion qu'appeler ce jeu un puzzle game serait une insulte à l'intelligence du joueur tant les tableaux proposés y sont simples.
Simples certes mais indéniablement charmants. Le jeu est magnifique et plus contemplatif que jamais. Il développe même de splendides idées visuelles, qui semblent parfois se transformer en super idée de gameplay mais sans jamais réellement concrétiser (les arbres par exemples).
Une petite déception, notamment lorsque le premier est bien plus long, meilleur et coûte 2x moins cher. N'ayez pas de scrupule à attendre des soldes.

Commencé le 02 Février. Terminé le 15 Février.

Shadow of the Colossus
7.9

Shadow of the Colossus (2018)

Wanda to Kyozō

Sortie : 7 février 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4

VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois en version remastered, pour la seconde fois en entier pour SoTC.

Tout le monde l'a dit et c'est définitivement vrai : ce remake par Bluepoint Games est bel et bien la version ultime pour découvrir ou redécouvrir la seconde aventure de Fumito Ueda. En plus d'être absolument sublime (il sortirait en 2018 qu'on n'y trouverait pas grand chose à redire, à part peut-être la rigidité globale de certaines animations, le côté old school), il supprime la quasi totalité des soucis que l'on pouvait rencontrer sur le jeu de base : gameplay de saut flingué, collisions hasardeuses et extrêmement frustrantes, caméra à la rue... Il n'y a vraiment plus rien pour nous empêcher de profiter du jeu, si ce n'est parfois la nouvelle caméra qui fait des siennes : dans une volonté cinématographique évidente, les développeurs de Bluepoint l'ont retravaillée pour qu'elle soit tout le temps en train de nous montrer quelque chose, et cela peut occasionner beaucoup de frustration lorsqu'on souhaite regarder à un endroit et que la caméra s'en fout et continue de bouger toute seule vers le point qu'elle souhaite nous indiquer.
Côté reproches, le colosse final reste toujours beaucoup trop frustrant par rapport à son intérêt tout relatif et même sans bug de collision je l'ai tout autant haï que la première fois. J'ai en revanche préféré la fin. Une fois que l'on a accepté son côté très simple, voire même bateau, et son côté poétique de comptoir (à laquelle je n'accroche toujours pas mais qui ne m'a pas dérangé cette fois), elle passe beaucoup mieux.
Shadow gagne donc avec ce remake une recommandation de ma part : avec sa réalisation à toute épreuve, l'épopée de Wanda est plus que jamais poignante et aligne les grands moments de jeu vidéo dans le plus grand des calmes.

Commencé le 12 Février. Terminé le 19 Février.

Celeste
8.2

Celeste (2018)

Sortie : 25 janvier 2018. Plateforme, Action

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Un super chouette petit jeu, qui surprend à bien des égards. Si je gardais initialement un oeil distant sur sa personne, le genre du plateformer hardcore auquel il appartient me semblant un brin épuisé, les louanges dithyrambiques auxquels il a le droit depuis sa sortie ont fini par avoir raison de ma curiosité. Et Celeste se révèle effectivement surprenant à plus d'un titre.
La meilleure surprise est probablement la narration du jeu. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle soit non seulement aussi poussée mais également aussi juste et poignante, donnant l'impression de vivre une véritable aventure. Avec cela, l'ambiance est vraiment top et renforce l'immersion lors de l'ascension du Mont Celeste. Je regrette simplement le côté un peu trop niais et moins subtile du dernier tiers, qui m'a subjectivement moins parlé.
Côté level design et game design c'est également très bon : à l'aide de deux mécaniques basiques (le saut et le dash), Celeste arrive à se renouveler constamment et de manière on ne peut plus intéressante. Si ce n'est la mécanique de la plume, qui ne m'a pas trop plu, je n'y ai vraiment rien à redire, tout fonctionne à merveille.
Un super chouette jeu donc, point trop difficile et proposant plein de belles choses. A essayer à l'occasion.

Commencé le 13 Février. Terminé le 28 Février.

Gorogoa
7.6

Gorogoa (2017)

Sortie : 14 décembre 2017. Réflexion

Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, PC, iPhone, iPad, Android, Mac, Xbox One

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Jeu que j'attendais depuis maintenant bien longtemps pour son concept proche du génie, Gorogoa impressionne autant in game qu'en trailer. L'expérience proposée nous happe rapidement, d'autant plus que le jeu sait doser sa difficulté pour nous apprendre ses règles hors norme avec une étonnante facilité. Très vite, on expérimente, on cherche un peu puis on trouve. Et l'aventure ainsi proposée se déroule devant nos yeux comme le ferait une bande dessinée. Artistiquement chouette et imparable sur le plan du design, je ne regrette que sa durée de vie extrêmement courte : 1h30 pour la quinzaine d'euros demandés, c'est peu. Au-delà de l'argument du prix, j'aurais surtout réellement aimé en avoir beaucoup plus ! Un jeu au moins 2x plus long, qui aurait continué à émerveiller le joueur par ses mécaniques incroyables. Et des tableaux un peu plus difficiles sur la fin. Tout cela fut sacrifié sur l'autel de la simplicité et de la "pureté" d'une expérience accessible. On y gagne probablement beaucoup, mais cela m'a laissé sur une note douce amère. J'en voulais définitivement plus.

Fait d'une traite en environ 1h30 dans la nuit du 02 au 03 Mars.

