Ridley Scott - Créateur d'univers

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Loin de se contenter d'être un magnifique livre d'image, Les Duellistes permet à Ridley Scott d'imposer sa patte et son talent dès son premier film, avec une forte et prenante atmosphère historique, une tension présente dans les duels ou encore un excellent duo de comédiens.

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Un film magnifique, à l'image de l'Alien symbole de la perfection que ce soit dans son atmosphère, ses décors, ses acteurs, sa qualité visuelle, sa richesse, sa mise en scène ou sa réalisation. Ridley Scott nous emmène à bord du Nostromo pour 117 minutes inoubliables, effrayante, angoissante et intense.

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Blade Runner mettra du temps pour acquérir la notoriété qu'il a aujourd'hui et le nombre de vision n'affecte jamais la fascinante impression de perfection qui s'en dégage, tant Ridley Scott parvient à créer un univers intense, sombre et propice à la réflexion, avec des personnages forts et une atmosphère lugubre, philosophique et d'une rare intensité.

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Avec Legend, Ridley Scott propose une oeuvre potentiellement géniale, avec un cadre fascinant et un méchant mémorable, mais plombé par une mise en scène ennuyante et sans tension, avec un scénario et des personnages inintéressants.

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On passera sur l'écriture, ce n'est clairement pas le point fort de Traquée (scénario trop attendu, plusieurs points guère crédibles ...) qui mise plutôt sur la mise en scène sophistiquée de Ridley Scott.
Traquée s'oublie pourtant assez vite, on retient surtout le trio de comédiens, en particulier l'imposant Tom Berenger et la superbe Lorraine Bracco qui portent, parfois, sur leurs épaules ce thriller qui a du mal à trouver son équilibre entre la romance et le côté policier.
Sinon (pour le meilleur et pour le pire) on ressent que l'on est dans les années 1980 (la musique, les costumes, éclairages ...) et même si ce thriller reste agréable à suivre, il n'en reste pas moins un film mineur dans la filmographie de Ridley Scott.

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Ridley Scott oublie ses projets de science-fiction pour se concentrer sur un film de flic et propose un thriller terriblement efficace et dans l'ensemble plutôt bien filmé, avec de bons comédiens et un cadre plutôt sympathique.

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C'est bien plus qu'un simple road-movie féministe que propose Ridley Scott avec Thelma & Louise, mais une ode à la vie et la liberté.
Ce sont tous simplement deux Américaines moyennes, confrontées aux emplois sans avenirs, à une vie inintéressante et morne, aux inégalités sociales ainsi qu'aux hommes vulgaires, machistes ou violeurs, qui vont se libérer pour se tourner vers l'indépendance et l'amitié.
Durant cette escapade, on suivra les doutes, frayeurs et excitations des deux héroïnes. Certaines scènes sont tout simplement superbes, notamment lorsqu'il filme comme un western, avec les longues et vastes plaines, où les voitures sont des chevaux, et les deux (attachantes) héroïnes traquées.
Les rares failles (en général des passages peu subtils) ne sont pas préjudiciables et sauvées par une écriture simple et jolie, une bande originale pouvant être de qualité ainsi que de superbes interprètes, tant les premiers que seconds rôles.
Entre rêve et cruelle réalité, c'est un bon, dur et beau film que met en scène Ridley Scott.

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En voilà une oeuvre décevante portée par un sujet pourtant si fascinant et passionnant. Malheureusement, Ridley Scott ne tient jamais les promesses d'aventure et de passion, et peine à réellement retranscrire sur pellicule un script pourtant bien foutu. Le casting est impressionnant mais aucun ne tire réellement son épingle du jeu, et ce malgré une jolie reconstitution.

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Au cœur des années 1990, mitigées pour lui, Ridley Scott propose avec Lame de Fond une oeuvre maritime où il s'inspire de l'histoire vraie du voilier Albatross, pris dans une tempête particulière découlant du phénomène "grain blanc". Si Lame de Fond est un peu trop long, avec quelques excès de mièvrerie par moment, ça n'en reste pas moins un film efficace, avec quelques séquences impressionnantes mais aussi une retranscription de la fascination que l'on peut avoir pour l'océan. Les comédiens sont bons, que ce soit Jeff Bridges ou les adolescents, tandis que les décors sont soignés, permettant une jolie et réaliste reconstitution.

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En signant G.I. Jane, Ridley Scott se perd totalement dans un pamphlet féministe assez lourd qui ne fonctionne jamais, si ce n'est les toutes premières minutes. Peu de choses sont convaincantes si ce n'est Viggo Mortensen, et le film traîne régulièrement en longueur pendant qu'on assiste à des démonstrations vaines, et surtout sans talent derrière la caméra et à l'écriture, ce qui est totalement préjudiciable.

