On se met bien en 2020 (jeux vidéo)

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Avril

Cf critique

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Avril

Jeu de plateforme vénère du fait d'un level design retors et ingénieux, "Celeste" a la très belle idée de se rendre accessible à tous en laissant la possibilité d'activer des aides au gameplay. Permettre au plus grand nombre de profiter de cette esthétique admirable, fruit d'une direction artistique de très bon goût et d'une bande originale très réussie, c'est un geste assez génial pour moi. Si vous ajoutez à ça un propos qui arriver à toucher juste en abordant les troubles mentaux, vous obtenez un des meilleurs jeux de sa catégorie.

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Avril

Cédant une nouvelle fois à mon intérêt pour les super-héros, j'ai donné une chance au troisième volet de la saga Infamous. Assez joli graphiquement, même si doté d'une esthétique assez laide, le jeu donne d'assez bonnes sensations de gameplay. Dommage que son scénario cousu de fil blanc ne présente pas d'intérêt, et que ses quêtes secondaires soient aussi répétitives. Pas mauvais, mais franchement oubliable.

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Mai

Si on m'avait dit que je finirais ce jeu il y a deux ans, je n'y aurais pas cru. Et pourtant, après deux essais infructueux, j'ai été complètement happé par son univers, dense et riche, et l'inventivité déployée par ses créateurs pour éviter l'ennui et la répétition. Aucune quête secondaire ne semble redondante, et creuse au contraire les enjeux du monde que l'on traverse. Même s'il date de 2015, le jeu propose une expérience visuellement très plaisante notamment du fait de la variété de ses paysages allant de l'urbanité dense à la nature sauvage, qui invitent souvent à la contemplation. Si le ton "dark fantasy" marche souvent bien, en surprenant souvent nos attentes, l'écriture souffre régulièrement de personnages féminins indigents ou caricaturalement "badass" dans des échanges parfois pas loin d'être ridicules, ce qui contraste avec le ton très sérieux du jeu. Toutefois, la qualité continue du jeu est assez saisissante, et je reconnais sans mal qu'il s'agit d'un des meilleurs jeux que j'ai connu.

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Octobre

Je craignais de retrouver l'univers de "The last of us", dont une grande partie de la force émotionnelle venait de sa fin radicale. Sauf qu'on parle de Naughty Dog, studio connu pour son sens aigu de la mise en scène (systématique) et de l'écriture (plus inégal). La partie 2 est une expérience assurément viscérale, qui prend le parti de pousser les joueu.r.se.s dans leurs retranchements, et de prendre le contrepied du traitement majoritairement jouissif de la violence dans le jeu vidéo. L'écriture des personnages, particulièrement soignée tout comme leur incarnation, aide à créer une implication émotionnelle très rapide, ce qui fait que le récit m'a habité pendant les quelques jours qu'a duré mon exploration du jeu. J'ai un petit regret que le gameplay n'ait été que légèrement modernisé, et surtout que ses mécaniques n'évoluent que très peu tout au long du jeu. Ainsi, malgré des efforts de mise en scène souvent payants, un sentiment de routine s'installe progressivement. Cela ne nuit pas tout à fait à la puissance du jeu, mais émousse certainement l'intensité de son rythme. C'est sans conteste un très beau jeu, dont j'aurais aimé qu'il se repose un peu moins sur certains de ses lauriers. Mais son courage dans d'autres domaines en fait une expérience très marquante.