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban
6.2

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (2004)

Harry Potter and the Prisoner of Azkaban

Sortie : 4 juin 2004. Action

Jeu sur PC

VGM a mis 5/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Belle déception que ce dernier épisode développé par KnowWonder. Après un HP1 très imparfait mais brillant de charme et un HP2 bien plus maîtrisé mais perdant paradoxalement un peu de sa superbe, j'attendais de ce HP3 un chant du cygne. En vain.
Car s'il reprend la formule KW et son couple gameplay / game design des plus agréables tout en y ajoutant quelques nouveautés sympathiques (les différents personnages, la répartition des cartes par catégories, les sorts Carpe Retractum et Draconicus), il se rate en parallèle sur beaucoup d'autres points. La principale déception vient du fait que l'histoire du livre n'est jamais vraiment racontée. Autant les premiers HP s'adaptaient plutôt bien sans être terriblement fidèles, autant l'intérêt d'une aventure HP3 doit jouer sur cette fidélité. Peine perdue ici, HP3 ne raconte rien ou presque. Les événements de l'année ne sont jamais racontés et la fin est bâclée. Un terrible gâchis après les efforts déployés par HP2 niveau narration.
Encore, si le jeu à proprement parler suivait à côté de cela, mais ce n'est même pas le cas : seulement 3 nouveaux sorts, un par personnage. Ils sont certes bien mais ce n'est pas suffisant, même sur une durée de vie aussi courte (4-5h de jeu au total). On perd en sus de nombreux sorts des précédents jeux et le level design s'appauvrit ainsi considérablement, à l'image du bestiaire qui est d'une pauvreté édifiante.
La musique est elle à nouveau excellente et aide, avec la fluidité imperturbable du gameplay, à passer un agréable moment malgré les nombreuses déceptions. HP3 n'en est pas moins l'épisode le plus faible des 3 du studio à tous les niveaux. Une bien triste manière d'abandonner la licence.

Commencé le 18 Mars. Terminé le 29 Mars.

2Dark
5.6

2Dark (2017)

Sortie : 10 mars 2017. Action-Aventure, Infiltration, Survival horror

Jeu sur PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One

VGM a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Lors de son annonce, 2Dark m'a intrigué. Puis j'ai rencontré ses créateurs, Frédérick Raynal et Thiery Platon et ils m'ont vendu du rêve. Je l'ai backé et 2 ans et demi plus tard le jeu sort enfin, dans une période tellement embouteillée qu'il est probablement l'un des bides commerciaux les plus impressionnants de 2017 et qu'il m'aura fallu presque un an pour pouvoir lui consacrer du temps.
Et bien qu'il se soit fait massacrer par la presse, les premières heures sur 2Dark sont vraiment chouettes : univers glauque à souhait, gameplay d'infiltration / aventure intéressant, level design aux multiples possibilités, environnements variés... Alors certes il y a quelques gros faux pas, comme ces pièges presque invisibles qui vous one shot dès le début du 1er niveau et laissent penser au pire. Mais le 2nd niveau est vraiment super et permet d'expérimenter pas mal de choses. Le 3è est aussi sympa et la narration habile finit de nous amener vers la pensée que ce jeu a définitivement été incompris. Car pour moi pas de méprise, c'est bien ce jeu que j'ai backé en 2014 et pas un autre.
Les choses se gâtent néanmoins dans la seconde moitié : le 4è niveau est une ébauche de ce qu'il aurait pu être même s'il possède de supers idées, mais surtout c'est à partir de là que les comportements incompréhensibles car trop souvent illogiques et bugués de l'IA commencent à sérieusement gâcher la fête. La dernière ligne droite est également percluse de bugs en tous genres et le final est expédié. C'est dommage car 2Dark regorge vraiment d'idées, pour peu qu'on ne soit pas réfractaire au côté glauque, et l'ambiance sonore et visuelle accompagne une histoire bien ficelée. On le sent malheureusement rushé sur la fin, avec son level design parfois vraiment bancal (le dernier niveau) et ses bugs qui, encore une fois, peuvent rendre la progression pénible.
Ce qui est le plus dommage dans tout cela c'est qu'avec des patchs réguliers dans les 6 mois suivants sa sortie le jeu aurait pu grandement s'améliorer et facilement récupérer un point de plus. Malheureusement, devant l'échec cuisant du jeu Gloomywood a instamment cessé ses activités et Fred Raynal n'a plus tapé une ligne de code pendant les mois qui ont suivi, traumatisé par l'exécution (totalement injuste donc selon moi) du jeu dans la presse. 2Dark restera donc à jamais un jeu bancal, mais un jeu qui a quelque chose à proposer. Et c'est déjà pas si mal.


Commencé le 13 Janvier. Terminé le 11 Avril.

Horizon: Zero Dawn - The Frozen Wilds
7.4

Horizon: Zero Dawn - The Frozen Wilds (2017)

Sortie : 7 novembre 2017. Action, RPG

Extension sur PlayStation 4, PC, PlayStation 5

VGM a mis 7/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

The Frozen Wilds est une chouette extension du jeu de base qui, sans être indispensable pour autant, apporte son lot de nouvelles choses appréciables. Un nouveau lieu déjà : "La Plaie", le territoire des Banuks, composée de plaines et de montagnes enneigées. L'occasion de s'ébahir devant une poudreuse ou des effets de neige et de glace toujours plus sidérants visuellement. La découverte du peuple Banuk est ensuite intéressante, avec ses coutumes particulières uniques dans l'univers de Horizon. Enfin, la réalisation des dialogues a été grandement améliorée (ça sent l'amélioration faite pour la suite et dont bénéficie par là-même le DLC du jeu original) et il y a 2 nouvelles machines hyper vénères et bien stylées (ainsi qu'une 3ème qu'on débloquera à la fin).
Pour autant, tout n'est pas égal dans la dizaine d'heures qu'il faut pour réaliser la quête principale et la quasi totalité des quêtes secondaires. Si ces dernières sont une fois de plus vraiment très bien, faisant naître des personnages hauts en couleur et des émotions à partir de peu (Ubisoft have a look plz), j'ai été moins convaincu par la trame principale. Celle-ci tourne autour d'une IA corrompue par une autre IA, ce qui rend les machines plus vénères... Comme un air de déjà vu. Et même l'histoire de cette partie de l'univers, intéressante, n'arrive jamais à être exceptionnelle et à atteindre ce que faisait le jeu de base. Niveau gameplay les missions principales sont également globalement inférieures et moins intéressantes que certaines missions secondaires. Je commençais par exemple à m'ennuyer poliment sur la fin de l'interminable dernière mission dans le Fut du Tonnerre. En revanche, je suis toujours sidéré par le jeu d'actrice de Ashly Burch qui confère une fois de plus à Aloy une sensibilité comme il en existe peu chez les personnages de jeu vidéo.
Une chouette extension donc, que je conseille vraiment si vous avez aimé le jeu de base. N'en attendez pas des merveilles, mais si vous aimez Horizon alors vous passerez assurément un bon moment.

