Séries visionnées en 2019

Les séries que j'ai (re)visionnées en cette année 2019 et un bref avis dessus.
Ajout/màj quand je finis une saison

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12 séries

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

You
6.1

You (2018)

46 min. Date de première diffusion : 26 décembre 2018 (France). 4 saisons. Policier, Drame, Romance

Série Netflix, Lifetime

Gabriel Mercier a mis 6/10 et la regarde actuellement.

Annotation :

Date de fin de visionnage de la saison 1 : 2 janvier
Sur Netflix (VO)
Note pour la saison : 7

You, c'est typiquement le genre de série où on passe la souris dessus sur Netflix, le pitch nous intéresse vaguement, et on se dit "Ma foi, un jour peut-être" (ce jour n'arrivant la plupart du temps jamais). Mais après avoir été poussé par une amie à la regarder, force est de constater que ça m'a intéressé puisque je l'ai terminée en 3 jours.

La série est loin d'être parfaite : le jeu d'acteurs est en dent de scie, la faute parfois à leur direction (la série ne sait pas toujours sur quel ton danser), parfois aux dialogues relativement peu naturels. Certains épisodes sont plus faibles que d'autres et certains personnages sont tantôt idiots tantôt aveugles, ce qui peut parfois nous sortir de l'immersion.

Il n'empêche que la série a des qualités; en partant du principe de suivre un stalker et ses dérapages à la première personne, elle réussi à nous mettre mal à l'aise. On nous fait ressentir de l'empathie pour cet homme abject (regardez-le il aide le gosse de la voisine, trop chou!) et notre cerveau nous envoie souvent des émotions contraires; on a autant envie que ce mec réussisse qu'il se fasse stopper net. Certains épisodes sont très réussis (je pense au 6 et au dernier qui sont très forts) et la série arrive relativement à se renouveler, à se donner plusieurs seconds souffles, là où on aurait pu croire qu'elle allait tourner en rond.

Une bonne surprise donc, pas LA série incontournable mais elle se regarde bien et a le mérite de soulever des problématiques intéressantes (les stalkers ça existe en vrai - même si pas forcément à ce niveau là, ça reste des personnes dangereuses), donc je conseille.

Ah et bien évidemment il y aura une saison 2, bien évidemment je vais dire "Une saison ça aurait suffit" avant de la regarder et effectivement je me laisserai emporter par cette saison 2. Vous êtes forts Netflix.

Brooklyn Nine-Nine
7.5

Brooklyn Nine-Nine (2013)

21 min. Date de première diffusion : 1 octobre 2013 (France). 8 saisons. Comédie, Policier, Action

Série NBC, FOX

Gabriel Mercier a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Date de fin de visionnage de la saison 1 : 2 février
Sur Netflix (VO)
Note de la saison : 8

Après avoir été bien chauffé par des potos pour regarder cette série (et j'avais bien envie de regarder un truc rigolo pour changer un peu), je me suis lancé dans la série.

Je n'ai pas tout de suite été emballé par les premiers épisodes, ayant au départ un peu l'impression de regarder un ersatz de The Office dans un commissariat.

Mais la série se détache rapidement de cette image, proposant des personnages ultra-charismatiques et attachants et des situations vraiment hilarantes. J'ai franchement rigolé sur beaucoup d'épisodes, notamment grâce à un rythme parfaitement maîtrisé (certains gags seraient beaucoup moins efficaces s'ils arrivaient ne serait-ce qu'une seconde plus tôt) et des acteurs extrêmement doués qui arrivent à prendre à fond la peau de leur personnage - mention spéciale pour Andy Samberg qui est vraiment excellent 100% du temps.

La série est wholesome, bienveillante et super drôle et franchement ça fait du bien. Hâte de regarder les prochaines saisons pour voir comment évoluent mes bébous ♥

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Date de fin de visionnage de la saison 2 : 16 février
Sur Netflix (VO)
Note de la saison : 8

Toujours en grand kiffe sur cette série, entre rires à gorge déployée et moments de chaud-au-coeur. Tous les épisodes ne sont pas absolument marquants mais voir l'évolution très progressive entre les personnages est excellent. Et bien sûr la série a ce don de nous balancer des gros événements et autres cliffhangers à la toute fin de saisons pour qu'on attendre avec impatience la prochaine grrrrr heureusement que je commence toujours mes séries 10 ans après tout le monde pour pouvoir tout regarder d'un coup.

