Top Purge 2017

Annotation :

Ouverture.

Silence. L'idée déambule dans le couloir, tel un vortex malfaisant, destructible mais aussi amoureux. Amoureux de l'enfer éternel que procure l'affection d'un être supérieur.

Dieu, son incarnation désincarnée par un incarnant désabusé. Que lui faut-il de plus que l'envie ? Nul ne pourrait se vanter d'en savoir plus. Mais quoi de plus lourd que le voyage d'une âme enfermée dans cette demeure parfois trop étroite, et parfois trop vaste. Mais jamais trop épaisse pour combler l'irrémédiable soif d'un avenir radieux. Le créateur, lui, n'a pas de reflet égal quand à son amante. Lui n'a d'yeux que pour lui et ceux qui le vénèrent. Mais Caïn ne restera toujours que Caïn.

Souffrance.

Le sombre trajet continue, dans l'habituelle lamentable lamentation quand enfin la lumière surgit. Envie. Amour. Enfant. Mais que représente l'enfant dans l'immense orgeuil de son créateur? L'enfant n'est plus sien en son sein. Gloire. Que de soldats. Destruction. Représentations manquées de références non référencables.

Délivrance. La première. Celle de la mère qui met bas. Qui met bas pour nourrir l'espoir de ceux qui attendent. Feu. Recommencement. Délivrance, enfin.

C'est quand même sacrément beau, la branlette.

EDIT : Jennifer Lawrence est nominée au Razzie Award de la pire actrice dans un premier rôle.

Annotation :

Future relique d’un dark universe aussi vite inventé qu’enterré quarante pieds sous terre, la momie new age réussit l’exploit de mêler le pauvre Dr Jekyll aka Bruce Banner à cette immense mascarade. Pondre un truc décent avec des idées aussi indigentes et des cgi aussi dégeulasses, mission impossible même avec Tom Cruise.

Mélange improbable entre film d’aventure/catastrophe /de zombies, avec évidemment un ratio d’une blague tous les cinq minutes et la romance guimauve habituelle, le tout atteindra des sommets dans un final dantesque qui ferait presque passer les autres films de la liste pour des modèles de réalisations. On retiendra quand même une momie plutôt sexy, oui une MOMIE SEXY, manquait plus qu’elle twerk et on se retrouvait avec un remake de Suicide Squad.

Encore une franchise déterrée alors qu’elle ne demandait que repos éternel, et il n’est ici pas question d’archéologie mais bien du Pelic'Award du massacre de patrimoine cinématographique 2017.

EDIT : Il l'a fait! Tommy est venu nous décrocher le Razzie du pire acteur.

Annotation :

Etant donné l'attente interminable, le budget colossal, et la fan-base mondiale qui soutient ce nouveau Star Wars, je vais essayer de rester le plus neutre possible : C'est une grosse merde.

[SPOILER ALERT]

Les plus : Un film avec une qualité visuelle et des effets spéciaux à couper le souffle. Je pense notamment à la scène de collision entre la flotte de l'empire et le vaisseau rebelle en vitesse lumière. Aucun son, juste une image incroyable.

Voila, c'est tout pour les plus.

Les moins :
- 1/3 du film avec Finn et Rose ne sert A RIEN. Leur intrigue est pas fameuse, et surtout au final ça échoue. A la limite ça introduit le contrebandier DJ et ça met en avant ce cher BB8, mais basta.

- Leïa se prend pour Dumbledore. Nan mais sérieusement c'est quoi cette utilisation de la Force dans l'espace.

- Snoke, super méchant dont on attend beaucoup, enfin révélé. Le mec est sensé être un génie de la Force, et il se fait tuer par un sabre laser a côté de lui activé a distance ... Sans commentaire.
Et d'ailleurs, du coup le
"Grand méchant" de l'épisode IX, ça va être Kylo ? C'est lui le "Boss de fin" ??!