Commencé le 14 Avril. Terminé le 22 Avril.

Harry Potter et la Chambre des Secrets
6.6

Harry Potter et la Chambre des Secrets (2002)

Harry Potter and the Chamber of Secrets

Sortie : 15 novembre 2002. RPG

Jeu sur Game Boy Color

VGM a mis 7/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Dans la droite lignée du premier épisode sur GBC, HP2 présente les mêmes incroyables qualités au niveau de l'adaptation, avec un respect sans failles de l'oeuvre originelle. On commence au Terrier et l'on vivra ensuite toutes les aventures narrées dans le livre, jusqu'au fameux épisode de la Saint Valentin, le grand oublié du film et des autres jeux (sauf HP2 PS1). Le jeu se permet juste de temps à autre quelques traits d'humour particulièrement bien sentis et qui, comme pour HP1, font mouche tout en restant dans l'esprit de la saga.
HP2 prend ensuite soin d'épurer le game design de son prédécesseur en enlevant certains éléments superflus (craft de potions, argent) et en améliorant certains aspects essentiels (UI et dynamisme des combats). Pour autant, la formule est encore loin d'être parfaite : beaucoup d'ennemis sont des skins et on se retrouve encore une fois à utiliser toujours le même sort (Verdimillious) sur la fin du jeu. On passe donc à nouveau un bon moment, mais la formule n'est pas transcendée.
Niveau visuel comme sonore, un nouveau palier technique est franchi et c'est un quasi sans faute (seule la Forêt Interdite est un peu cheap). Cela finit de rendre ce HP2 très agréable, le digne successeur de HP1 sur le même support. A tenter à l'occasion pour les fans de la saga, rien que pour l'histoire superbement racontée, qui nous aurait bien donné envie de voir une version GBC de chacun des 7 épisodes !

Commencé le 10 Mars. Terminé le 26 Avril.

God of War
8.2

God of War (2018)

Sortie : 20 avril 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

VGM a mis 8/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Je ne voulais originellement pas de ce God of War 4. Après GOW3, Sony Santa Monica n'avait plus d'idées, et une nouvelle itération de la saga aurait été une catastrophe. Mais 8 ans plus tard, les choses sont différentes. Kratos, les développeurs et les joueurs ont vieilli. Et tout le monde embarque ainsi dans une aventure où tout semble différent... Bien que tout soit finalement pareil.
GOW remet ainsi intelligemment tous ses systèmes en question, et pourtant il reste indéniablement un GOW dans l'ADN. La base de l'aventure repose toujours sur le quatuor histoire / combat / mise en scène / exploration. Le système de combat s'épaissit un peu, notamment grâce à Atreus, mais demeure semblable. La mise en scène, on connait. L'exploration s'élargie grâce à un HUB central et un léger aspect metroidvania. Du craft fait son apparition. Mais l'essence-même ne change pas. Et c'est tant mieux.
La saga God of War a toujours eu ses grands moments scénaristiques, et GOW4 ne fait pas exception. Plus intimiste, l'histoire de la relation père fils est parfaitement racontée et le personnage de Kratos, qu'on sent rongé par son passé et par la peur de transmettre ses errements à son fils, est sensationnelle. Sans être grandiloquente, la narration de GOW saura ainsi vous procurer quelques moments d'intense émotions, comme lors de l'avant Hellheim. L'OST, fabuleuse, saura appuyer ces moments avec justesse.
Renouveler intelligemment la saga, un pari risqué et remporté haut la main par ce nouvel opus. Il est néanmoins loin d'être parfait : le rythme en dents de scie, certains allers retours mal justifiés, un bestiaire rachitique et surtout une intensité finale totalement absente (à tel point que j'ai fait des quêtes secondaires entre le Boss de fin et l'épilogue) viennent gâcher la fête. Ne boudons toutefois pas notre plaisir, GOW 2018 est un vrai bon jeu. 1er opus d'une nouvelle saga, en espérant qu'il en soit le moins bon, que Cory Barlog et Sony Santa Monica ne se reposent pas sur leurs lauriers et éliminent les derniers défauts pour la suite. Vivement.

Commencé le. Terminé le 8 Mai.

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban
6.2

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (2004)

Sortie : 4 juin 2004. Action-Aventure

Jeu sur GameCube, Xbox, PlayStation 2

VGM a mis 6/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Alors qu'il semble de prime abord identique à ses prédécesseurs sur console de salon, HP3 PS2 se révèle vite plein de surprises : il a des idées, et des bonnes ! De l'histoire bien racontée jusqu'à la fin (où il se viande complètement) aux passages narratifs inventés mais chouettes jusqu'à son retake de l'infiltration, on prend vite plaisir à y jouer malgré les défauts usuels de la saga PS2 : un gameplay lourd, un rythme lent ponctué de chargements, un lock flingué... Il arrive toutefois à tirer son épingle du jeu grâce à une idée toute simple mais qui change tout : on peut switcher entre Harry, Ron et Hermione n'importe quand. Evidemment, chacun de ces héros possède ses capacités et ses sorts qui lui sont propres, permettant ainsi au level design de s'étoffer de manière intéressante. Rien qui ne révolutionne le jeu vidéo évidemment, mais l'évolution qu'il fallait.
En somme HP3 version PS2 reste un jeu très imparfait, dans la droite lignée de ses prédécesseurs. Il a cependant le bon goût d’avoir de nombreuses idées et de tenter de s’améliorer sur de nombreux points. Tout ne marche pas, à l’image de cette fin rushée ou de certains niveaux où l’ennui est toujours présent, la faute à la lenteur globale du jeu. Mais il apporte des choses nouvelles et agréables et, au sein de cette saga vidéoludique, c’est un point positif non négligeable. Le meilleur des 3 PS2 à date.