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Date de fin de visionnage de la saison 3 : 29 mars
Sur Netflix (VO)
Note de la saison : 8

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Date de fin de visionnage de la saison 5 : 29 avril
Sur Netflix (VO)
Note de la saison : 8

Série toujours aussi drôle et touchante - j'ai trouvé la saison 4 - à peine - en dessous de par certains épisodes un peu plus mous mais la saison 5 remonte grandement le niveau en étant riche en événements et en émotions. Ça aurait été vraiment terrible que ça se termine avec cette saison, j'ai vraiment hâte que la 6 arrive sur Netflix :D

Archer
7.5

Archer (2009)

25 min. Date de première diffusion : 5 avril 2014 (France). 14 saisons. Action, Aventure, Animation

Dessin animé (cartoons) FX, FXX

Gabriel Mercier a mis 8/10 et la regarde actuellement.

Annotation :

Date de fin de visionnage de la saison 9 : 14 mai
Sur Netflix (VO)
Note de la saison : 6

[Spoilers inside]
MAIS
ARRÊTEZ ÇA
RÉVEILLEZ-LE OMGEY
Vraiment foutre Archer dans le coma et créer des histoires avec des "faux personnages" reprenant les caractéristiques des vrais, c'est une fausse bonne idée. D'accord, ça permet de changer de décor et d'époque tout ça blablabla mais sauf que c'est tout bonnement impossible de s'attacher aux personnages, vu qu'on sait qu'ils ne sont pas réels (d'accord c'est une série animée comique mais après 7 saisons on s'attache forcément aux persos). Vu que rien qui ne se passe ne peut avoir d'impact, on se ballek constamment de ce qu'il se passe sous nos yeux. Là Archer (dans le rêve) meurt à la fin et ça n'a absolument aucune incidence, juste il se réveille dans l'espace hopla (probablement le décor de la saison 10 donc malheureusement).
Alors ça serait contrebalancé par des supers blagues je dis pas, mais là en plus l'écriture est nettement inférieure et la majorité des vannes sur-expliquées et sur-exploitées alors qu'elles sont de base bien faibles.

Vraiment j'espère qu'ils vont arrêter prochainement cette direction ou bien s'ils pensent avoir tout dit et bien arrêter la série tout court et faire véritablement autre chose, car si ce ne sont pas eux qui prennent la décision ce seront au bout d'un moment les studios (je ne suis probablement pas le seul à avoir eu du mal à regarder les deux dernières saisons donc les audiences doivent se faire ressentir) et ça serait con que la série s'arrête sur un mauvais souvenir pour tout le monde. Bien dommage.

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Date de fin de visionnage de la saison 10 : 11 octobre
Note de la saison : 6

À peu près les mêmes remarques qu'au dessus, à ceci près que le thème spatial permet des petits tentatives de SF et hommages au genre qui sont pas forcément inintéressants. L'humour est à peine mieux aussi même si ça met du temps à démarrer, et surtout les deux derniers épisodes m'ont bien plu avant d'aboutir à une conclusion qui m'a fort réjouit.
Ça peut augurer du bon pour la suite !

Mr. Robot
7.6

Mr. Robot (2015)

50 min. Date de première diffusion : 19 septembre 2016 (France). 4 saisons. Drame, Thriller

Série USA Network

Gabriel Mercier a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Date de fin de visionnage de la saison 3 : 28 mai
En DVD (VO)
Note de la saison : 9
Note de la série : 8 => 9

Mais putain mais quelle série de ouf en fait ! Chaque saison m'emballe encore plus que la précédente.
Pour info, j'avais maté les saisons 1 et 2 à l'époque de leur diffusion sur France 2 (replay) et j'avais beaucoup aimé, mais j'avais loupé celle de la saison 3 (en même temps Ftv a pas vraiment communiqué dessus). Du coup j'ai acheté les coffret 3 saisons pour me (re)faire celles-ci. La saison 1 m'a un peu moins emballé une fois que je savais ce qu'il se passait, mais ça restait sympa. La saison 2, j'ai trouvé ça vraiment excellent tant elle développe ses personnages, en introduit des nouveaux top cools et en réintroduit des "mineurs". D'ailleurs, il y a au moins un épisode qui ne contient pas le perso principal et ça ne dérange absolument pas tant on a envie de suivre les autres. La mise en scène franchissait un pas également, proposant des images magnifiques et angoissantes à la fois.

