Séries spéciales "Lendemain de Soirée"

Annotation :

♥♥♥ Bondieuseries, moult allusions sexuelles et le Diable qui s'en bat les steaks frère.

Quand j'ai commencé Lucifer un lendemain de biture en position latérale de sécurité sur mon canapé, je voulais juste oublier mon mal de crâne en regardant des images bouger. Bon, la connerie du pitch m'avait pas mal attirée (Le diable qui possède sa discothèque et aide les flics sur des enquêtes oklm) et j'avais envie de me marrer.
Et merde, je me suis fait les deux saisons en deux semaines. C'est très loin d'être la série de l'année, c'est filmé avec le cul du stagiaire caméra, c'est un procédural, mais y a deux trucs qui sont quand même vachement, vachement cools.

Premièrement, la bande-son est solide (en vrac les Delta Riggs, Beck, Glitch Mob, Pins, Elle King, the Heavy, Kasabian, Barns Courtney, les Fratellis, les Stones, Coobe Coo, Cold War Kids, Born Ruffians, Band of Skulls, Warpaint, MSMR, et j'en passe et des meilleurs), et même si parfois les types c'est des forceurs pour te caler de la musique, c'est vite rattrapé lors de certaines scènes ou quand Lucifer se colle au piano pour te jouer Sinner Man, Knockin On Heaven's Door ou le putain de duo sur Mess Around de Ray Charles avec le prêtre, tu sens qu'il est pas là pour enfiler des perles ce fdp.

Secondement, la série ne se prend pas au sérieux, et tu sens que le cast s'éclate pas mal. Vas-y que chacun y va de sa vanne de cul, vas-y que Tom Ellis cabotine à tout va avec son lovely accent british en criant sur tous les toits qu'il est le diable, c'est putain de pas prise de tête, ils ont le bon goût de varier les situations malgré le classique un meurtre - un épisode et le fil directeur est plaisant à suivre à défaut d'être original.

Dans mon top des séries lendemains de soirées, sans hésiter.

Annotation :

♥♥♥ Spaceships, punchlines nulles aux moments inopportuns et bon suçage de Firefly

Eh mais ... c'est bien ? Non vraiment, avec une moyenne pareille je m'attendais à un truc pas top, et en l'état ça remplit son office. Tu sens que les acteurs s'amusent et que c'est tout sauf prise de tête. Y a un bon boulot sur le cadre, les fx sont décents, l'univers est intéressant, les forces en présences et leurs interactions font une super toile de fond pour les aventures de trois mercenaires, j'ai même senti quelques vibes de Firefly à certains moments.

Pas la série du siècle, mais très loin d'être une série dénuée d'intérêt (l'épisode en huis clos sur un vaisseau abandonné est franchement bien foutu), à quand bien même elle a quelques passages qui sentent un peu le show de seconde zone (notamment ce générique hyper beauf).

Apparemment les saisons suivantes sont globalement plus solides, et vu le final de la première y a matière à faire. Je me les enfilerai sûrement quand l'occasion se présentera.

Annotation :

♥♥♥ Cheapo-gore, débilo-vannes et crado-démons.

Du très très lourd dans la post cuite, un format court, un fil directeur en parfaite ligne droite, des combats cons, des dialogues cons, des screamers pour te réveiller quand tu commences à comater et de la badassitude teintée de beauferie. Nuff said.

Annotation :

♥♥♥ Albinos, british sidekick et Top Chef à base de cervelle.

Une espèce de mixte, c'est procédural mais t'as un fil directeur. De la bonne musique, quelques fulgurances d'écriture ou de mise en scène, c'est pas transcendant mais idéal en après-cuite.
Eh, ça te donnerait presque envie de bouffer des cerveaux une fois ton estomac calmé.

La saison 2 confirme ce que je pensais à la fin de la saison 1 : des méchants qui cabotinent de manière cool (Max Rager, Blaine), le sidekick indien me vend toujours autant de rêve, et même si j'ai trouvé le fil directeur moins impliquant que celui de la première saison, on est dans de la série post-cuite de qualité.

Annotation :

♥♥♥ La soeur de Dexter, l'apologie de la drogue, et on comble les trous du scénario avec la super-intelligence.

C'est un procédural complètement con vu comment les scénaristes ont limité le postulat de base riche en possibilité pour le plier aux exigences du "une affaire, un épisode", mais ça se suit bien. Y a des bonnes idées, notamment niveau mise en scène chaque fois que Finch est sous NZT, ça rend le truc très dynamique et agréable à regarder, et le capital sympathie du perso principal est très bon.

Y a une explication pour la super-intelligence donc ça passe mieux que dans Scorpion par exemple, et même si ça nuit souvent au développement de l'écriture, dans le cadre d'un visionnage post-cuite ça rend les choses plus faciles à suivre.

Annotation :

♥♥♥ Sher-cocaïne, Lucy Liuuuu et sauvagerie verbale.

J'aime me lancer des fleurs à la gueule en me disant puriste de Sherlock parce que je me suis enfilé les intégrales de Conan Doyle en anglais plusieurs fois, et pourtant je ne crache pas sur Elementary.

Alors certes, c'est pas une grande série, mais on est dans le top du procédural. En fait, par définition, pour moi un procédural ne peut pas avoir plus de 6/10. Le meilleur des procéduraux ne pourra qu'être "sympa sans plus" au vu des lacunes inhérentes au format.

