Retour au Japon - Jour 1: Le départ & Shinjuku

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Et c'est parti pour deux semaines de visites, détente et amusement! Je rejoins l'aéroport de Bruxelles pour le début de mes vacances. J'adore me rendre là-bas, car c'est à ce moment-là que le temps s'arrête autour de moi et que je débranche mon cerveau. C'est un peu l'apéritif avant le plat principal. Attendre dans un aéroport n'est pas ce qu'il y a de plus agréable, mais c'est à ce moment-là que je sais que les vacances commencent et que je fais le vide dans ma tête.

Cette année, contrairement à l'année passée, j'ai du m'y rendre un peu plus tard, ce qui fait qu'il y avait déjà beaucoup de monde. Du coup, c'est un peu plus stressant car on est serrés et il y a pas mal de bruit. Pour enregistrer ses bagages, ça prend également plus de temps. Mais tout se passe à merveille, et je peux bientôt embarquer dans le premier avion!

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Le premier avion, assez petit, nous amène à Helsinki, en Finlande, pour une escale. C'est drôle, car la Finlande et ses pays voisins font partie des lieux que je souhaite visiter à l'avenir. L'aéroport est assez petit mais moderne. Il y a plein d'espaces dédiés à la nouvelle technologie et aux délires un peu branchés. Mais je ne m'y attarde pas et embarque très vite pour le long trajet.

Un trajet qui atteint presque les 10 heures de durée. Heureusement qu'il y a de quoi occuper les passagers avec ces écrans contenant de nombreux films récents. Et j'ai eu une petite crainte au début, car de nombreux écrans ne fonctionnaient pas, dont le mien. Et vu la durée du trajet qui s'annonçait, j'avais peur de devoir rester là à ne rien faire. J'avais bien pris un livre avec moi, mais je l'aurai terminé bien assez vite et me serais bien vite ennuyé par après. Heureusement, le problème technique a pu être réglé et j'ai pu profiter de 4 films: Notre Petite Sœur, LEGO Batman, Les Flingueuses et La Grande Muraille. Après ces 10 heures de trajet, nous atterrissons enfin à Tokyo, et il n'est encore que le matin!

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Après avoir récupéré nos bagages, nous nous dirigeons vers le point d'information afin d'acheter des tickets de train nous permettant de rejoindre notre hôtel. Or, ce que nous ignorions, c'était que les tickets étaient placés et concernaient un train bien particulier. Le temps que nous cherchions la bonne voie, le ticket était déjà périmé. Mais ça, on ne l'avait pas encore compris. Un membre du personnel nous dirige vers une plateforme où se trouve un train à l'arrêt, prêt à démarrer. On rentre vite dedans avec nos lourds bagages, et le train démarre. Sauf qu'on ne se trouve pas dans le bon véhicule. Le train démarre et roule un bon moment. Au total, il parcours de nombreux kilomètres pendant une dizaine de minutes, sans s'arrêter. On se rend compte qu'on est sur la mauvaise ligne et que le train n'est pas le bon. On descend alors au premier arrêt et on se renseigne auprès d'un membre du personnel ferroviaire. Le vieil homme rigole et nous explique qu'on doit faire demi-tour et prendre un autre train pour rejoindre à nouveau l'aéroport.

Du coup, on attend pendant plus d'une demi-heure, car on se trouve un peu dans un coin perdu, et il ne passe un train que toutes les heures. Il fait chaud, très chaud, et je suis encore avec mes habits de la ville. On attend donc sur le quai, avec nos grosses valises. Le train arrive et on retourne à la case départ. Là-bas, on retourne au quai où on avait pris le mauvais train, et on demande à quelqu'un travaillant là-bas de nous renseigner. Là, on apprend que nos billets initiaux ne sont plus valables. Merde, 20€ par personne jetés par la fenêtre, ça a de quoi faire grincer les dents! Ensuite, on nous explique qu'avec un simple ticket à 1,50€, on peut arriver à l'endroit qu'on désire. Il suffit juste de prendre beaucoup de train différents. Si on avait su ça plus tôt, ça nous aurait fait faire de sacrées économies! On prend donc les différents trains pour atteindre le quartier où se trouve notre hôtel. Et en sortant de la gare, je reconnais les lieux et un sentiment de nostalgie m'envahit. En fait, c'est tout bête, mais j'avais l'impression de me retrouver chez moi après une longue absence.

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On arrive donc à notre hôtel et on obtient nos chambres immédiatement (alors que l'année précédente, on avait du revenir l'après-midi). On dépose donc nos affaires et on se débarbouille avant de repartir. En fait, on doit activer nos Japan Rail Pass qui nous permettent de voyager avec la plupart des trains du pays. C'est très pratique, car on paie un forfait et on le rentabilise assez vite (surtout quand on prend le Shinkansen). On se rend donc à Shinjuku, où on avait fait activer nos pass l'année passée. Et là, on remarque que la gare est différente et a subi pas mal de travaux. En seulement un an, la gare a vraiment fort changé, c'est impressionnant! On active donc nos pass et on en profite pour un peu se balader à Shinjuku.

En fait, on a surtout la dalle, et on recherche donc un lieu où manger. On déambule vite fait dans les rues de Shinjuku, mais comme on est fatigués, on ne traine pas. De toute manière, je me dis que j'aurai encore tout le loisir de visiter cette ville plus tard (mais à ce moment-là, j'ignore que je n'y retournerai plus, ou presque plus). On trouve donc un endroit où manger, une espèce de minuscule restaurant souterrain où il fait une chaleur intenable. Vous avez déjà mangé en dégoulinant de sueur? Moi, maintenant, si. J'étais placé face à un mur qui sépare les tables de la cuisine, et je peux vous dire que manger dans une telle chaleur est fort désagréable. À côté de cela, j'ai débuté mon voyage avec un super repas bien nourrissant: un bol de riz avec du porc pané et un œuf cru cassé dessus et qui a cuit grâce à la chaleur. Rien que d'y repenser, je salive. Et pour boire, attention roulements de tambour: le soda au melon! Si vous avez lu mon journal de bord de l'année dernière, vous saurez alors que cette boisson faisait partie des incontournables! Et après avoir attendu un an, j'ai enfin pu y goûter à nouveau!

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Après cela, retour à l'hôtel pour une nuit de repos qui commence à 18 heures, décalage horaire oblige. Je me réveille de nombreuses fois la nuit, et à 2h du matin, impossible de me rendormir. Je me place à la fenêtre et contemple le paysage urbain et nocturne qui apparait sous mes yeux. "Ca y est, je suis de retour", me dis-je un peu déconcerté. Pour m'occuper, j'allume la télé et me retrouve avec une émission de télé-achat complètement délirante. C'est dingue de voir qu'à la ville, les japonais sont très discrets et réservés alors qu'à la télé, ils sont complètement décalés.