Bah la saison 3, c'est tout ça en encore plus réussi. Sauf qu'ici on détruit tous les persos qu'on avait construit dans la saison précédente. La mise en scène va encore plus loin, notamment dans l'épisode 5 (je crois - bref celui en plan séquence), un de mes préférés de la série, qui joue magistralement avec la tension. Y a des plans fantastiques, riches de sens et déséquilibrants.

J'aime cette série, pour les thèmes abordés, pour ses personnages, mais surtout pour le respect qu'elle a pour tout ça. On ne juge pas les persos pour ce qu'ils sont mais pour ce qu'ils font. On a envie qu'ils s'en sortent, nos repères de bien et de mal sont floués. C'est incroyable cette série. Je trouve qu'on en entend pas assez parler - sûrement à cause de son sujet et aspect "geeks" et de son manque de diffusion en France tout simplement. Mais si vous ne l'avez pas vu foncez vous ne regretterez pas.

Arrested Development
7.3

Arrested Development (2003)

25 min. Date de première diffusion : 3 janvier 2005 (France). 5 saisons. Comédie

Série FOX, Netflix

Gabriel Mercier a mis 6/10.

Annotation :

Date de fin de visionnage de la saison 3 : 8 juillet
Sur Netflix (VO)
Note pour les 3 premières saisons : 7

Série courte sympathique, je n'ai pas ressenti la même chose qu'avec The Office ou B99 par exemple, sûrement car l'humour est un peu daté et les personnages ne sont pas aussi attachants, selon moi. Tout de même un bon moment et une série qui fourmille quand même de détails et de fusils de Tchekhov, et puis quelques gags vraiment drôles. La fin de la saison 3 est assez abrupte (sûrement à cause de l'annulation soudaine par la FOX) et me donne quand même bien envie de voir les saisons Netflix, même si elles sont apparemment pas oufs. À voir.

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Date de fin de visionnage de la saison 4 : 2 août
Sur Netflix (VO)
Version recut 'Fateful Consequences'
Note pour la saison 4 : 5

Et bien c'est effectivement pas ouf du tout. L'humour ne m'emballait déjà pas toujours beaucoup avant mais alors là c'est l'échec total, il n'a pas évolué en 10 ans et tente quand même de l'incorporer dans des enjeux modernes, non sans échec. L'histoire est vraiment compliqué à suivre (peut-être est-ce l'effet du recut ? C'est la seule version disponible sur Netflix malheureusement) malgré les incessants flashbacks et explications à chaque fucking épisode (sérieux le ratio de flashback doit parfois être le même que dans un épisode de Naruto). On est pas aidés non plus par le fait que les acteurs, qui ont tous pris 10 ans, se retrouvent à jouer des actions qui se déroulent sur 5 ans à partir de la fin de la S3. Et le fait que le cente de l'action change constamment de personnage fait qu'un événement qu'on penserait s'être passé il y a quelques jours se sont en fait déroulés il y a plusieurs années. De toute façon le sort des personnages n'est pas vraiment intéressant tant ils sont tous antipathiques au possible, Michael qui est pourtant sensé être le seul membre sensé de la famille est lui aussi un gros con ici. Je ne parlerai pas de la fin de la saison tant elle arrive comme un cheveu sur la soupe et ne résout absolument rien mais en somme je me suis très peu enjaillé devant cette saison. Assez pressé d'en finir avec la saison 5 pour regarder autre chose pendant mes pauses déj.
Ah j'ai oublié de mentionner les scènes qui se passent dans la jeunesse des parents Bluth - elles sont rares mais extrêmement ridicules, joués par des acteurs qui tentent tant bien que mal d'imiter les acteurs originaux donnant un résultat absolument dissonant.

