Top 10 Jeux vidéo selon -Alive-

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Comme plein de jeunes de ma génération.

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Franchement un FPS comme ça, j’en ai jamais croisé d’autres. C’est un jeu radical comme seuls des slaves peuvent en faire. Déjà, le lore, l’univers, l’ambiance, c’est grandiose. Je connais aucun jeu post apo qui arrive à sa cheville. Le jeu est dur et veut ta peau. T’as l’impression d’être en enfer. T’as l’impression d’être petit, et assez vite, tu te tasses, tu te la joues pas warrior explorateur, mais tu tentes juste de survivre et de ménager ta curiosité pour minimiser les risques. Le jeu exerce un truc fort sur ton esprit, sur ta façon de jouer. Un peu comme un Souls qui a réappris aux joueurs à tenir une manette. Stalker t’apprends à être un mercenaire de la Zone par le sang et la trouille. Ya un truc génial avec l’IA dans ce jeu. L’impression que les ennemis se laissent pas faire. Ils en ont rien à foutre de ton ego. Si tu te crois forts, ils vont te faire comprendre que non. C’est aussi un jeu dans lequel tu croises des trucs étranges, qui vont tellement te faire flipper, que tu voudras pas rester plus longtemps pour comprendre ce que c’est. Tu rentres dans la Zone plein d’espoir. T’en ressors blessé et des questions plein la tête. La Zone reste un mystère aussi épais que le sarcophage qui recouvre ce foutu réacteur n°4. Même loin de cet enfer, ton esprit est resté piégé là-bas.

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Nul besoin d’argumenter. Ce Zelda c’est du génie sur tous les plans. L’histoire, l’ambiance, les théories qu’il a fait naître, l’utilisation du temps qui pèse vraiment sur le joueur (contrairement à Ocarina) car elle lui demande de garder un oeil sur le cadran et de s’organiser, d’être bon. C’est Un jour sans fin dans un monde à l’agonie, dans lequel chaque action menée est vouée à disparaître, avec le recul, tout ce qu’on y fait n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. C’est du Zelda dans toute sa beauté, avec des temples géniaux et des quêtes magnifiques qui demandent au joueur de s’investir pleinement dans ce monde (avec le fameux catalogue journalier qui répertorie les évènements de chaque heure. top). Ya une vraie réflexion sur l'héroïsme, sur l’échec, sur le temps et la mort. Ce jeu, t’en ressors sur le cul.

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Trouvez moi un world design plus dingue que ça. C’est fou de se dire que RareWare a pensé un jeu aussi tortueux, aussi labyrinthique, aussi complexe pour des gamins de 8-10 ans. Les mecs ne ménagaient pas leur public. Dites-vous bien que Banjo Kazooie et Tooie c’est le summum du platformer 3D. Ya pas eu mieux depuis. Tous les gens qui y ont joué vous le diront. Vous avez raté votre vie si vous aimez ce genre et que vous avez pas testé ces deux jeux. Mario est battu sur son propre terrain. Et Tooie, c’est juste un truc de dingue. C’est du platformer 3D sauce metroidvania, je vous laisse imaginer le truc.

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Demon’s Souls est arrivé à point nommé, au moment où le jeu vidéo me gavait tellement que je l’avais abandonné. Les Souls, ça a donné un gros coup de pied à l’industrie vidéoludique. Tous ces jeux qui nous vendent de l’aventure, de l’épique depuis des années et qui, manette en main, nous donnent juste des formules figées, chiantes au possible, trop aidantes, trop fainéantes. À une période, fin des années 2000 je dirais, le jeu vidéo blockbuster était mort dans ma tête. Puis Miyazaki est arrivé et a posé ses coronnes sur la table. Les Souls sont à la fois classiques et innovants. C’est quand même du pur RPG donjon et dragon à l’ancienne, mais le gameplay lui propose juste des bonnes idées. Ya pas de prétention moderne dans les Souls. On n’est pas dans le toujours-plus-grand-plus-beau-plus-réaliste, ya pas cette mentalité là. C’est juste des mécaniques de gameplay bien pensées et une exécution précise. Une expérience ajustée, dans l’intention d’offrir l’expérience que tout fan de jeu de donjon rêve d’avoir. From Software concrétise un rêve vidéoludique. Ils offrent aux joueurs l’action-rpg ultime. Intelligent, dur, passionnant, mystérieux, avec une direction artistique qui met au tapis toute la concurrence. Même un Skyrim paraît kistch à côté. Les Souls puisent leur inspiration dans bien des choses, et aujourd’hui on a l’impression de voir du Souls-like partout, dans le moindre dungeon crawler, mais Miyazaki est juste un fan de jeu vidéo et il a voulu partager cet amour avec ses créations. On le sait aussi, les Souls c’est des jeux qu’on gardera toute notre vie, qu’on relancera régulièrement, comme tous les meilleurs jeux.