- Le cas Luke ... En passant outre le fait que l'un des plus grands héros de notre enfance soit devenu un vieux sénile, le mec se lance dans un combat "A distance" en créant son propre hologramme pour distraire Kylo, puis meurt parce que, mine de rien, c'est fatigant... POURQUOI T'Y ES PAS ALLE SI C'EST POUR CREVER DE FATIGUE JUSTE APRES ?!

- Et enfin, une chose que certains appellent un détail mais qui pour moi est un scandale absolu :
La flotte de l'empire qui se fait raser par un vaisseau kamikaze. Mais si c'est aussi simple de détruire un énorme destroyer, et ce tout en ne sacrifiant qu'une seule personne (D'ailleurs c'est pas comme si ils avaient des droïdes qui peuvent s'en charger). Pourquoi ils ne font pas ça depuis le début ?! Plutôt que d'envoyer une armada de X-Wing qui se fait roncer la gueule.

Bref vous l'avez compris, c'est ce qu'on appelle une Purge de haut vol. A notre plus grand désarroi.

Annotation :

Girl Power youhouuu, une jeune ingénue intègre Goog... l'une des plus grandes entreprises de gros enc..., de nouvelles technologies et son talent inné va lui ouvrir la voie du succèèèèèès!!!!

...

Sauf que.

Sauf que bordel Emma, dans quoi tu t'es fourrée?? Des caméras miniatures installées dans le monde entier et vouées à terme, à supprimer la notion de vie privée, c'est ça le projet saugrenu dans lequel tu te laisses berner?

Bon, déjà à la base, l'idée n'appelle pas forcément au génie. Mais en plus, se laisser embrigader comme une bleue sans arrière pensée dans cet immonde projet jusqu'à commettre un crime et finir en porte étendard de la génération Instagram, nan la franchement c'est beaucoup trop pour une seule femme, aussi magique soit elle.

Allez, tiens, un beau label Costa Concordia du naufrage scénaristique.

EDIT : Emma Watson est nominée au Razzie Award de la pire actrice dans un premier rôle.

Annotation :

Dans une villa style côté sud de plusieurs centaines de mètres carrés perchée sur les hauteurs de Austin, Texas, une jeune femme déambule gracieusement.

Alors qu'elle passe devant un bouquet de lys mauve fraîchement cueilli, son esprit est enivré par la douceur de cette fin de printemps et ses plaisirs éphémères. Bientôt, un éphèbe, vêtu d'un fin kimono de soie entre dans la pièce et enlace la jeune femme qui feule de plaisir. Ils se caressent la main tandis qu'il lui chuchote "j'aime quand la peau de ma muse est si délicate". Elle pense alors, un brin malicieuse, que jamais une muse n'eut autant apporté de plaisir à son artiste et qu'elle aimerait voir à quelle point caresser sa ...

BON

CA FAIT DEJA 1h30 LA J'EN PEUX PLUS PUTAIIIIIN !!!!

Mais à qui parle ce film exactement? Qui vit des relations amoureuses comme celles de Song to Song dans la vraie vie, cet espèce de triolisme platonico-malsain? Pourquoi la zouz commente tous ses faits et gestes avec une voix suave? Je prends la voix de Barry White quand je vais chercher le pain moi?

Non non et non. Trop de questions auxquelles il n'existe aucune envie de répondre. Aucune motivation tant cette purge est le monument qui parachève l'oeuvre de Malick comme celle d'un créateur pompeux, vain et déconnecté de son temps et du monde dans lequel il vit (en ermite dans un manoir ndlr).

Annotation :

Après ce petit intermède hipster, passons, si vous le voulez bien, au "big three" des pires héros de l'année, à commencer par celui où un Iron Man du bled se castagne contre un Whiplash contrefait puis une tornade rose à l'occasion du combat final du film.

Cette purge intégrale réussit l'exploit de faire affront à une série animée du début des années 2000 sans prétention et aux figurines éponymes que je possédais dans ma jeunesse, et ça c'est dur.