Black Mirror
8

Black Mirror (2011)

1 h. Date de première diffusion : 1 mai 2014 (France). 6 saisons. Science-fiction, Thriller, Anthologique

Série Netflix

Gabriel Mercier a mis 8/10 et la regarde actuellement.

Annotation :

Date de fin de visionnage de la saison 5 : 24 août
Sur Netflix (VO)
Note pour la saison : 6

Aïe
C'est bien dur de se le dire, mais Black Mirror est bel et bien en train de se péter la gueule.
Les épisodes en eux-mêmes sont sympathiques mais on regrette vraiment le goût amer de malaise intense qu'on pouvait ressentir à la fin d'un épisode des premières saisons.
Ici la technologie est souvent mise au second plan, et sert surtout de prétexte à raconter une histoire (qui spoiler se finit souvent bien).

À vrai dire l'épisode le plus Black Mirroresque, Smithereens (E2) est celui que j'ai le moins aimé, tant son espèce de morale "VOUS TROUVEZ PAS QUE LES GENS SONT TOUT LE TEMPS SUR LEURS TÉLÉPHONES ?" m'a saoulé.

Striking Vipers parle de manière intéressante de la sexualité moderne mais ne pousse pas le propos assez selon moi, et encore une fois "en fait c'est un jeu de combat où tu peux faire du vrai sekse dedans" n'est pas vraiment un postulat que j'aurais imaginé dans Black Mirror (en fait écrit comme ça un peu, mais pas dans la manière dont c'est réalisé).

Rachel, Jack & Ashley Too me tiraille un peu, j'aime bien la naïveté qui en ressort, comme un mini teen-movie où deux ados à la vie mouvementée se retrouvent en sauvant une star de la pop des méchants managers. J'adore les actrices, Miley Cyrus proposant ici quelque chose de très intéressant qui reflète peut-être un peu de sa propre personnalité et Angourie Rice que je trouve super depuis que je l'ai vue dans The Nice Guys. Mais la naïveté du tout lui fait pas mal défaut aussi tant il tend très fort la corde de notre incrédulité en nous balançant des "Oh oui tiens on extrait des chansons des rêves de cette fille dans le coma, vite tourne ce bouton pour rendre les paroles plus positives et celui-ci pour rendre l'instru plus agréable hihi".
Ça reste donc quand même un ovni dans la série mais pas désagréable, et puis la chanson Head Like a Hole de NIN qui pèse sur l'ensemble de l'épisode n'est pas pour me déplaire (sans compter le sous-texte que ça apporte blablabla).

Bref, une saison anecdotique, la série devrait s'arrêter rapidement selon moi avant de trop tourner en ridicule.

F is for Family
6.5

F is for Family (2015)

28 min. Date de première diffusion : 18 décembre 2015 (France). 5 saisons. Comédie, Animation

Dessin animé (cartoons) Netflix

Gabriel Mercier a mis 6/10 et la regarde actuellement.

Annotation :

Date de fin de visionnage de la saison 3 : 24 septembre
Sur Netflix (VO)
Note de la saison : 6
Note de la série : 7 => 6

Une série animée qui est sympathique au début, mais qui perd vite son souffle, manquant beaucoup de subtilité et tournant rapidement en rond. On appréciera la vision cynique portée sur les années 70s, ses substances et l'absurdité des pensées d'époque avec le recul, mais encore une fois ça manque de tact dans l'approche, et la caricature ne semble pas toujours bienveillante.
Les personnages principaux sont attachants dans l'ensemble mais n'évoluent que trop peu pour qu'on s'intéresse pleinement à eux. Pour les secondaires, la série passe la plupart du temps à se foutre gratuitement d'eux, et leur apport est somme toute relatif.

Bref, ça se laisse regarder sans trop de déplaisir mais ça casse pas 1000 pattes à un canard.

