Qu'un Pro pour faire de l'IMPRO !

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Le célèbre monologue d’Otis (Edouard Baer) dans Astérix et Obélix : Mission Cléopatre n’a jamais été écrit. Il s’agit d’une improvisation de l’acteur pendant le tournage et c'est ENORME, meilleur moment du film (pour moi).

Petit rappel: https://youtu.be/qrYPyCPFRT0

Annotation :

Spielberg a laissé beaucoup de liberté aux acteurs dans ce film. C’est notamment le cas pour cette scène, où Martin Brody (Roy Scheider) ajoute au dernier moment la réplique « You’re Gonna need a Bigger boat » (Il va vous falloir un plus gros bateau !). Selon le scénariste Meilleure réplique de l'histoire du cinéma selon Aaron Sorkin

Petit rappel: https://youtu.be/2I91DJZKRxs

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Rappelez-vous de la scène où Peter Clemenza (Richard Castellano) ordonne à son homme de main (Tom Rosqui) de tuer Paulie Gatto (John Martino) pour trahison envers Don Vito Corleone. La réplique écrite de Richard Castellano était « Leave the gun » (laisse le flingue), mais se souvenant d’une scène précédente où sa femme lui demandait de ramener des Cannolis, il ajouta « Take the cannoli » lors du tournage.

Pour la petite histoire, lors de la traduction du film en français, les Cannolis (pâtisserie sicilienne) sont devenus des Cannellonis (pâtes italiennes). Il s’agit d’une erreur.

Petit rappel: https://youtu.be/yHzh0PvMWTI

La scène est située au début du chef-d'oeuvre de Francis Ford Coppola. Vito Corleone tient audience dans son bureau, écoutant les plaintes et les doléances de ses obligés. En l'occurence ce jour-là un homme, lui demandant d'intervenir pour se venger de l'affront fait à sa fille. Mais avant cela, il doit faire allégeance au Parrain. Le chat que carresse Brando n'était pas du tout prévu dans le script.

Petit rappel: https://youtu.be/i96VS_z8y7g

Annotation :

Le fameux « Hsssssss » comme pour souligner la voracité de son appétit du Dr. Hannibal Lecter (Anthony Hopkins) à l’agent du FBI Clarice Starling (Jodie Foster) n’était pas dans le script orignal. Il s’agirait d’une blague que faisait Hopkins à Jodie Foster pendant les répétitions pour lui faire peur...et ça marche !!!

Petit rappel: https://youtu.be/t3woSuuzQuc

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Pour cette scène, R. Lee Ermey (Le Sergent Hartman) a commencé par écrire 150 pages d’insultes… Stanley Kubrick à déclaré que seulement 50% des dialogues étaient écrits pour cette scène, tous le reste est de l’impro de la part de R. Lee Ermey, avec une aisance incroyable qui faisait jubiler Kubrick. Et pour cause : il fut lui-même ancien sergent instructeur dans le Corps des Marines, et avait fait la Guerre du Viêtnam.

Petit Rappel: https://youtu.be/FdPNA2eFU9Y

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Pour cette célèbre scène, le script original prévoyait un long duel d’épées entre Indiana Jones (Harrison Ford) et un méchant homme des sables.

Mais ce jour là, Harrison Ford soufrait d’une grosse indigestion et n’avait pas la force de tourner la scène. Steven Spielberg décida donc d’abréger la scène avec cette blagounette, devenue culte.

