Serge Reggiani

Annotation :

Sur un scénario de Jacques Prévert, Les Portes de la Nuit nous emmène avec mélancolie, fatalité et poésie dans une nuit où regret, amour, honte ou encore passé vont se croiser. Les personnages sont bien dépeints, en particulier celui de Jean Vilar, tandis que Marcel Carné se montre adroit derrière la caméra, sachant faire ressortir à la fois la poésie et la cruauté de cette histoire, où le casting brille particulièrement, Yves Montand et Serge Reggiani en tête, avec quelques séquences particulièrement mémorables.

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Il obtient en 1947 le rôle de Léon Lescaut, le frère de Manon qui fait du marché noir à Paris, dans cette oeuvre réussie de Clouzot.

Ici avec Cécile Aubry : http://p2.storage.canalblog.com/24/70/415672/55366526.jpg

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Henri-Georges Clouzot, André Cayatte, Georges Lampin et Jean Dréville proposent avec Retour à la Vie un film à sketches, avec un gros casting, pour évoquer le difficile retour de Guerre. Ils évoquent les changements de mentalités dû à la Seconde Guerre mondiale, notamment la vision de l'Allemand (le dernier segment est terrible à ce sujet). Tout n'est pas parfait, il manque de réelles sensations et émotions, mais l'ensemble reste de qualité, assez efficace et intéressant, en particulier le segment de Clouzot (avec une certaine intensité en plus), les comédiens sont bons et la musique de fond adéquate et bonne.

Annotation :

Il obtient le petit rôle de Franz dans cette petite pépite de Max Ophüls.

Ici avec Simone Simon : http://theredlist.com/media/database/muses/icon/cinematic_men/1950/serge_reggiani/22-serge_reggiani_theredlist.jpg

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Peut être son plus beau rôle, celui de Georges « Jo » Manda, ancien apache reconverti en charpentier sérieux qui va tomber sous le charme de Simone Signoret.

Ici avec S. Signoret : http://www.13emerue.fr/sites/13emerueuniversal.fr/files/migrated/book/IMG8.jpg

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Il obtient le rôle d'un guitariste dans ce film américain, se déroulant à Paris, trop méconnu de Martin Ritt.

Ici avec Paul Newman : http://image.toutlecine.com/photos/p/a/r/paris-blues-03-g.jpg

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Il partage l'affice avec Belmondo dans ce grand film signé Melville où, tout juste sorti de prison, il va de suite chercher la vengeance.

Ici avec Belmondo : http://s43.photobucket.com/user/olbacquet/media/LeDoulos_zps46227287.jpg.html

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Ici dans un rôle secondaire, celui de Don Francisco Ciccio Tumeo, un homme du peuple fidèle aux Bourbons qui lui ont payé ses études.

Ici avec Burt Lancaster : http://www.dvdclassik.com/upload/images/critique-le-guepard-visconti3.jpg

Annotation :

Robert Enrico se lance dans une agréable aventure en mettant en scène Les Aventuriers, s'appuyant sur de formidables comédiens (Alain Delon, Lino Ventura, Joanna Shimkus ou encore Serge Reggiani) pour livrer un film léger et sympathique à suivre. Sa force tient dans les personnages, et l'alchimie entre eux, ainsi que dans le cadre du film, qui finit par être axer sur une chasse aux trésors clairement plus passionnante que la première partie, qui se révèle trop longue et bavarde.

Annotation :

Quelques années après Le Doulos, il retrouve Melville pour ce petit rôle dans l'Armée des ombres.

Ici avec Lino Ventura : http://www.legrandaction.com/images/l/l-armee-des-ombres/l-armee-des-ombres-05.jpg

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C'est au coeur d'une bourgeoisie en crise que Claude Sautet livre une touchante, intense et douce fresque sur la vie, ses aléas, moments de bonheur ou malheur, questionnements et où les personnages (avec une formidable troupe d'acteurs, tous d'une incroyable justesse et sachant retranscrire la vie à l'écran) devront faire face à une bien difficile adversité.
Ici avec Gérard Depardieu, Yves Montand et Michel Piccoli : http://www.filmfestamiens.org/IMG/arton4709.jpg?1352307064

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En signant Le Chat et la Souris, Claude Lelouch propose un polar efficace et nonchalant, s'appuyant sur un scénario décousu, un peu trop même, qu'il compense avec une certaine audace derrière la caméra. Il multiplie les différences de points de vue avec une caméra subjective et sublime un Serge Reggiani qui, comme à son habitude, est parfait, ici dans la peau d'un flic très humain, pour les bons et mauvais côtés, mais qui demeure attachant. Tout cela, en plus de l'ensemble des comédiens qui sont impeccables à l'image de Philippe Léotard ou de Michèle Morgan dans son dernier rôle, compensent les quelques failles, à l'image de certaines résolutions trop faciles ou mal amenés.

Annotation :

L'ambition de Clouzot avec L'Enfer était immense, on ne saura jamais ce qu'aurait donné le film final, mais la genèse présentée ici est fascinante, les images en disent plus que n'importe quels mots, Schneider et Serge Reggiani nous rappellent quels immenses comédiens ils étaient, et si l'aspect documentaire n'est pas toujours bien géré (notamment les incursions d'acteurs actuels), le sujet suffit amplement pour que l'on reste captivé tout du long.