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Pourquoi je préfère GTA 3 aux Rockstar plus modernes ? Pourquoi finalement, je reviens avec plaisir à Vice City et San Andreas, et que je n’ai jamais retouché ni au 4, ni au 5, ni à Red Dead ? Quelque chose s’est perdu entre temps. L’aspect très « arcade » des missions, la taille de la map, idéale pour pousser le joueur à mémoriser ses moindres recoins, la liberté d’action dans les missions qui n’étaient pas scénarisées comme c’est le cas aujourd’hui. Dans les derniers Rockstar, une mission c’est une histoire, avec des situations très cinématographiques. Dans les vieux GTA, une mission c’était juste un mini-défi qu’on devait relever un peu comme on le voulait, souvent à la zeub.

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Vous en avez ras le bol des TPS modernes, dans lesquels on ne fait que se cacher derrière un muret et tirer sur des têtes qui dépassent ? Alors, testez Max Payne ! Ca a été ma grosse claque PS2 à l’époque. D’un point de vue ludique, c’est le TPS parfait. Et pourtant c’est un gameplay très simple. On shoote les ennemis avec des armes dont on sent les différences, et on plonge au ralenti en mode bullet time. C’est juste putain de jouissif. Mais c’est aussi une vraie ambiance. Un sombre polar dans un New York hivernal. L’histoire d’un flic en colère qui traverse les bas fonds de sa ville pour remonter un complot fomenté contre lui. On se retrouve dans des endroits crasseux, bouffés par la folie, la drogue, et les gangsters chelous. Tout a l’air figé dans la glace et dans l’obscurité. C’est l’hécatombe d’une seule nuit. Un enfer de quelques heures. Ya pas cette petite ironie qu’avaient les jeux Rockstar (qui sont ici de simples producteurs). Remedy a pondu un jeu froid et violent qui demande juste au joueur de garder son sang froid.

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Objectivement, le Hitman le plus solide c’est Blood Money. Tout y est parfait, et les niveaux sont très variés. Mais malgré ça, je préfère Contracts. Une question d’ambiance. Je sais pas pourquoi, mais c’est le seul volet pour lequel les développeurs sont entrés dans une sorte de délire glauque, qu’on ne retrouve dans aucun autre Hitman. Dans Contracts, chaque niveau est pluvieux, à chaque fois les ambiances sont très noires, très malsaines. Ya jamais de soleil, jamais d’humour, et chaque décor raconte quelque chose de l’univers dans lequel on pénètre. Une boite SM cachée dans un abattoir. Un manoir anglais terré dans l’obscurité. Un hôtel luxueux à moitié fermé à cause d’un meurtre. Les niveaux sont géniaux. C’est le seul Hitman qui me fasse peur, dans lequel, pour jouer au tueur invisible, je dois d’abord dépasser ma propre peur. Là où les Hitman plus récents veulent nous faire sentir puissant, et où l’erreur prête à rire. Dans Contracts, l’erreur fait stresser.

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Je viens de démarrer Doom 2, et je me suis rendu compte que j'étais excité de me lancer dedans. Autant que si je m'étais acheté un jeu fraîchement sorti. Je suis hypé par un truc vieux de 25 ans. C'est fou. Que puis-je dire sinon que Doom m'a donné envie de découvrir un genre tout entier, que j'avais évité jusque là ? C'est même pas de la nostalgie quoi, c'est une révélation tardive. Ébahi devant l'ingéniosité du level-design et devant le plaisir immédiat que procure le gameplay.

Annotation :

Finalement, ça aura été le W-RPG sur lequel j'aurai passé le plus de temps, qui m'aura le plus régalé dans ses mécaniques bizarres, jusqu'au boutistes. C'est imparfait techniquement. Mais la technique je m'en fiche royalement. On sent que c'est pas un jeu ricain, mais un jeu de l'Est (comme Stalker tiens). Les mecs en ont rien à foutre des prérequis habituels. Le jeu est souvent austère dans ses mécaniques, le rythme est radical dans sa lenteur. On sent l'envie de marier RPG à l'ancienne et simulation totale. À la limite, que le jeu soit mal optimisé et rigide dans ses anims, ça me fait encore plus plaisir. Aujourd'hui le réalisme souhaité dans les jeux vidéo, c'est surtout du réalisme graphique et d'anims (le succès de Red Dead 2 en est un bel exemple). Mais qu'on invente rien en gameplay, ça ne dérange personne. Kingdom Come Deliverance propose tout l'inverse.