Petit rappel: https://youtu.be/F1VzOeGetkI

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Cette scène de l’explosion de l’hôpital devait-être un peu plus sombre que le résultat final… En effet, une fois l’explosion commencée, le Joker (Heath Ledger) était censé rejoindre le bus scolaire sans se retourner. C’est seulement pendant le tournage, que Heath Ledger a improvisé en se retournant et en jouant avec le détonateur. Heureusement que Nolan n’a pas coupé la scène…

Egalement au moment où le Joker est emprisonné au commissariat par Jim Gordon, ce dernier est alors élevé au rang de commissaire ET tous les collègues applaudissent...y compris le Joker sans le quitter des yeux lui donnant un air menaçant. Une idée et impro signée Ledger <3

Petit rappel: https://youtu.be/pOwlJNoa5yg

Annotation :

Cette célèbre réplique de Jack Torrance (Jack Nicholson) n’était pas sur le script original du film. Il s’agit d’une référence à l’émission The Tonight Show où l’animateur annonçait Johnny Carson : « Here’s Johnny! » Jack Nicholson l’a sortie en passant la tête par l’ouverture de la porte. Un plan tellement célèbre qu'il suffit à lui seul à identifier le film.

Petit rappel: https://youtu.be/WDpipB4yehk

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Quand le scénariste Paul Schrader a écrit la cultissime scène du miroir pour Martin Scorsese, il avait simplement marqué « Travis parle à lui-même dans le miroir », aucuns dialogues définis pour cette scène. Tout ce que Travis Bickle dit dans cette scène est donc de l’improvisation de la part de Robert De Niro.

Petit rappel: https://youtu.be/lQkpes3dgzg

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Arrivant au terme de sa trop courte vie, le personnage incarné par Rutger Hauer lance ses derniers mots. Absolument sublimes et bouleversants...et improvisés sur la fin, avec "...comme les larmes dans la pluie"

"J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons C briller dans l'ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme...les larmes dans la pluie... Il est temps de mourir."

En image: https://youtu.be/JdUq2opPY-Q

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La scène du Line Up:
A l'origine, le scénariste du film, Christopher McQuarrie, avait écrit une ligne de dialogue concernant cette scène : "Give me the Keys, You Fucking cocksucker !"; les acteurs devant chacun prononcer cette réplique de la manière dont ils le souhaitaient. Dans cette scène, le policier qui leur demande de prononcer la fameuse phrase est en fait McQuarrie. Lorsque Fenster (Benicio Del Toro) se met à faire un mélange d'italo-anglais, le policier lui demande : "In English, please". C'est une réplique inventée. Ah et petite anecdote pour la route : les fous rires que l'on voit dans la scène, qui accompagnent la réplique de Benicio del Toro, sont bien spontanés : l'acteur n'arrêtait pas de lâcher quelques pets bien audibles par ses collègues. Sympa. Del Toro se lâche, dans tous les sens du terme.

Petit rappel: https://youtu.be/tDfZ5HmA6fs

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Forcément dans la liste: Jim Carrey !

Parmi les scènes estampillées "cultes" du film se trouve celle du "bruit le plus agaçant du monde". Une scène totalement improvisée en roue libre par le tandem Jeff Daniels et Jim Carrey. Les réactions plus qu'agacées du malheureux passager du milieu, Joe Mantaliano (Mike Starr), sont garanties 100% naturelles et non scriptées...

Petit rappel à consommer avec modération: https://youtu.be/RuJbGA3sDKc

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La réplique "Mein Fürher, I Can Walk !" ainsi que la séquence où l'acteur Peter Sellers (ancien savant nazi capturé par l'armée) tend son bras pour faire un salut Nazi malgré lui, étaient improvisées. Des improvisations brillantes qui ont largement contribué à rendre le personnage mémorable, que Kubrick décida d'intégrer dans le script qu'il remaniait au gré du tournage.

Petit rappel: https://youtu.be/so8NQficzZg

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Pour la cultissime scène du restaurant chez Les Affranchis de Martin Scorsese, le réalisateur avait donné carte blanche à Joe Pesci pour la gérer comme il l'entendait. L'acteur lui avait raconté comment, à l'époque où il travaillait dans un restaurant, il avait lancé à l'adresse d'un caïd qu'il le trouvait drôle, ce qui avait mis l'intéressé en colère. Dans cette scène, seul Ray Liotta était dans la confidence pour improviser les dialogues, le reste de la tablée n'étant pas au courant afin de garder des réactions les plus authentiques possibles. A l'arrivée qu'obtient-on ? Une des scènes les plus démentes de l'histoire du cinéma, et un Oscar à la clé pour Pesci.