Commencé le 17 Mai. Terminé dans la nuit du 25 au 26 Mai.

Harry Potter et la Chambre des Secrets
5.8

Harry Potter et la Chambre des Secrets (2002)

Harry Potter and the Chamber of Secrets

Sortie : 14 novembre 2002. Aventure, Plateforme

Jeu sur Game Boy Advance

VGM a mis 4/10.

Annotation :

Fait pour la xième fois, avec 2 < x < 5. Fait pour la première fois depuis très longtemps.

Un jeu qui n’est pas mauvais mais qui n’est jamais vraiment bon non plus. L’avoir fait après tous les autres HP2 ne l’aide sûrement pas dans mon appréciation, mais il y a des points objectifs qui ne vont vraiment pas. Aux premières loges il y a une histoire massacrée qui s'enfonce dans des abysses de ridicule et un level design aux portes du néant qui, couplé au rythme soporifique, plonge petit à petit le joueur dans une profonde léthargie.
S'il possède quelques beaux tableaux et quelques belles musiques, le fait est que cet opus n’apporte rien à rien et reste globalement médiocre en tout. La quasi totalité des épisodes HP1 et HP2 à date, bien que souvent perclus de défauts, avaient un petit truc à eux qui les sauvaient parfois. Mais pas celui-ci. Même étant gamin, c'est celui des 3 premiers GBA auquel j'ai le moins joué et je n'en avais quasiment aucun souvenir, un signe qui ne trompe pas. Aussitôt terminé, aussitôt oublié.

Commencé le 27 Avril. Terminé le 29 Mai.

Detroit: Become Human
7.5

Detroit: Become Human (2018)

Sortie : 25 mai 2018. Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PlayStation 4, PC

VGM a mis 8/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Bien que Heavy Rain m'ait plus marqué en son temps, de part l'expérience totalement inédite qu'il m'a alors proposé, Detroit est très certainement le meilleur jeu David Cage auquel j'ai joué. Ce n'est plus un mystère pour personne, je suis particulièrement client de cette formule : des AAA entièrement centré sur la narration comme ceux de Quantic Dream, il n'y en a pas. Aussi est-ce toujours un plaisir de découvrir l'un de ces jeux. Et encore plus lorsque ledit jeu est vraiment réussi.
Detroit m'a ainsi happé de bout en bout. Le fait d'indiquer à chaque fin de chapitre tous les embranchements possibles donne un aperçu vertigineux de l'impact de nos choix. Pourtant cela n'est pas toujours vrai, notamment au début où l'artifice pourra un peu retomber lors d'un second run. Néanmoins, l'illusion est parfaite lors de sa première partie et c'est là le plus important selon moi. Ceci étant dit, on peut réellement terminer Detroit de beaucoup de manières différentes, les dernières missions pourront n'avoir rien d'identique d'un joueur à l'autre et il sera très difficile d'obtenir un happy ending. Car le monde de Detroit est cruel, et il est facile d'y perdre ses personnages principaux ou bien même des PNJ auquel on est attachés.
Tout n'est pas encore parfait dans Detroit, mais David Cage atteint avec ce jeu un nouvel aboutissement dans le jeu narratif à embranchement, le tout au sein d'un univers des plus intéressants. Dommage que la jaquette soit si moche, pour un aussi bon jeu ce n'est pas vraiment vendeur.

Commencé le 29 Mai. Terminé dans la nuit du 6 au 7 Juin.

Unravel
6.9

Unravel (2016)

Sortie : 9 février 2016. Plateforme, Réflexion, Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Xbox Series X/S

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Excellente surprise que ce petit Unravel. Si ma hype était retombée à sa sortie, la faute à des critiques relativement maussades, j'étais resté curieux. Alors quand je lance le jeu de Coldwood Interactive 2 ans et demi plus tard, je m'attends à un petit truc sympa mais limité, et c'est un véritable coup de coeur que je me prends en pleine figure.
Unravel c'est un jeu magnifique, avec un des protagonistes les plus mignons du jeu vidéo (Yarni), qui nous fait traverser une histoire empreinte de nostalgie et des choses de la vie. Mais ce n'est pas qu'un jeu arty qui fonctionne, c'est également une véritable aventure, avec un gameplay incroyablement bien ficelé (si j'ose dire) et un level design qui m'a surpris de bout de ficelle en bout de ficelle. Unravel possède une véritable intelligence situationnelle, et à partir d'un level design et d'un gameplay simples mais bien foutus, il arrive à se renouveler bien au-delà de ce que j'imaginais.
Jusqu'à la fin, Unravel surprend et émerveille par la simplicité et l'intelligence de ce qu'il propose dans le genre du puzzle platformer simple et accessible (j'insiste sur ce dernier mot, c'est pas Braid hein). Dommage que la musique, bien que jolie, soit parfois trop répétitive, ou bien que quelques challenges de la fin basés sur la physique soient plus frustrants qu'amusants. Mais ce n'est pas ce que je retiendrai de cette aventure. A conseiller sans hésiter, pour peu qu'on sache de quoi il retourne.

Commencé le 26 Juin. Terminé dans la nuit du 28 au 29 Juin.