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Ridley Scott redonne ses lettres de noblesses à un genre qui avait pris la poussière depuis bien longtemps, mais aussi au style épique et influença toute la décénnie à venir. Emmené par de parfaits comédiens, Gladiator restaure la grandeur et l'ambition d'une Rome qui vivait la fin de sa Pax Romana, et se veut aussi ambitieux que fascinant.

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De base, Ridley Scott prend des risques en adaptant la suite du remarquable Silence des Agneaux, et, intelligemment, il va s'éloigner du film de Demme, délaissant un peu le côté polar pour plus se concentrer sur l'horreur et le portrait d'un Hannibal enfin en liberté.
Tout ne fonctionne pas, principalement l'écriture avec des personnages trop enfermés dans des caricatures (certains comédiens n'aident pas), sans compter que Scott ne parvient pas vraiment à proposer des sensations fortes. Malgré ça, il y a quelques bonnes choses, le cinéaste se montre notamment à l'aise derrière la caméra, surtout lorsqu'il doit filmer Hopkins dans la foule.

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La Chute du Faucon Noir demeure une oeuvre intrigante et intéressante, notamment par son sujet, mais qui laisse tout de même plusieurs regrets, notamment dans l'écriture et les personnages, guère intéressants, ainsi qu'un Ridley Scott ayant du mal à maîtriser le rythme et l'ambiance. Malgré tout, en plus des thématiques, on peut apprécier les séquences d'actions ainsi que quelques moments de tension qui marchent bien, même si c'est évidemment insuffisant pour porter le film.

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Enchaînant les films au rythme d'un par an depuis le remarquable Gladiator, Ridley Scott propose en 2003 Les Associés, où il est question d'un arnaqueur souffrant de plusieurs troubles mentaux et qui va tenter de renouer le contact avec sa fille devenue adolescente.

Ridley Scott propose ici une oeuvre surprenante et une bonne surprise dans sa si inégale filmographie. Usant d'une mise en scène assez survoltée, il nous entraîne dans cette histoire mêlant arnaque, retrouvaille ou encore trouble psychologique, le tout avec efficacité. Le scénario est plutôt bien ficelé, avec des personnages intéressants et des rebondissements plutôt bien trouvés et parfois même vraiment surprenants.

Mêlant humour et suspense, ainsi que quelques petites doses d'émotions (bien que ça ne soit jamais vraiment prenant de ce côté-là), le metteur en scène d'Alien gère bien le tempo et son récit, sachant proposer une oeuvre cohérente. Parfois un peu déroutant, le film est servi par une ambiance plutôt prenante, d'abord un peu étrange tandis que Ridley Scott arrive à créer une véritable sympathie pour les personnages, notamment Roy, et ce malgré son côté empathique.

Ridley Scott évite toute lourdeur ou excès, notamment au niveau des problèmes de Roy, et montre un véritable savoir-faire derrière la caméra. Les Associés bénéficie aussi d'une partition collant avec brio aux images, tandis que les interprètes participent pleinement à la réussite du film, Nicolas Cage en tête, à l'aise dans un rôle de névrosé alors que Sam Rockwell et Alison Lohman lui rendent parfaitement bien la réplique.

Ridley Scott propose avec Les Associés une comédie dramatique agréable à suivre et plutôt surprenante, montrant une réelle efficacité et savoir-faire, tout en dirigeant plutôt bien un très bon trio de comédiens.

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Version Longue :

L'œuvre est, d'abord, passionnante par son contexte, celui des croisades, des guerres saintes et du Royaume de Jérusalem. Si c'est dommage que Ridley Scott ne parvienne pas à en faire un grand film (l'émotion et un grand souffle épique ne sont pas assez présent), il signe tout de même un film réussi et plutôt mémorable. Les personnages et enjeux sont intéressants, notamment une fois que l'action arrive en Terre Sainte et le cinéaste anglais sait prendre son temps pour bien développer tout cela. Les intrigues politiques fonctionnent, tout comme l'action et en particulier dans sa dernière partie et le siège de Jérusalem, et s'il prend de (très) grande liberté par rapport à la vérité, ce n'est que pour mieux servir la dramaturgie et l'action.

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Continuant sa collaboration avec Russell Crowe débuté avec Gladiator en 2000, Ridley Scott propose avec Une Grand Année une plongée dans la France provençal à travers l'héritage d'un vignoble par un trader.