The Office (US)
8.2

The Office (US) (2005)

22 min. Date de première diffusion : 3 juin 2007 (France). 9 saisons. Comédie

Série NBC

Gabriel Mercier a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Date de fin de visionnage : 23 novembre
De manière tout à fait légale (VO)
2ème visionnage
Note pour la série : 8 => 10

Oui 10.
Oui c'est pas une série parfaite, tous les épisodes ne sont pas au même niveau et les deux dernières saisons manquent un peu de Steve Carell.
Mais merde, les personnages sont joués avec une telle justesse que chaque épisode nous aide à les connaître un peu plus et à s'y attacher comme s'ils faisaient partie de notre famille, si tant est qu'il est extrêmement difficile de les quitter.

Ce qui surprend au deuxième visionnage, c'est à quel point on rigole toujours autant, déjà, l'écriture étant vraiment incroyable, mais aussi à quel point on pleure, les scènes émouvantes étant là à la pelle, et les scènes parfois un peu plus ridicules étant quand même chargées de poids émotionnel. On s'attache à des personnages qu'on avait un peu négligés la première fois (pour moi surtout Erin que j'adore très très fort) et on aimerait parfois aller bosser dans cette entreprise de papier juste pour être pote avec Darryl, Phyllis ou Kevin. La sensation de réel que j'avais déjà remarqué lors du premier visionnage est encore plus saisissant maintenant que j'ai commencé à travailler dans un bureau.

Une très très grande série, un des piliers des séries humoristiques, il n'y a vraiment rien que j'ai envie de jeter et j'aurais presque envie de la remater encore et encore. Wow.


Ah et je ne peux que vous conseiller le podcast de Jenna Fischer (Pam) et Angela Kinsey (Angela), The Office Ladies, qui a débuté tout récemment et où elles reprennent tous les épisodes dans l'ordre pour les décortiquer et parler un peu de l'envers du décor. Ça peut être un parfait accompagnement si vous voulez vous refaire la série !

Unbreakable Kimmy Schmidt
6.4

Unbreakable Kimmy Schmidt (2015)

30 min. Date de première diffusion : 6 mars 2015 (France). 4 saisons. Comédie

Série Netflix

Gabriel Mercier a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Date de fin de visionnage de la saison 2 : 29 novembre
Notes pour les deux premières saisons : 7

Étant devenu totalement fan du personnage d'Erin dans The Office, j'ai décidé de commencer UKS, le rôle principal étant joué par la même actrice, à savoir la superbe Ellie Kemper. Les deux personnages ont au final une réelle ressemblance; celle d'être extrêmement naïfs envers le monde qui les entoure et tout le comique de la série se base sur cette naïveté qui touche la plupart des personnages supposés plus sensés de la série.

Car si Kimmy a été coupée de tout monde extérieur pendant 15 ans, la ville de New York semble elle aussi coupée du monde extérieur tant tout dans son microcosme est absurde comme tant à l'avancer la série.

On suit donc Kimmy qui tente littéralement de grandir dans cette ville, mais aussi (le fabuleux) Titus qui tente de percer dans la comédie tout en voulant joindre en vain les deux bouts, Lilian qui défend corps et âme son quartier "puant" contre la gentrification à tout va et Jacqueline qui sert avant tout à montrer à quel point les classes aisées sont déconnectées de la réalité. Tous les arcs narratifs des personnages secondaires ne sont pas inoubliables, mais la naïveté proposée parvient à donner de nombreux moments touchants et drôles qui nous permettent de suivre la série avec un certain intérêt et une certaine bienveillance.

Bref, c'est plutôt une réussite.

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Date de fin de visionnage de la saison 3 : 19 décembre
Note pour la saison : 7

Toujours aussi mignon et drôle, la saison est très musicale et réussit ce coup-ci plutôt bien ses différents arcs narratifs. Quelques épisodes un peu en dessous mais aussi certains au dessus, une bonne 3ème saison :)

13 Reasons Why
6.4

13 Reasons Why (2017)

57 min. Date de première diffusion : 31 mars 2016 (France). 4 saisons. Drame, Thriller

Série Netflix

Gabriel Mercier a mis 6/10.