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban
6.5

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (2004)

Harry Potter and the prisoner of azkaban

Sortie : 4 juin 2004. Aventure, RPG

Jeu sur Game Boy Advance

VGM a mis 7/10.

Annotation :

Refait pour la xième fois, avec 5 < x < 15, mais refait pour la première fois depuis longtemps

Ayant dosé cet opus durant ma jeune adolescence, et ayant appris depuis qu'il est le fruit d'un développement désastreux, je fus très heureux de constater qu'il est finalement bel et bien très sympathique.
Lorsqu'on le sait réalisé par la même équipe que celle des épisodes HP1 et 2 sur GBC, 2 excellentes adaptations des livres, HP3 ne peut que légèrement décevoir au niveau de l'adaptation. Pourtant, il s'agit sans nul doute de la meilleure adaptation du livre parmi les 3 jeux HP3 sortis, avec des moments cultes très bien traités comme l'éclair de feu ou le cours de Rogue sur les loups-garou. Néanmoins, tout le côté très personnel de HP3 (les relations Harry / Lupin / James / Sirius etc.) passe une nouvelle fois à la trappe et la fin est tristement rushée.
A côté de cela, le système de combat a encore été perfectionné, un côté aventure très simple mais sympathique a été ajouté et le jeu est vraiment très joli à regarder. Et que dire des compositions de Ian Stocker, encore une fois exceptionnelles ? Allez donc m'écouter ça :
https://www.youtube.com/watch?v=RwbUelCSVFs
Un très chouette opus donc, encore une fois imparfait mais qui propose beaucoup de bonnes choses. On sent que le développement a été compliqué, notamment sur la fin, et c’est d’autant plus dommage qu’avec le temps nécessaire il aurait pu être véritablement excellent.

Commencé le 3 Juin. Terminé le 29 Juin.

Spyro the Dragon
7.2

Spyro the Dragon (1998)

Sortie : 23 octobre 1998 (France). Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur PlayStation, PlayStation 3, PSP, PlayStation 4

VGM a mis 7/10.

Annotation :

Fait pour la deuxième fois, mais pour la première fois depuis très longtemps.

S'il reste charmant, ce nouveau run de Spyro est une petite déception : le jeu d'Insomniac Games est un plateformer très simple, trop simple même. Il est pourtant rudement efficace : un protagoniste charismatique, mignon et badass (un dragon quoi !), un chouette univers (bien que parfois fourre-tout), un gameplay (qui se base principalement sur 2 attaques et la possibilité de planer) qui fonctionne rudement bien, une technique assez ahurissante pour l'époque et un level design intéressant à plus d'un titre (on peut vraiment aller n'importe où dans les niveaux en planant, et certains niveaux pourront mettre 10min en ligne droite mais 45 à être fouillés).
Pourtant, bien qu'il soit court, la relative simplicité de ce premier épisode fait naître une certaine redondance et l'ennui peut pointer le bout de son nez sur la fin de l'aventure. Les musiques m'ont également cruellement déçu : désolé pour ceux qui les aiment, mais je les trouve tout à fait insipides et, si elles ne sont pas ridicules pour autant, elles sont loin des musiques des standards PS1 de l'époque (Crash, Tomb Raider, Silent Hill, MGS, etc.).
IG donne donc naissance à un premier jeu simple mais sympathique. Agréable mais pas transcendant. En espérant que sa suite fasse bien mieux !

Commencé le 12 Juillet. Terminé (à 100%) le 20 Juillet.

Spyro 2: Gateway to Glimmer
7.3

Spyro 2: Gateway to Glimmer (1999)

Spyro 2: Ripto's Rage!

Sortie : 5 novembre 1999 (France). Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur PlayStation, PlayStation 3, PSP, PlayStation 4

VGM a mis 7/10.

Annotation :

Fait pour la deuxième fois, mais pour la première fois depuis très longtemps.

Sur beaucoup d'aspects Spyro 2 est meilleur que le premier : il est plus beau, la musique est bien mieux, il a de bonnes idées (les recharges), il introduit de la variété, avec des pouvoirs à acheter vraiment bons et des missions secondaires souvent sympas, et il scénarise bien plus son aventure, en proposant des débuts / fins de niveaux sous forme de cinématique humoristique et des débuts / fins de monde faisant évoluer l'histoire globale. Spyro 2 réussit ainsi à contrer le principal défaut de Spyro 1 : sa simplicité de design, qui finissait par lasser légèrement sur la fin.
Malheureusement, il serait faux de dire que Spyro 2 ne tombe pas dans le même piège : fort de ces innovations, il tient le joueur en haleine... Un certain temps. Le jeu est bien plus long que son prédécesseur, et son level design loin d'être toujours aussi ingénieux. Certains niveaux sont ainsi très basiques et ne portent que sur les missions secondaires, qui sont elles loin d'être toujours passionnantes. On finit donc - tout comme pour Spyro 1 - par écumer les niveaux de manière nonchalante, pas désintéressé mais pas passionné non plus. Une bonne suite, mais qui aurait pu être bien mieux !

Commencé le 1er Août. Terminé la 21 Août.

Harry Potter : Coupe du Monde de Quidditch
5.9

Harry Potter : Coupe du Monde de Quidditch (2003)

Harry Potter : Quidditch World Cup

Sortie : 22 novembre 2003 (France). Sport

Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2, GameCube

VGM a mis 5/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Si elle pourra paraître un tantinet sévère, ma note représente en elle-même toute l’ambiguïté incarnée par ce Coupe du Monde de Quidditch. Fort d'un gameplay peu profond mais très efficace, d'une fluidité et d'une ambiance à toute épreuve, ce spin-off de la saga HP peine pourtant à tenir la longueur sur l'aspect le plus important d'une oeuvre vidéoludique : le plaisir de jeu.
En effet, passé la première demi-heure de jeu de chaque session, souvent amusante, je suis inlassablement retombé dans une routine pas désagréable mais pas très intéressante non plus, la faute à une précision douteuse et à une facilité de tous les instants qui rendront les 16 matchs qui composent la coupe du monde interminables. Et ce n'est pas la très jolie mais discrète musique de Jeremy Soule ou bien la magnificence de certains stades proposés qui y changeront quoi que ce soit.
Extrêmement répétitif et bien trop simple pour être intéressant sur la durée, HP Quidditch reste donc une expérience sympathique à conseiller aux fans hardcore de la licence et du sport en question. Les autres auront probablement du mal à y trouver un intérêt.