Petit rappel: https://youtu.be/E84VqqCPI7w
En VF: https://youtu.be/GGBFwDzANh4

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Dans le chef-d'oeuvre absolu de Carol Reed, Orson Welles incarne Harry Lime, un trafiquant de pénicilline, dans la ville de Vienne terriblement appauvrie de l'immédiate après-guerre. Dans la célèbre scène située à la grande roue, il retrouve son vieil ami Holly Martins, minable écrivain américain, qu'il pensait décédé. Outre le fait qu'Orson Welles a entièrement écrit le personnage du trafiquant Lime, il s'est même payé le luxe d'improviser. De là sa réplique absolument géniale et brillante, où il compare l'héritage culturel de l'Italie et de la Suisse.



"L’Italie sous les Borgia a connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage... Mais ça a donné Michel-Ange, de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi ? ... Le coucou !"

Petit rappel: https://youtu.be/CNo8ld7ak8w

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Dans Macadam Cowboy, Dustin Hoffman incarne brillamment Ratso Rizzo, petit escroc italien chétif, boiteux et tuberculeux, partageant la même misère avec Joe Buck, pour qui il s'est pris d'affection. Alors qu'ils discutent tout en marchant dans les rues de New York, Hoffman manque de se faire renverser par un taxi, à un passage piéton. L'acteur lui lance alors, énervé : "Hey !!! I'm Walking Here !" en tapant sur le capot du véhicule, qui repart aussi sec.



En fait, le taxi n'avait pas vu le panneau, qui indiquait à ce moment là "tournage en cours". Sa réaction est donc totalement spontanée. Sans quitter son personnage et sans se laisser démonter, Hoffman a alors improvisé sa réplique et sa gestuelle.

Petit rappel: https://youtu.be/c412hqucHKw

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Accusé d'avoir assassiné sa femme, le Dr. Richard Kimble (Harrison Ford) est un fugitif en cavale, traqué sans pitié par un marshall sacrément tenace, Samuel Gerard, impérialement campé par Tommy Lee Jones. Au terme d'une séquence de cousre-poursuite, Gerard glisse dans une canalisation et perd son revolver ramassé par Kimble. Qui lui lance en pointant le revolver : "je n'ai pas tué ma femme !" Le Marshall lui répond, imperturbable : "I Don't Care !" ("j'en ai rien à foutre"!). Une réplique improvisée par Jones, simple mais diablement efficace, qui souligne un peu plus sa détermination à arrêter Kimble, à n'importe quel prix, coupable ou innocent.

petit rappel: https://youtu.be/ZQ11Ws3tqP0

Annotation :

En pleine séance d'ultra-violence chez un couple accompagné de ses Droogs, Alex se met à reprendre Singing in the Rain, la chanson phare du film Chantons sous la pluie, tout en dansant. Particulièrement méticuleux, Stanley Kubrick ne laissait que très peu de place aux improvisations. Cette scène était donc bien prévue. Sauf qu'après l'avoir tournée sept fois, le réalisateur n'était toujours pas satisfait du résultat. Il a alors suggéré à Malcolm McDowell de faire ce qu'il voulait. Hilare derrière sa caméra, Kubrick fonça pour acheter les droits de la fameuse chanson pour pouvoir l'utiliser dans le film.

Petit rappel: https://youtu.be/faML0QvVb2A

Annotation :

"Apocalypse Now n'est pas un film sur le Viêtnam. C'était LE viêtnam" disait Francis Ford Coppola à la conférence de presse du film au Festival de Cannes, en 1979. Un tournage en plein enfer vert. Brando arriva avec trois semaines de retard, en surpoids de 40 Kg, n'avait pas lu l'oeuvre de Joseph Konrad dont est tiré le film, et bien entendu n'avait appris aucun dialogue...Coppola en fut horrifié. A peine débarqué, l'acteur fut emmené par Coppola en bateau pendant une semaine, et ferma le tournage. Le temps de discuter avec lui de son personnage, le terrifiant Colonel Kurtz, de lui expliquer sa vision.



