Top Purge 2016

Annotation :

* GRAND PELICAN AWARD 2016 *

Cette année, aucun film n'aura aussi bien défendu son titre de purge que Suicide Squad.
Tout y était : de l'attente, un casting allégant (MARGOOOOOT, WE LUV YA BAE!), un siège ultra-confortable, des pop-corns enrobage choco blanc, la totale quoi.

Pour rendre hommage à cette tuile monumentale, et puisque le Pélican Ciné Club lui décerne la palme de la Purge de l'année, nous lui avons écrit une critique :

http://www.senscritique.com/film/Suicide_Squad/critique/112877926

Annotation :

Ce film ne résoudra pas le grand mystère des pyramides, ni même celui de l’attribution de 140 millions de dollars de budget à ce vaste hommage aux plus grands nanars jamais réalisés.

Si les créateurs des Power Rangers avaient eu l'idée de transposer leur trouvaille en Egypte antique, on aurait mangé du God Of Egypt tous les matins sur TF1

Annotation :

LE film alimentaire dont l’humour pétomane (fuck) causera des ballonnements à tout bon gourmet, Sausage Party (dick) redéfinit la notion de Porn Food (fuck) et lève le voile sur la substance illicite (drugs) ingérée par la bande à Seth Rogen (fuck) durant leurs multiples tentatives de cinéma.

Empruntant ses références à des films à succès comme Toy Story (fuck), l’orgie de l’apocalypse (ass), Il faut sauver le soldat ryan (pussy) ou Inglorious Bitches (fuck), Il vous reste l’espoir que voir une fajitas partouzer avec un bagel (fuck) puisse vous sensibiliser sur le conflit israélo-palestinien (fuck).

Annotation :

Plus percutant que le spot de sensibilisation EDF d’Eric Judor, pas de frissons au programme dans ce film qui n’entretient aucune once de mystère ou de tension derrière l’universelle peur du noir en y accolant d'emblée un monstre ressemblant étrangement à la fille du puits de Scary Movie 3.

Annotation :

En grand amateur de chansons, Disney ne cessera de fredonner le célèbre hymne à la joie de l’ami Baloo en pensant à tout l’argent qu’il amassera grâce à sa nouvelle invention, le recyclage des grands classiques de l'oncle Walt.

PS : Lancez le film en VO et fermez les yeux, vous vous surprendrez l’envie d'un rapport sexuel avec un serpent

Annotation :

Tiré de sa chillance en Egypte Antique par une bande de nobodies armés de lances, le tout dans l'un des pires décors de l'année, Apocalypse a des raisons d'être aussi énervé que LeBron James quand on touche à son bandeau.

Flanqué de ses quatre "cavaliers" qui visiblement ont pas mal de plomb dans les pattes, cet ignoble bonhomme bleu entame un projet qui s'avère rapidement être insensé, mais qui visiblement a plu aux patrons de cette franchise en perdition complète au moment de signer le scénar.

Le tout, toujours dans des décors immondes je tiens à le préciser.

Du côté des good guys, des acteurs qui semblent en état de mort cérébrale comme Sophie Turner/Sansa/Jean Grey et John Doe/Cyclope ou qui le sont littéralement concernant Xavier après son overdose de Cerebro.

Dans un décor de manoir très moche évidemment, comme tout ce qui apparait dans ce film donc. C'est putain de moche. C'est putain de moche et ça a couté 150 millions.

R.I.P X-Men.

Annotation :

Si voir Kate Winslet s’essayer à l’accent russe ne vous rebute pas, ce film vous expliquera en quoi consiste le 999, ce qui aurait certainement pu donner lieu à un thriller dans les mains d’un scénariste.

Annotation :

Enième produit formaté sorti de l’usine Hollywoodienne, le film a le mérite d’avoir amené Heisenberg au défilé mondain du Kodak Theater tout en gagnant 2 points sur sa note par sa présence au générique.

On déplorera l'absence totale d'effort d'écriture pour rendre le sujet captivant, si ce n’est un grand moment de dialogue ramenant le communisme au partage d’un jambon beure dans la cour de récré. On essaie d'expliquer beaucoup sans rien dire, Guerre froide oblige.

Toutefois aucune raison de craindre un conflit mondial causé par Jay Roach, tonton Vladou s'endormira avant la fin du film.

Annotation :

Une publicité mensongère pour les Google Glass nous raconte l'histoire de 2 américaines en voyage à Jérusalem, à l'occasion du Yom Kippour.

Cette fête appelée "Jour du Pardon" va être animée par des archanges zombies plutôt bougons.

Voilà je retourne méfu.

Annotation :

Si l'hiver se fait attendre à Westeros, il bat son plein du coté de Blue sky qui faute d'autre licence nous ressert une 5e aventure de ses animaux débiles (ère préhistorique oblige) ;

"-Bon les gars, brainstorming. il nous faut un autre Ice Age.

-Fais chier, ils veulent quoi maintenant? Qu'on les envoie dans l'espace?

-......."

Annotation :

Ce film "d'horreur" commence comme tout bon film avec des esprits. Des bruits étranges, des draps qui s'enlèvent tout seul, un enfant chelou, rien de bien nouveau.

Jusqu'à ce que le réalisateur prenne des acides et que tout parte totalement en couille.

Bilan : Ne faites jamais de gosses.

Annotation :

Spot publicitaire à peine caché, dans le film d’horreur 2.0 ce ne sont plus des maisons mais les réseaux sociaux qui sont hantés.

Entre une vidéo de chat mignon, 3 jump scares et un débat passionné sur les filtres instagram, le film pose une pseudo réflexion sur la solitude dans le monde moderne guère suffisante pour émoustiller les cerveaux de la génération Y.

Annotation :

Oyéééyééyéhhéééyéé !