Commencé le 22 Août. Terminé le 29 Août.

Harry Potter : Coupe du Monde de Quidditch
5.6

Harry Potter : Coupe du Monde de Quidditch (2003)

Harry Potter : Quidditch World Cup

Sortie : 21 novembre 2003 (France). Sport

Jeu sur Game Boy Advance

VGM a mis 4/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Cette mouture GBA reprend peu ou prou le game design de la version de base, tout en l'adaptant intelligemment avec une vue de dessus pertinente, un peu à la FIFA. Malheureusement, elle perd certains de ses très bons aspects, à commencer par la fluidité du gameplay 3D et l'ambiance des matchs, les commentateurs et la musique étant absents. Les défauts de précision y sont accentués et, si faire un match de temps en temps peu s'avérer sympathique, on sombrera une nouvelle fois dans l'ennui - parfois doublé de frustration - après quelques dizaines de minutes de jeu.
En somme cette mouture GBA est une version portable honnête du jeu de base, mais qui ne fait malheureusement qu’accentuer ses problèmes. Et en se basant sur un gameplay en 2D bien moins fun et stimulant, le jeu de Magic Pocket finit de s’enfoncer dans le “mouaif” le plus profond.

Commencé le 02 Juillet. Terminé le 29 Août.

Iconoclasts
7.1

Iconoclasts (2018)

Sortie : 23 janvier 2018. Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur PC, PlayStation 4, Nintendo Switch, PS Vita, Mac, Linux

VGM a mis 7/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à Iconoclasts, la faute à un début mollasson, une histoire obscure racontée à grands coups de dialogues très pompeux, exagérés, et à un level design qui ne m'a vraiment pas plu. Face à ce constat peu engageant, c'est l'ambiance qui m'y a retenu : la musique est extrêmement chouette, et si la DA fait de trop grands écarts avec certains endroits que je n'aime vraiment pas (la forêt), il y a aussi et surtout plein de coins super chouettes à explorer. Et puis il faut dire que les personnages principaux deviennent assez vite attachants, Robin et Mina en tête.
Alors je me suis accroché, et j'ai bien eu raison car le dernier tiers bénéficie d'une intensité et d'une maîtrise globale notable qui font grimper la note finale de probablement pas loin de 2 points.
Car jusqu'aux 60% du jeu ce n'était vraiment pas gagné. J'ai même renoncé à comprendre l'histoire et les motivations des personnages tellement cela me semblait insensé. Le level design est également très académique et repose sur des règles stupides qui n'ont aucun sens, du type "on peut sauter dans un interstice à 3 blocs mais pas à 2".
Le vrai gros point fort du jeu, niveau gameplay, ce sont ses combats et ses Boss : je ne les ai pas tous aimés, certains ne sont pas très intéressants, mais ils ont dans tous les cas tous des idées ; et certaines sont vraiment très biens. On réfléchit à quasiment tous les affrontements (et c’est aussi le cas pour les ennemis de base) et cela fait franchement plaisir.
En somme, Iconoclasts est un jeu que j'ai parcouru sans déplaisir mais sans grand plaisir non plus, sauvé par une ambiance rudement chouette et dernière ligne droite qui rassemble toutes les qualités du jeu, éclipsant par là-même ses défauts récurrents.

Commencé le 09 Avril. Terminé dans la nuit du 05 au 06 Septembre.

Spyro: Year of the Dragon
7.4

Spyro: Year of the Dragon (2000)

Sortie : 10 novembre 2000 (France). Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur PlayStation, PlayStation 3, PSP, PlayStation 4

VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la seconde fois.

Je ne saurais pas dire si Spyro 3 est l'épisode qui m'a le plus plu, mais il est certainement le meilleur de la trilogie originelle. Il renoue avec les qualités du 1er en termes de level design tout en gardant la variété du second en termes de gameplay. Visuellement superbe et doté d'une chouette OST, il comporte même quelques niveaux disposant d'annexes sacrément bien trouvées. Et il y a aussi les courses en vol, rudement chouettes. Des idées, Year of the Dragon n'en manque pas, et il en a d'ailleurs un peu trop : à force de vouloir multiplier les personnages, il se retrouve avec un melting pot de gameplay pas toujours intéressant à jouer : c'est bien simple, aucun des personnages secondaires n'a de véritable intérêt. Sheyla passe encore, mais le Sergent Bird est fastidieux, le Yéti inintéressant et le Singe d'une nullité affligeante. Même le skate, adoré par les gens en général, ne me fait ni chaud ni froid. Spyro 3 se divise pour mieux régner, mais chez moi cette division ne fonctionne pas : j'ai l'impression de jouer à un vrai bon jeu entrecoupé de séquences inintéressantes, passables voire même parfois mauvaises. Pas de quoi bouder son plaisir cependant : la partie aventure classique est maîtrisée et aboutie. On sent qu'Insomniac Games maîtrise sa formule, qu'ils l'ont poussée au bout de ce qu'elle avait à offrir à l'époque. Et qu'il était donc temps pour eux de passer à autre chose.

Commencé le 07 Septembre. Terminé le 21 Septembre.