Annotation :

Date de fin de visionnage de la saison 3 : 1er décembre
Note pour la saison : 6

J'avais beaucoup aimé les deux premières saisons, à chaque fois avec surprise, puisqu'elles commençaient plutôt mal et je me rendais compte au final qu'elles avaient réussi à construire quelque chose lentement avant de tout détruire avec violence, et aussi que je trouvais qu'elles parlaient de sujets très importants et graves sans filtre et avec choc pour sensibiliser les plus jeunes.

Mais j'avais quelques doutes sur la saison 3, la 2ème faisant pour moi office de bon épilogue, montrant à la fois l'accomplissement du deuil, l'importance de la prise de parole et la faiblesse du système judiciaire.

J'avais donc peur que la S3 n'ait plus rien à dire, mais c'est en fait presque pire que ça puisque le discours de la saison est presque gênant. Après avoir passer 2 saisons à nous faire détester Bryce Walker à tout prix, on nous le montre ici sans cesse en train de chercher sa rédemption, on passe son temps à l'humaniser et à lui faire montrer des regrets. Bon la série ne va pas jusqu'à le pardonner non plus (heureusement) mais il y a quand même un côté "mêmes les violeurs peuvent devenir meilleurs" qui n'est pas forcément du meilleur goût.

Pour le reste, chaque personnage qu'on avait réussi à apprécier jusque là ont des arcs narratifs dans cette saison mais la narration est tellement brouillonne avec sa temporalité à 3 étages (qui pourtant partait d'une bonne idée filmographique, à savoir que plus on est dans le "présent" plus les couleurs sont ternes et le format d'image change) qu'on a un peu du mal à vraiment s'attacher.
À vrai dire, l'arc le plus intéressant est celui de Jessica Davis, très très bien interprétée par Alisha Boe, qui montre les étapes de récupération après un traumatisme comme le viol, et qui montre surtout qu'elle est très différente pour tout le monde et qu'elle passe par beaucoup de questionnements sur soi et sur son corps. Le personnage de Tyler, qui accompagne cet arc, permet de parler également de ce process pour les victimes masculines et de la difficulté que ça peut être d'en parler, le tout très bien servi lui-aussi par la performance de Devin Druid.

Pour le reste, on est assez passifs devant ce qu'on nous montre, la série commence vraiment à tourner en rond niveau thèmes abordés et se concentre beaucoup plus sur l'intrigue, qui n'est pas très intéressante malgré son aspect "whodunnit" qui se conclue d'une manière vraiment pas dingue [...]

13 Reasons Why: Beyond the Reasons
6.4

13 Reasons Why: Beyond the Reasons (2017)

50 min. Date de première diffusion : 31 mars 2017 (France). Mini-série, Documentaire

Série Netflix

Annotation :

(suite d'au-dessus)

et nous fait surtout douter de la morale des personnages. D'ailleurs en parlant de ça, Clay Jensen, qui est censé être le personnage principal de la série, est ici vraiment insupportable et n'a plus la justification d'être traumatisé par les événements. On le voit surtout être jaloux et possessif et douter de tout le monde ce qui le rend vraiment énervant alors qu'il n'a au final rien à raconter dans l'histoire.

Bref une saisons de trop pour cette série qui j'espère n'en aura pas d'autres, mais c'est pas gagné au vu des (très très faibles) amorces lancées à la fin du dernier épisode et des audiences, qui j'imagine sont pas trop mal. Bof.

L'Employé
6.7

L'Employé (2019)

20 min. Date de première diffusion : 21 octobre 2019 (France). 1 saison. Thriller

Série audio Spotify

Gabriel Mercier a mis 8/10.

Annotation :

Date de fin d'écoute : 9 décembre
Sur Spotify

Une de mes premières expériences avec une série audio (autre que Naheulbeuk) et je dois dire que l'expérience est plutôt bien réussie ! Les récits de cet employé à la solde d'un empire totalitaire où on se sent emprisonné pour toujours sont assez glaçants et ce grâce à des acteurs et actrices (Garance Marillier toujours incroyable) qui parviennent à combler l'absence de visuel de par leurs talents de comédie. Le sound design est également très réussi autant dans ces moments les plus neutres que dans les plus suggestifs.

Bref l'exercice est brillamment relevé, Monsieur Bonnefoy.

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