Malgré la présence de gens talentueux devant et derrière la caméra, Une Grande Année est plutôt décevant, malgré un jolie cadre et des personnages plutôt intéressants. Ridley Scott peine à vraiment en faire ressortir des sensations, tandis qu'il se perd parfois dans une caricature du "charme à la française".

Après, le film se laisse regarder plutôt agréablement, il n'y a pas de prétention, et il n'est pas difficile de se laisser embarquer dans cette histoire mêlant mélancolie, vin, héritage ou encore choc des cultures.

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C'est très efficace et plaisant à suivre mais un peu trop classique et à défaut de révolutionner le genre ou même d'en faire une grande oeuvre, Ridley Scott propose un film bien sympathique, sans prise de tête et sans temps mort, avec un duo d'acteur qui marche très bien.

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Ridley Scott livre-là un de ses pires films (avec une concurrence assez rude), alignant les clichés et les séquences affreuses, et on est bien loin du brillant metteur en scène qui a tant brillé à ses débuts. Heureusement, il se rattrapera dès son prochain film avec Gladiator.

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Comme c'est déjà arrivé dans le passé, Scott propose une oeuvre sur le papier passionnante mais semblant inachevée, notamment dans le développement des personnages et la mise en scène, ce qui est bien dommage car cela reste tout de même plutôt agréable à suivre.

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Avec ambition, Ridley Scott propose avec Prometheus un fascinant et intriguant voyage, un début de saga passionnant, où l'on passe par de nombreuses sensations tandis qu'on se retrouve plongé dans un univers fantastique et mystérieux.

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Je me suis demandé durant la séance où voulait en venir Ridley Scott avec Cartel, quel était son objectif que ce soit par rapport à l'histoire, aux thématiques ou aux personnages. Il en résulte une coquille bien vide...

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Ridley Scott propose avec Exodus une oeuvre remarquable et ce à divers points de vues, se montrant sans compromis, il s'approprie ce sujet biblique et livre un film passionnant où se côtoient plusieurs réflexions autour de la religion et de l'humain.

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Une belle oeuvre et une passionnante aventure humaine, brillant avant tout par sa simplicité et sa légèreté, n’alourdissant jamais le récit avec des enjeux superflus et caricaturaux. Le cadre est magnifique, les comédiens très bons et Scott maîtrise tout cela avec habilité, sachant finalement proposer un jolie film, qui sait à la fois faire rire, émouvoir, être sous tension et fasciner par son concept.

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Synthèse entre les interrogations de Prometheus et l'horreur magnifique d'Alien, Covenant fait oublier ses maladresses par la maîtrise technique et graphique de Ridley Scott qui met son oeuvre sous tension pour mieux en faire ressortir les sensations et la stupeur.

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Ridley Scott n'en a pas fini avec le cinéma et c'est tant mieux, toujours prolifique, le britannique propose ici une oeuvre plutôt captivante, intéressante et maîtrisé, qui s'oubliera facilement tout en se laissant regarder avec plaisir. Les comédiens sont bons, l'ensemble est assez classique mais bien ficelé, et on appréciera la plongée dans la vie d'un homme aussi riche qu'impitoyable, qui fera de l'héritage et la dynastie sa grande bataille.

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En signant The Last Duel, Ridley Scott pose, à nouveau, sa caméra sur l'Histoire de France, sublime un scénario passionnant tournant autour de trois points de vue sur une accusation de viol et nous emmène dans le royaume français du XIVᵉ siècle, avec brio et intensité.

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Si Ridley Scott parvient a captiver avec l'histoire de Maurizio Gucci, il peine à aller plus loin, à proposer plus qu'un cahier des charges chronologiques si ce n'est lorsqu'il vire dans la farce. C'est regrettable sans être préjudiciable, il parvient à capter la personnalité intrigante de Gucci et surtout de sa première femme, à montrer comment est monter un héritage familiale, ce qui peut le fissurer et jusqu'à quel point. Finalement, sa relation avec Patrizia passe presque au second plan derrière le portrait d'un héritier qui n'y était pas préparé. On passera sur quelques points qui fonctionnent moins, à l'image de quelques comédiens (Jared Leto...).

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Un film décevant, ne ressemblant même pas à du Scott si on se fie à ses anciens biopics. Ici, il y a un côté wikipedia très prononcé, une succession de scène relatant des évènements marquants allant de la Révolution jusqu'à l'exil, mais tout ça sans lien, sans construction que ce soit politique ou dramatique, quelques pistes abordées qui ne donne sur rien, et au final il y a juste la grandeur de Napoléon, et sa chute.
Bref, un film aussi vite vu qu'oublié, et c'est triste de dire ça d'un film de Ridley Scott, déjà, et sur Napoléon.