Kingdom Come: Deliverance
7.2

Kingdom Come: Deliverance (2018)

Sortie : 13 février 2018. RPG, FPS

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Nintendo Switch

VGM a mis 8/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Depuis son annonce, Kingdom Come s'annonçait comme un jeu sacrément ambitieux et bourré de promesses plus folles les unes que les autres. A un point tel qu'il semblait parfois difficile d'y croire. Et pourtant.
Sa représentation médiévale est frappante de beauté et de réalisme, avec une routine des PNJ qui n'en a pas fini de me surprendre : levez-vous tôt le matin et vous verrez la marchande quitter sa maison, la fermer à la clef et se rendre à sa boutique pour l'ouvrir. Chaque personnage de KCD est à un endroit X à un instant T. Sauf s'il est mort, bien entendu. Chaque personnage est unique dans KCD, il a ses routines et sa personnalité : entre d'autres termes, il vit. A cela, on ajoute une splendide OST et on se retrouve en immersion totale au sein de la Bohême.
Côté quêtes, KCD n'est pas en reste et propose de les réussir (ou de les échouer) plus ou moins de la manière que l'on souhaite. Il n'y a qu'une seule manière de retry : la mort du héros, Henri. Sinon, peu importe ce qui se passe au cours d'une mission, le jeu continue. Une sorte de Quantic Dream mais où l'on est complètement libre de ses mouvements et en monde ouvert donc. Un pari fou, et qui fonctionne pourtant très bien. Alors bien sûr tout n'est pas parfait, et il y a des failles à droite à gauche, mais le système tient globalement très bien la route.
Tout n'est cependant pas rose au pays de KCD : les bugs il y en a oui, mais le plus insupportable ce sont ces chargements interminables, ce framerate instable et ces quelques choix de GD discutables, à l'image du système de délit, raté, puisqu'un seul témoin pourra alerter instantanément tous les gardes du royaume.
Des systèmes innovants et parfaitement huilés côtoient ainsi certains problèmes vieillots non réglés. Au niveau de l'histoire, il y a également un twist risible et très mal amené que je me dois de mentionner.
Il y a des tonnes de choses à dire sur Kingdom Come, je pourrais en parler pendant des heures (et d'ailleurs je l'ai fait au NAYSHOW, vidéo à venir). Mais ce qu'il faut en retenir, c'est que c'est un jeu unique, une expérience médiévale immersive sans équivalent à l'heure actuelle. Non dénué de défauts, mais rudement attractif et intéressant à bien des égards. Une aventure qui vaut assurément le coup, même s'il vous faudra parfois faire preuve d'une patience abusive pour l'apprécier à sa juste valeur. L'âme des grands.

Commencé le 14 Juin. Terminé le 10 Octobre.

Red Dead Redemption
8.2

Red Dead Redemption (2010)

Sortie : 21 mai 2010 (France). Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4, Nintendo Switch, PlayStation 5

VGM a mis 7/10.

Annotation :

Fait pour la 1ère fois.

Difficile cas que ce Red Dead Redemption, découvert 8 longues années après sa sortie. Huit années c'est relativement peu me direz-vous peut-être, mais c'est qu'il s'en est passé des choses pendant ces 8 dernières années. Et notamment en termes d'open world. Alors le jeu de Rockstar a-t-il pris un sale coup de vieux ? Assurément, mais pas que.

Éludons la question de l'âge immédiatement : là où l'open world a tant émerveillé en 2010, ce n'est plus vraiment le cas en 2018. La 1ère partie du jeu, surtout, est vraiment moche et terne. Le Mexique et la 3ème partie sont en revanche vraiment jolis, avec de beaux paysages. L'ambiance y est sympathique. Mais on a fait tellement mieux depuis qu'on ne jouera plus à RDR pour cela, nostalgie mise à part.

Non, si on joue à RDR des années après sa sortie c'est plutôt pour son histoire, et son côté GTA like du Far West. Et à ce niveau il y a beaucoup de très bons points (gameplay efficace et varié, gunfights jouissifs, quelques personnages attachants) mais également beaucoup de points médiocres sur lequel le temps n'a pas d'emprise. A commencer par le fait que John Marston est le plus gros larbin de tout le pays lors de la 2nde partie du jeu et que ledit jeu manque cruellement d'idées, tant en termes de narration que de design, pour camoufler le simple fait "qu'on est dans un JV et qu'il faut faire des missions". John est très charismatique mais souvent complètement stupide à cause de l'écriture des frères Houser, à l'image de l'intro du jeu : on aura rarement vu un type aussi classe faire autant de peine.

Si j'ai trouvé la 1ère partie longuette mais agréable, la seconde m'a clairement tapé sur le système à cause desdits défauts. Traverser le désert pendant de longues minutes pour se retrouver devant ce vide narratif et de design (pourtant pas désagréable) fut lassant. Heureusement arrive la 3ème partie, et là tout change. Avec Dutch, les cartes sont distribuées différemment, astucieusement. Et puis l'après Dutch, bien que les missions soient peu passionnantes, est quand même génial. Dommage que la fin soit aussi rushée car cet aspect intimiste réussit bien mieux à RDR. A tel point que lorsque le jeu se termine, je voulais qu'il continue, juste encore un peu. Pour rester en compagnie de John et de sa famille, dans cet univers. RDR se conclue donc sur une note positive et ne passe pas loin de la recommendation. Il l’aurait probablement eue en 2010, ceci dit.

Commencé le 13/10. Terminé le 11/11.

Red Dead Redemption: Undead Nightmare
7.3

Red Dead Redemption: Undead Nightmare (2010)

Sortie : 26 octobre 2010 (France). Action-Aventure

Extension sur PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4, Nintendo Switch, PlayStation 5

VGM a mis 5/10.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Petite déception que ce Undead Nightmare qui, malgré de nombreux atouts à faire valoir, s'enfonce dans des poncifs et des problèmes de type impardonnable.

