Films surestimés

Annotation :

Appel au calme face aux clameurs dithyrambiques. Prière de revoir les qualificatifs et autres superlatifs associés à cette œuvre curieusement encensée. Le film est correct (voire satisfaisant) mais sa consécration est excessive.
Les scènes d'action, violentes et cocasses, surprennent ; le ressentiment chez le vulgaire qui apparaît en filigrane, c'est intéressant.
Mais sur le reste, ça manque terriblement de vraisemblance ! L'esprit brillant des pauvres qui se manifeste soudainement au contact des riches, le spectateur n'adhère pas du tout. La grossière famille, touchée par la grâce, se voit instantanément adroite, intelligente, séductrice, en un mot, supérieure. Elle amorce donc une réussite dans la manipulation qui frise l'excellence. Et elle se révèle, de surcroît, très compétente ; tout cela manque de cohérence avec une présentation dévalorisante des personnages. Peu importe la suite des évènements, le spectateur décroche devant ce succès improbable.
L'avalanche de prix, de récompenses et autres trophées qui ont adoubé ce film est incompréhensible…

Annotation :

Robert Mitchum et Shelley Winters, rien à dire ! Mais les autres…
Le film est juste pas mal, sans plus… le spectateur doit le replacer à son époque. Plus vieillot que vintage.

Annotation :

Un film avec une telle renommée ! Décevant… manque de clarté, intrigue un peu tirée par les cheveux. Difficile d'accrocher le spectateur.

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La trajectoire du personnage est très intéressante et bien menée. Notons toutefois le caractère lacrymogène excessif de ce film qui entre insidieusement dans le psycho-affectif du spectateur pour pétrir avec effronterie sa corde sensible. Il en sort anéanti. Le film a par ailleurs une vocation à horrifier par la cruauté explicite de certaines scènes : Goethe, joué par un Ralph Fiennes cabotin, frise la caricature…

Annotation :

Les hobbits, dont l'émotivité due à une hypertrophie des glandes lacrymales les pousse à des sanglots continus, toujours en quête d'une situation qui les fera chouiner, tendent à crisper le spectateur, témoin affligé d'un courage englué dans la mélasse pathétique.
L'épilogue interminable patauge dans la mièvrerie...

Annotation :

Celui-ci est le moins mauvais des trois. Mais on va parler d'effets spéciaux : les hobbits joués de dos par des enfants sur certaines scènes (plans d'ensemble), amènent le spectateur à pouffer de rire à un moment qui ne s'y prête pas du tout.

Annotation :

Excepté Saroumane, charismatique, tous les personnages sont en carton. Le spectateur ne s'inquiète pas un seul moment pour les gentils ; très faible intensité dramatique. Sinon, certains moments sont spectaculaires.

Annotation :

Un bémol sur l'interprétation de Ledger. Les louanges en génuflexion pour le personnage de Joker, paraissent un peu exagéré aux yeux du spectateur. Sinon le film est juste pas mal.

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Le spectateur demeure perplexe devant une histoire d'amour, entre une veuve et un fantôme, à peine croyable qui le mène vers pas grand-chose. Notons l'accent forcé du revenant (les écuries du cinéma américain de l'époque étaient très pauvres en acteurs virils). La beauté de Gene Tierney n'est pas suffisante pour captiver. Ennuyeux !

Annotation :

Considérations scientifiques surprenantes mais pas tellement stimulantes. La portée métaphysique salutaire attendue dans ce type de film est négligée. Vertigineux avec un arrière-goût anxiogène de nostalgie anticipée. Le spectateur est toutefois emmené dans certaines scènes de manière efficace.

Annotation :

On voit trop les ficelles, on se croirait sur le plateau de tournage, avec un John Wayne qui sort de sa loge pour jouer au shérif et un Dean Martin qui vient de convaincre le producteur qu'il peut jouer l'alcoolique. Des playmobils qui se regardent jouer devant un spectateur indifférent à un scénario pourtant intéressant.

Annotation :

Quand on n'a rien à dire, on ne fait pas de film, et encore moins un film pour raconter qu'on n'a rien à dire… du coup, c'est un peu de la branlette ce film. Fellini est au cinéma ce que Picasso est à la peinture ; le cinéaste sait faire un bon film mais son génie l'oblige à rejoindre l'ordre du cosmos et à créer une œuvre qui perce le secret du monde, contraint de transcender l'art lui-même au risque d'ennuyer le spectateur (voire de le mépriser) et on crie au prodige…!