En gros, imaginez que Action Man et Iron Man aient un fils et que celui-ci joue TRES mal la comédie et vous avez Max Steel.

Définitivement la touche "tout le monde s'en fout" de ce top.

Après l'apparition d'un Andy Garcia straight from the centre de traitement des déchets, quel acteur de notre enfance pourra bien être recyclé dans le prochain titre de cette sélection?

Annotation :

On ne présente pas Lego, tout le monde connait le principe, empiler des briques jusqu’à ce que tout s’écroule. Et après deux premiers films foutraques mais plutôt réussis, la licence connait là sa première tuile.

Pas aidé par un gros matou bien décidé à foutre le bordel sur la maquette (tout le monde aime les chats), ni par un Jacky Chan qui vient cachetonné à chaque fois qu’il est question de kung fu, le problème réside surtout dans une écriture au rabais qui oublie complètement son aspect parodique et accouche d’une histoire cliché au possible.

Et en parlant de clichés, ceux sur l’Asie ne manquent pas, Japon ou Chine quelle différence, un jaune est un jaune et le fait qu’on soit face à des Lego n’aide certainement pas à la distinction.

Adaptation d’une série télé pour bambins (ceci explique cela), le film ne se rate en revanche pas sur l’aspect marketing et nous régale de ralentis du plus bel effet sur les vaisseaux des différents personnages (disponibles en magasin, bientôt directement à la sortie du cinéma).

Annotation :

Énième reboot live d'une licence qui espère jouer lourdement sur la carte de la nostalgie auprès des spectateurs (ou de la carte bancaire si film vu au ciné avec popcorn), Power Rangers était parti pour une franchise de, accrochez vous bien, SEPT PUTAINS DE FILMS dans cet univers.

Escroquerie révélée à temps fort heureusement. Non pas que le film soit aussi mauvais que Max Steel mais simplement trop plat, trop vu et revu, trop banal tout simplement. Une origin story comme un élève de 6eme débutant en rédaction de français pourrait en pondre des dizaines par an, sauf que le boulot n'est pas assuré bénévolement ici.

Même la kitschissime série, pourtant une belle fraude à elle seule, m’apparaît aujourd'hui comme d'un relatif intérêt par rapport au film et c'est dire.

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Huit tomes, quatre mille quatre cent vingt trois pages (4423) écrites et publiées en l'espace de trente ans, la Tour Sombre de Stephen King, c'est ça.

Une heure trente cinq générique compris, un scénar' qui tient sur un coupon de papier cul, un abrupt passage de la situation initiale à la résolution de l'intrigue à mi film, un membre du Pélican Ciné Club qui abandonne le projet à la première demi heure mais qui ne manque rien du bail, ça c'est de l'adaptation.

Plusieurs milliers de pages bourrées dans un film de largement moins de deux heures, on ne vous fait pas de dessin, c'est un désastre. Désastre qui permet tout de même de caler un combat contre des cuistots chinois, un gunfight d'une mollesse à faire pâlir la trique à pépé et une tour sombre dont on apprendra au final que dalle.

Première incursion dans l'univers Stephen King de l'année, et pas la dernière loin de là...

Annotation :

Stephen King a dû bien se marrer en voyant "Ça", l'adaptation cinématographique de son roman éponyme publié en 1986.

C'est l'histoire de sept enfants terrorisés par une "entité maléfique" qui prend la forme des peurs les plus profondes de notre bande de joyeux lurons. Elle apparaît sous le nom de "Grippe-Sou", le clown maléfique, qui va nous divertir et gigoter tel un zoukeur guadeloupéen pendant PLUS DE DEUX HEURES.

Le groupe d'enfants ? Grâce à eux, on se croit vraiment dans un épisode bonus de "Stranger Things", LA série à voir ABSOLUMENT (apparemment...). Les gosses jouent à cache-cache avec notre Grippe-Sou national entre deux blagues de Jean Blaguin, un gamin de la troupe qui vanne H-24, à tel point que ça devient relou. Sinon, rien de bien cohérent ni rationnel dans l'ensemble, ça sert à quoi après tout ?