Tout commençait pourtant plutôt bien, si on excepte le petit soucis de base que pose la timeline du jeu dans l'histoire de Red Dead Redemption : un aspect survie mis en avant, où l'on doit compter nos balles et non plus flinguer à tout va sans réfléchir, une ambiance de fin du monde assez chouette, des chevaux fantastiques à dompter et surtout un aspect humoristique pince-sans-rire très poussé, encore plus que dans le jeu de base. John Marston nous déploie des trésors de cynisme et c'est une vraie réussite à ce niveau.

Malheureusement, le jeu s'enfonce très vite dans la répétitivité : aller de ville en ville, sauver la ville des zombies, faire une mission, recommencer. Les missions ne sont pas inintéressantes en soi mais elles manquent de variété et l'on passe de personnage caméo en personnage caméo sans s'attacher à ce qu'on vit. On fera une mission pour chacun des persos de la quête principale de RDR, histoire de, dont certaines particulièrement nulles. Et le seul nouveau personnage (la nonne) est singulièrement bâclé. Le vrai soucis de tout cela, c'est qu'on se retrouve avec un goût très prononcé d'artificialité qui brise toute immersion. Et lorsqu'on se rend compte que les missions secondaires n'ont rien de secondaires et doivent être complétées pour pouvoir accéder aux missions principales, et que le jeu étire donc sans vergogne sa courte durée de vie alors qu'il n'a déjà plus rien à dire, c'est carton rouge en ce qui me concerne. On se dépêche de terminer et d'achever une aventure vidéoludique qui n'a alors plus beaucoup plus de saveur que les morts-vivants qu'elle dépeint.

Commencé le 12 Novembre. Terminé le 20 Novembre.

11-11: Memories Retold
6.9

11-11: Memories Retold (2018)

Sortie : 9 novembre 2018. Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

VGM a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Un jeu super, mais qui aurait pu être tellement mieux. Voilà ce qui me vient en tête lorsque je pense à 11-11. Artistiquement fabuleux, le nouveau jeu de Digixart raconte une histoire d'amitié prenante et touchante au sein de la Grande Guerre. Une fois encore, après Soldats Inconnus, Yoan Fanise et son équipe utilisent le média du jeu vidéo de manière habile, mature aussi bien dans sa narration que dans son parti pris artistique. Un peu moins en termes de design en revanche, puisqu'on se retrouve dans un jeu narratif relativement classique en termes de mécaniques. Mais ce n'est pas grave du tout.
Ce qui est plus gênant en revanche, ce sont les soucis de rythme dont souffre le jeu. Le début est à ce titre très haché et ne laisse pas le temps au joueur de s'imprégner de l'histoire. Le second acte est en revanche parfait, mais le 3ème est étrange, à cheval entre les 2 premiers. Une autre grosse faille du jeu est le fait que Kurt soit doublé en anglais lorsqu'il raconte son histoire, alors qu'il ne parle en réalité pas un mot d'anglais. Très ennuyeux pour l'immersion. La fin, également, est sujette à débats.
En somme, Memories Retold est une aventure qui comporte de splendides tableaux, des moments de jeu vidéo incroyable, et 2 héros charismatiques portés par de très grands acteurs. Mais c'est également une aventure qui comporte son lot de défauts gênants, qui nous font dire que l'on est passé pas loin du chef d'oeuvre. Et ça, c'est vraiment dommage.

Commencé le 22 Novembre. Terminé le 25 Novembre.

Harry Potter et la Coupe de feu
4.7

Harry Potter et la Coupe de feu (2005)

Harry Potter and the Goblet of Fire

Sortie : 10 novembre 2005. Action, Aventure

Jeu sur Game Boy Advance

VGM a mis 5/10.

Annotation :

Fait pour la première fois (il me semble, j'avais le jeu sur GBA mais je ne suis pas sûr d'y avoir vraiment joué, pas en entier en tout cas).

Un jeu relativement sympa, qui a plein de super bonnes idées (notamment tout ce qui concerne la combinaison des sorts avec les éléments environnementaux), mais qui en a une mauvaise qui gâche un peu la fête : recycler lesdites idées lors de très longs niveaux, où les sentiments positifs se transforment bien vite en un ennui profond. Et s'il est assez joli et doté d'une bande-son correcte, la partie artistique est à des années lumières de ce qu'on a vu de mieux sur GBC / GBA dans la série, ce qui n'aide pas à l'immersion. Il aurait fallu plus de niveaux, plus courts, et malgré le massacre de l’histoire HP4 GBA aurait alors pu être un bon jeu. En l’état, il n’est qu’un jeu moyen.

Commencé le 07 Septembre. Terminé le 30 Décembre.

TowerFall Ascension
7.9

TowerFall Ascension (2014)

Sortie : 11 mars 2014. Action, Combat, Plateforme

Jeu sur PC, PlayStation 4, PS Vita, Xbox One, Nintendo Switch, Mac, Linux, Ouya

VGM a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fait pour la première fois.

TowerFall Ascension n'est ni plus ni moins qu'un des meilleurs jeux multijoueurs auxquels j'ai jamais joué. Son gameplay parfaitement calibré et son design fantastique de simplicité, d’accessibilité et pourtant de profondeur, en font un bijou de l'expérience canapé. Découvert en novembre 2018 au travail, lors d'une pause repas, il est toujours le roi du midi un an et demi plus tard, mi-2020. Et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Les nouveaux joueurs prennent le jeu en main très vite, et les bons joueurs n'en finissent plus de s'affronter dans une compétitivité bienveillante (la plupart du temps) et jouissive. Un jeu exceptionnel.

Joué tous les midis au boulot à partir du mois de novembre. Et j'ai continué en 2019 et 2020, avec toutefois une bonne diminution de la fréquence en cette dernière année.

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