Brando n'aimait pas ses répliques, et proposa à Coppola d'improviser, en fonction des indications qu'il lui donnerait. C'est ce que l'on voit dans l'extrait ci-dessous de l'hallucinant documentaire Hearts of Darkness, où l'on entend Coppola, hors champs, lancer l'acteur sur différents sujets, visant à cerner toujours un peu plus la folie du Colonel Kurtz...

Petit rappel: https://youtu.be/RHDjbsydWI4

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Le célèbre éternuement n'était pas dans le script. Elle a eu lieu lors d'une répétition. Plus, la scène a dû être coupée car les acteurs ne pouvaient s'arrêter de rire.

Annotation :

"Here's looking at you" n'était pas dans le scénario.

Selon certains témoignages, Bogart disait "Here's looking at you kid" à de multiples reprises lorsqu'il apprenait à Bergman à jouer au poker entre les prises.

Oscar du meilleur film - 1944

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Le "I know" d'Harrison Ford/Han Solo n'était pas dans le script. Il devait dire "I love you too", mais ça ne collait pas. Selon ford, Solo n'aurait pas dit ça. En fait, ce "I know" est un peu le duel au sabre du premier Indiana Jones. Sur le plateau on s'adapte.

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L'histoire racontée par le personnage de Matt Damon (Ryan) a totalement été improvisée.

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La réplique "Warriors, come out to play!" a spontanément été ajoutée par David Patrick Kelly.

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Le personnage de Bill Murray devait faire paraître qu'il parlait pendant toute la fête. Tout ce qu'il dit est totalement improvisé.

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La célèbre scène au cours de laquelle Robin Williams / Sean Maguire raconte que sa femme pétait en dormant est une improvisation de l'acteur. Récompense: Oscar du meilleur scénario comme quoi

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La réplique "It's in the hole" (C'est dans le trou), fut improvisée par Bill Murray.

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Le mec balançant une canette sur la tête de John Malkovitch en hurlant "think fast!" a été formulé par l'acteur sans qu'on le lui demande.

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La réplique culte «yippee-ki-yay motherfucker» ne figurait même pas au scénario à la base.

Bruce Willis: "C’était improvisé. Alan Rickman jouait si bien le mauvais garçon qu’il me provoquait sans cesse. Et puis, pendant une prise, c’est sorti tout seul. La réplique est depuis devenue la marque de commerce du personnage – et la mienne par le fait même. C’est incroyable de voir qu’aujourd’hui, de jeunes garçons me lancent la réplique dans la rue. Des grands-mères, même! C’est un peu étrange. Mais ça me fait sourire."

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"Why Male Models?"

Dans cette scène impliquant l'ancien top model de la main JP Prewitt (David Duchovny) et le crétin top model mâle Derek Zoolander (Ben Stiller), Prewitt - un théoricien de la conspiration - explique comment l'industrie de la mode a été derrière chaque assassinat politique de grande envergure au cours des cent dernières années.

Zoolander demande: "Pourquoi les mannequins masculins?" Prewitt répond avec une longue explication, après quoi Zoolander répond à nouveau, "Pourquoi les mannequins masculins?" Stiller a oublié sa ligne originale et vient de répéter sa ligne précédente à la place. Cela a incité Duchovny à improviser sa propre réponse: "Vous plaisantez? Je viens de vous le dire il y a genre une minute!"

La scène renforce le récit du film avec ce concept du stéréotype masculin écervelé, parfait dans le contexte de la scène, et Stiller offre au passage une des gaffes maîtresses les plus drôles du film.