Ca y est, Disney est dans la vague, à défaut de percer à Broadway, l'oncle Walt nous à refourgué une nouvelle comédie musicale de Noël (on se croyait pourtant libérés, délivrés..).

Le long métrage, pourtant pas signé sur le label de B2O, regroupe quand-même une princesse beurette à chicha, un crabe sapé comme jamais ainsi qu'un culturiste bien doré et tatoué se prenant pour un demi-dieu.

Annotation :

De beaux cadres blancs recyclés, une bande originale recyclée, une mise en scène recyclée et un sujet recyclé, Woody fait du Allen dans cette belle purge. On en oublierait presque la plastique de la somptueuse Blake Lively, qui ne fera office que de nom au cast de ce film, à croire qu'elle ne nous enchante que prise à deux par des dealeurs de weed.

Une nouvelle carte postale, cette fois çi du LA des années 30. A vouloir recycler, papy Woody tombe lui même en décomposition artistique. Nul doute que l'oeuvre plaira comme à chaque fois aux jeunes femmes dépressives en quête d'identité. La touche charme, pédophilie (si Laurent Laffite a le droit, nous aussi) et romance de ce top.

Annotation :

Plus qu'une purge qui dénonce l'omniprésence des labos pharmaceutiques dans nos vies, Arès définit la déchéance d'une société futuriste totalement perdue.

Chômage, pauvreté et clandestinité, plusieurs termes qui pourraient qualifier le futur proche de l'équipe de production du film si ils ne pensent pas, eux, à les bouffer ces pilules dopantes.

Ils auront quand même le réconfort de soulever le trophée "Pélican Award Comédie Française 2016", bravo les gars.

Annotation :

"Whaa trop cool, la tete d'Harry Potter avec un nom de sortilège magique comme titre de film, cooooool, allez viens on le lance !"

1h53 plus tard :

"-Bordel mais depuis quand Daniel Radcliffe est un agent du FBI membre du Ku Kux Klan Néo-Nazi Fasciste Extrémiste Inflitré?

-Aucun charisme le type.

-On lui laisse une deuxième chance? Apparement il joue un cadavre qui pète aussi dans un film de cette année.

-Allez"

Parfois, on ne peut pas dire qu'on était pas prévenus.

Annotation :

Nerve, absolument pas nerveux, nous projette dans un monde ou une application réunit joueurs et spectateurs dans un "cap ou pas cap" à grande échelle. Les faux Roberts et Franco se retrouveront donc embarqués dans, je cite, "une expérience à 100 à l'heure" jusqu'au moment ou ils découvriront l'abominable vérité.

Encore un gros cliché sur la petite ado timide qui va rouler une pelle au bel inconnu avant de se découvrir des limites qu'elle ne connaissait pas.... Le braquage d'une boutique de vêtements façon Danny Ocean.

Annotation :

Fruit d'une production américano-russe, ce projet arrive comme l'annonciateur de cataclysmes à venir dans le monde.

Ode à la relation Trump-Poutine, à la défense du second amendement de la Constitution américaine (devinez c'est lequel) et à la distribution massive d'amphétamines en Russie, le film ne manque pas de faire l'apologie du meurtre sur conjoint motivé par la jalousie.

Pour faire bref, avant de lancer Hardcore Henry, vous feriez mieux (et c'est dire!), d'écouter le slogan du gouvernement dans sa campagne contre le djihadisme : "On a toujours le choix".

Annotation :

Pour ce deuxième opus, Nicholas Stoller nous présente à nouveau une fable onirique et hallucinée sur les légendes urbaines chères à l'Amérique, que sont l'accession à la propriété par les jeunes et le remboursement des prêts étudiants.

Le retour triomphal de Seth Rogen dans son rôle de collabo-cool et l'avènement de Chloé Moretz dans son interprétation géniale d'Hillary Clinton érigent ce deuxième opus en portrait sans concession des États Unis d'aujourd'hui, en pleine tentative de repentance.

Assurément le Pélican Award de la pire suite.

Annotation :

Coiffé sur le poteau par Nos Pires Voisins 2 pour le Pélican Award de la pire suite, ce deuxième mandat d'Insaisissables reprend un concept déjà usé jusqu'à la moelle et réussit le pari de ne rien apporter à la politique mise en place dans le premier film.

Dans sa banalité insipide, il se place en purge que l'on élit en fin de soirée quand vraiment il n'y a rien d'autre.

Un film Jacques Chirac 2002 en somme.

Annotation :

Pelican Award film acnée 2016 sponsorisé par Abercrombie et Fitch

Chloé aka Hit Girl #TropBadass, dans une bouillie SF#3D#Money, avec un triangle amoureux #JaiLesSeinsQuiPoussent, des extraterrestres #SauverHumanité, des méchants militaires #NRA mais des ados adeptes du M16#GodBlessAmerica.

A trop surfer sur la vague du teen movie , Hollywood finira noyé dans sa propre bêtise.

Annotation :

Dernier ajout à ce prestigieux palmarès et non des moindres, cette purge de fin d'année est le genre de film que l'on rattrape par mégarde en janvier, deux bonnes semaines après la sortie histoire de liquider ses derniers tickets promo à 6€ valables jusqu'au 31.

Ce sont en fait précisément les conditions dans lesquelles le Pélican Ciné Club a vu ce film.

Au programme des réjouissances, pas grand chose sinon le Pélican Award du twist final révélé après 20 minutes ou encore un cock-blocking de Jen "Cum on the face" Lawrence sur Chris "I was formerly fat" Pratt, parfaitement justifié au demeurant.

Mention éjaculateur précoce donc pour cette purge, bien que les deux acteurs nous restent au final sympathiques, allez savoir pourquoi.

Oh wait, Lawrence Fishburne était au cast? ...