Roy Scheider : Buddy, flic ou mac

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Quelques années après The Sound of Music, Robert Wise retrouve la magnifique Julie Andrew pour une plongée dans le monde du spectacle du début du XXème siècle où drame, chanson, humour, charme ou encore mélancolie sont au rendez-vous !

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Une oeuvre incroyable où Pakula fascine, envoûte et dérange tandis qu'on est happé par l'atmosphère qu'il met en place. Il explore la nature humaine en nous immergeant dans une ville dangereuse et vicieuse, avec des personnages aussi ambiguës que passionnants et brillamment interprétés. Une immense claque pour une oeuvre qui n'a pas fini de me hanter.

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Une petite leçon de mise en scène par William Friedkin qui nous immerge dans un New York froid et au coeur d'un grand trafic de drogue. Remarquable, nerveux et haletant de bout en bout, French Connection bénéficie aussi d'interprétations à la hauteur des personnages.

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Yves Boisset signe un film remarquable avec l'Attentat.
Il prend le temps d'installer l'histoire, s'inspirant de l'affaire Ben Barka, puis crée peu à peu un thriller parano, totalement prenant et flippant, flippant car il rappelle avec émotion comment tourne le monde.
C'est brutal, et d'autant plus fort car il rend intéressant les personnages, il prend le temps de créer un contexte autour de Trintignant, de nous présenter Gian Maria Volontè et, à contrario, le peu d'apparition de Piccoli rend son personnage encore plus mystérieux et effrayant.
Il parvient à mettre du rythme, et de ne pas perdre l'intelligence du récit en l'intensifiant de plus en plus. Les portraits humains sont peu flatteurs, même Trintignant, il est ambigu.
Tout fonctionne, qu'ils apparaissent peu ou beaucoup, les personnages sont bien exploités, les rouages sont bien écrits et mis en scène, et l'atmosphère, totalement prenante, finit par faire froid dans le dos.

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Avec The Seven Ups, Philip D'Antoni lorgne sur French Connection, qu'il avait promis, et signe là un polar réaliste et sous tension. Imparfait, notamment dans la longue mise en place, ça n'en reste pas moins plutôt efficace, avec des personnages fouillés, un savoir-faire derrière la caméra, ou encore de très bons comédiens, Roy Scheider en tête évidemment.

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C’est le premier vrai gros succès de Spielberg, celui qui lança sa carrière malgré deux précédents films réussis (et notamment le trop peu connu Sugarland Express) et qui, à ce jour, n’a pas faiblit. Il signe une œuvre fascinante, créant un savant et efficace mélange de suspense, d'attachement, d’aventure et d’angoisse.
Et félicitation à Spielberg de nous faire hésiter à tremper l’orteil dans l’eau depuis 1975 !

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John Schlesinger propose avec Marathon Man un film effrayant par son réalisme, aux propos durs et qui laissent à réfléchir, à l'interprétation sans faille et, comme le répète Lawrence Olivier :
"C'est sans danger".

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William Friedkin propose avec Le Convoi de la Peur une oeuvre puissante et forte, où il nous fait ressentir toute la misère et la poisse humaine, celle poussant des hommes à accepter un salaire de la peur, et démontre une parfaite alchimie entre le fond et la forme, pour mieux nous faire vivre une dangereuse et fascinante aventure au cœur d'une jungle dangereuse.

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Dès les première minutes le ton est donné, cette suite s'éloigne du premier opus et remplace le mystère par l'action. Heureusement que John Williams et surtout Roy Scheider sont toujours là, portant sur leurs épaules cette oeuvre décevante et ne proposant que trop peu de sensation, bien qu'elle évite tout de même l'ennui et demeure plutôt agréable à suivre.

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Une fascinante, bouleversante et brillante vision auto-biographique du monde du spectacle, où l'on passe par tous les sentiments à travers le portrait d'un chorégraphe usé, campé par un inoubliable, mélancolique et très émouvant Roy Scheider.

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Roy Scheider porte sur ses épaules Tonnerre de Feu, oeuvre un peu idiote très ancrée dans son époque, où il se retrouve à devoir piloter un hélicoptère expérimental. Le début est plutôt bien fait, il est au moins intriguant, mais plus le temps passe, moins c'est intéressant, et ça en devient clairement préjudiciable, heureusement que Scheider est là, sa simple présence maintient tout de même un minimum d'intérêt.

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En voilà une tache bien compliquée, se lancer dans la suite de 2001 : Odyssée de l'Espace, bien que ce soit toujours une adaptation d'Arthur C. Clarke. L'oeuvre parvient à garder un aspect fascinant par rapport à l'espace, notamment grâce à une ambiance mystérieuse qui tient tout du long. Par contre, le message politique est assez lourd, voire même naïf, mais on peut en faire abstraction, et apprécier cette suite qui reste tout de même méritante et surtout, emmené par un très bon Roy Scheider et de très jolies effets visuels.

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En voilà une oeuvre bien étrange, très typée 80's, que ce soit le fond ou la forme, mais qui demeure assez agréable à suivre, avec un petit soupçon film noir qui se révèle prenant, avec surtout de parfaites gueules de l'emploi, des comédiens parfaits pour les rôles proposés, dont un savoureux, comme toujours ou presque, Roy Scheider.

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Fred Schepisi propose avec La Maison Russie une habile oeuvre d'espionnage, plutôt bien ficelée sans jamais tomber dans la caricature, avec le passionnant contexte du dégel en toile de fond. C'est complexe sans être lourd, il y a une certaine ambiance, tour à tour romantique, tendue ou encore étrange, avec quelques moments de tensions, des personnages forts ainsi que de remarquables comédiens, Sean Connery en tête, mais aussi Roy Scheider.

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Si Le Festin Nu ne manque pas d'intérêt, et reste d'ailleurs intéressant à plus d'un titre, ça n'en est pas moins une déception où David Cronenberg ne m'a pas vraiment immergé pleinement dans son univers si particulier, lui qui avait si bien réussi à le faire par le passé.

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Loin d'être une œuvre majeure de Francis Ford Coppola, L'idéaliste n'en reste pas moins un film agréable à suivre, porté par un excellent casting capable de faire oublier la non prise de risque de Coppola et le manque d'une véritable et forte dimension.

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Les anges ne dorment pas bénéficie d'un potentiel plutôt intéressant, avec en plus d'honnêtes comédiens (et même géant pour un Roy Scheider en fin de carrière), mais la mise en scène déçoit, il n'y a aucune ambiance, et ça en devient même ridicule à certains moments, ce qui est vraiment regrettable, car tout n'est pas à jeter.

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La vraie question, c'est qu'est venu foutre Roy Scheider là-dedans ? Son avant-dernier film ne ressemble pas à grand chose, et si le début laisse entrevoir une possible atmosphère mystérieuse puis même un peu horrifique bien foutue, il n'en est rien, et on se retrouve avec une oeuvre clairement décevante et ennuyant, où rien de ce qui se passe à l'écran n'est vraiment intéressant.