Annotation :

Approche grossière ; le spectateur n'y trouve aucune nuance. Efficace auprès des jeunes esprits impressionnés par la violence et qui y trouvent leur compte à travers une vision manichéenne… tout n'est pas tout blanc ou tout noir !

Annotation :

Très bien fait ce film mais, au-delà de sa désinvolture dans son intention d'émouvoir les âmes, nous pouvons y constater, par les brutales atrocités qui émaillent son déroulement, sa volonté d'horrifier. Le spectateur, qui en sort effondré, a sûrement mieux à voir.

Annotation :

Fade. Pas assez approfondi ; les personnages n'existent pas assez (surtout celui de Belmondo) et peinent à émouvoir le spectateur ; il ne se passe pas grand-chose ; surcoté à cause de la distribution monstrueuse.

Annotation :

La scène au café n'est pas du tout convaincante, à l'image du film tout entier. Ils cabotinent et les dialogues sont complètement attendus. Mais les scènes de braquage et de fusillade excellentes ; dommage que le spectateur ne soit pas séduit par les personnages. Celui de Val Kilmer à la limite…

Annotation :

Horreur, injustice, émotion… une machine à noyer les yeux du spectateur

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Le fond, le thème, c'est intéressant, reconnaissons un bel effort du réalisateur, mais le spectateur doit faire abstraction des effets spéciaux rudimentaires. Film tous publics (pour enfants autrement dit)

Annotation :

Une prouesse technique (courses-poursuites et cascades phénoménales...) ! Le monde post-apocalyptique rejoint un bon ensemble esthétique. Esthétique des costumes, des véhicules, des personnages, des décors, et même celle de l'action qui en met plein les yeux au spectateur. Mais l'intérêt réside uniquement dans l'esthétique.
Le début est légèrement confus, le rythme quelque peu indigeste et le scénario, cousu par quelques pivots pas très solides, met en scène des personnages plus ou moins artificiels.
Celui de 1982 (dont le rôle-titre est le rôle principal) est nettement plus appréciable.

Annotation :

Kassovitz a consacré la laideur de la banlieue et y est allé de sa petite contribution à la complaisance envers l'incivilité. Le spectateur se sent agressé par tant de grossièreté !

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Tout ça pour ça… ça fait penser à la Quatrième Dimension ; un petit épisode Twilight Zone aurait suffi… tu peux pas balader le spectateur comme ça. On suit pendant plus de deux heures des personnages qui s'inscrivent dans un schéma narratif qui laisse dubitatif.

Annotation :

Le spectateur est forcément désappointé. La fin du film révèle une traîtrise sadique du scénariste… ça n'a aucun sens.

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Scénario aux thèmes puissants et édifiants ; toutes les scènes avec Capone sont efficaces. En revanche, les incorruptibles sont un peu stéréotypés. Kevin Costner a de trop faibles épaules pour incarner ce personnage dans tout ce qu'il est censé porter comme valeurs ; Sean Connery cabotine ; et Andy Garcia est insipide. Dans l'ensemble, ça fait un peu penser aux docu-fictions historiques que le spectateur trouve sur Arte ou France 5...

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Le spectateur est consterné devant tant de mauvaise foi. On dirait un avertissement, présenté de surcroît comme un retour de bâton ; ahurissant !
Le plus scandaleux réside dans la reconnaissance de cette production qui se voit honorée de bénédictions dans un enthousiasme inconsidéré.

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Personnage principal IM-PRO-BABLE ! et insupportable : violent, pédant, asocial, vulgaire… quant à la rencontre avec le psy plein d'humilité à genoux devant ce petit con qui a tout compris, qui a tout vu…
Un film de bouffons, ni plus ni moins, qui suscite chez le spectateur incrédule des pulsions comme celles d'Obélix récurrentes à l'égard des Romains.

Annotation :

C'est un peu du rien ce film… il a rêvé qu'il rêvait qu'il rêve mais en fait ce n'était qu'un rêve… le spectateur est plus ou moins emmené dans cette spirale onirique mais, à la sortie du film, se réveille vite d'un rêve oublié instantanément.

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Il y a des bonnes choses. Mais globalement, c'est bidon. L'adjectif qui vient à l'esprit du spectateur, c'est "grotesque", exemple : la scène de l'ascenseur…

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Excellent techniquement. La progression des soldats emmène le spectateur, par des scènes de combats percutantes voire choquantes et un suspense efficace… mais le scénario est indigent avec des caractères sans consistance.

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Y aurait-il un élément essentiel qui aurait échappé au spectateur ? Film antimilitariste, c'est ça…? Quoi d'autre ?