Et du coup là c'est plutôt cool, et ça rentre totalement dans le thème de la liste. De l'humour light, des enquêtes faciles à suivre et dont la résolution reste un peu twisté sans être trop tirée par les cheveux, c'est parfait quand ton cerveau a un peu de délai.

Annotation :

♥♥ De la tatane, un héros mystéro-bridé, une rousse sexy.

C'est bas du front, coloré, le scénario laisse ton encéphalogramme plat toute la durée de l'épisode et les bagarres un peu kung-fu cheapo-bidesque remplies de faux raccords et de câbles aériens sont assez marrantes à regarder.
Testé et validé.

Annotation :

♥♥ Badass des bacs à sable et surdoué malaisant.

Le stéréotype du procédural qui a sa place dans la liste.
Une enquête par épisode, des détenus qui collaborent avec des agents fédéraux pour capturer des types qui s'évadent.
La fille sexy un peu dark, le black dealer qu'est un bandit mais pas trop, le mec super-intelligent mais inadapté socialement, l'assistante timide et les filcs qui font des concours de bite, t'en as vu un tu les a tous vus.

Mais c'est actuellement assez plaisant pour le genre. Et t'as des résumés qui ne dénoteraient pas sur un vieux film d'action des années 80, genre : "Alors que T-Bag, un pédophile équipé d'une prothèse de main, décide de s'évader de prison pour se faire vengeance, il déclenche un bain de sang"

J'approuve.

Annotation :

♥♥ Zooey Deschanel, Zooey Deschanel, Zooey Deschanel.

Y a des couleurs chaudes, c'est sans prise de tête, gentil mignon tout plein avec juste assez de blagues de cul pour maintenir l'intérêt. Parfait quand t'as le moral au fond des chaussettes et la cafetière cabossée par ta dernière soirée.

Annotation :

♥ VF misérable, scénaristes en roue libre et Best Ink sur D17

Les scènes de combats sont incroyablement mal filmées, l'accent des asiatiques du premier épisode est totalement cliché, ils nous font un build-up sur un souvenir et un perso pendant deux épisodes pour le désamorcer n'importe comment au troisième, allez ça m'a soûlé, on se reverra pour décuver mais oh jamais plus jamais durant ma sobriété.

Annotation :

♥ Est-ce qu'un scorpion c'est particulièrement intelligent ? Non, c'est histoire d'être sûr du pourquoi du comment ils ont choisi ce nom.

C'est nul. Au moins y a pas masse de temps morts, du coup on se fait pas trop chier. Mais ça reste vraiment bas du front, ce qui est assez ironique pour une série sur les surdoués.
Le show brise volontiers notre suspension consentie de l'incrédulité toutes les putains de trente secondes grâce au deus ex machina de l'intelligence supérieur, parce que why the fuck not, pourquoi chercher des explications quand on peut juste dire "Ta gueule c'est des intellos"

Néanmoins je lui accorde que ça se regarde sans trop de mal, le seul véritable problème étant la voix de l'asiatique, que je trouve parfaitement immonde. C'est la première fois que je dis de quelqu'un qu'il a une voix laide, mais là c'est totalement mérité, félicitations miss.

Annotation :

♥ Marc Lavoine qui nous montre pourquoi sa carrière d'acteur n'a jamais décollée.

Pour celle-là jsuis encore dans l'hésitation, mais l'avenir me dira si elle a sa place dans cette liste ou non.

Un épisode, une enquête, classique, chiant. Moins classique, Marc Lavoine en perso principal, avec un accent anglais bien frenchie-french, qui donne la réplique à William Fichtner.
Ah, et la prod a utilisé les mêmes bruitages que dans Roller Coaster Tycoon 2 pour simuler une fête foraine bondée.

Je classe ça en tant que curiosité. Par contre, y a pas mal de persos au casting, et avec la gueule de bois on a tendance à confondre qui est qui. Mais y a des jolies filles, ça maintient l'intérêt quand t'as décroché des dialogues ping-pong sur le modus operandi du meurtrier entre quinze inspecteurs différents.

Annotation :

♥ Philosophie, vie après la mort et yaourts glacés.

L'aspect comédie ne casse pas trois pattes à un canard même s'il réserve quelques bonnes scènes, par contre là où le show brille c'est sur le scénario et tout le background Bon Endroit - Mauvais Endroit ; ça nous amène à une fin de saison plutôt inattendue et un début de saison 2 tonitruant.
Je ne sais pas du tout où les scénaristes veulent emmener le bousin, ce côté aléatoire / surprend-moi me plaît bien, les acteurs font leur taf avec plaisir (big up à Michael), en bref, ça mérite d'être regardé.

Le show a gagné sa place dans la liste pour les jolies couleurs, l'humour simple et le cabotinage des acteurs ; ça fait une image mouvante décente sur la téloche.

Annotation :

♥ Supernatural, en plus nul et avec plus d'afro-américains.

C'est difficile de recommander Superstition, tout simplement parce que c'est terriblement mauvais. Après c'est très simple à suivre vu comment c'est stéréotypé, tu décroches de l'écran 20 minutes, tu reviens, en dix secondes tu comprends tout. Mater ça dans un autre contexte qu'un lendemain de cuite devrait être criminel.
https://www.senscritique.com/serie/Superstition/critique/168950871