Voilà, on tient le Pelic'Award de la comédie de l'année !

...

Ah bon, c'est pas une comédie ? Tant pis, on se marre bien, c'est déjà ça non ?

Annotation :

DING! DING! DING! Triplé pour les mises à l'écran explosées des romans de King avec le "célébrissime" Gerald's Game pour conclure ce trio d'exception, remake d'une adaptation de 1992 en l'occurrence.

Peu de choses à dire sur cette tuile très bas de gamme du fait d'un inintérêt constant durant la séance mais avant tout, des dialogues interminables qui ne mènent nulle part, délivrés par le fantôme d'un époux mort à l'occasion d'un jeu sexuel et dont le cadavre gît au pied du lit conjugal, à moitié dévoré par un chien errant durant tous les événements du film.

Encore un énième coup de génie pour Netflix qui définitivement, après Death Note, sait y faire en matière d'adaptations purgesques.

Annotation :

Tour d'abord bonjour à tous.

Bienvenue dans notre émission Top Purge 2k17 où nous venons tout juste de recevoir le score du match de tennis opposant Bobby Riggs, mannequin au poil, champion accro à son nutritionniste et parieur invétéré et Billie Jean King, numéro 1 mondial du tennis féminin et lesbienne refoulée jusqu'alors.

Résumé du match :

1er set : Bobby surclasse Billie dans tous les compartiments du jeu. Cette dernière voit son intrigue amoureuse bien trop mise en avant et bien trop pesante dans le scénario, ce qui y est sans doute pour quelque chose. Notez la scène du coup de foudre, toute en ralentis, gros plans sur les lèvres et les yeux, flou entourant les personnages mais dont la tension dramatique se rapproche plus d'un Razzano - Bartoli version 2017 en qualifs de Rolland Garros.

2ème set : Bobby se laisse aller, fait le pitre et amuse la galerie, pas forcément pour le meilleur. Mais ses blagues misogynes vendues en pack avec son personnage de gros macho sont plutôt marrantes on doit l'avouer (big up Tex). Du coup, le rendu le concernant est toujours plus intéressant que le reste du film avec sa mise en scène ridicule et extrêmement lourdasse qui laisse de côté beaucoup d'éléments intéressants.
Par exemple la création de la WTA, fédé féminine de tennis, encore active de nos jours et qui a permis aux femmes de devenir professionnelles est totalement bâclée entre deux parties de jambes en l'air de nos Scissor Sisters : Billie et sa coiffeuse.

3ème set : Fin de match interminable. Mais Steve Carell, notre Bobby national, est présent pour nous remonter le moral et essayer de nous faire oublier ces deux heures de tension sensuelo-gênante. Cela ne suffit, pas, l'enjeu du film tombe à plat de la première à la dernière seconde.
Le diktat des sentiments que le spectateur doit ressentir est martelé par les réals jusqu'à la parodie, notamment les réactions des spectateurs lors du match de fin. Billie gagne une balle de break, hourra, que tout le monde saute de joie! Bobby Riggs arrache le premier set, sacrebleu, quel sale macho!

Résulat du match : 3-0. Score et note logiques. Malgré tout notre amour pour Emma Stone, impossible de passer outre les écueils de ce biopic bancal et totalement subjectif. La doublette mixte Faris et Dayton passe totalement à côté de son sujet, multipliant les fautes directes de réalisation ainsi que les coups perdus au passing scénaristique. Un match à oublier.

Annotation :

Baywatch : La purge assumée? Oui, MAIS...

2017 marque le grand retour de Baywatch - ou Alerte à Malibu pour les gens de Télérama-, et pour la première fois sur grand écran.

On rentre le ventre et on enfile son petit short de bain rouge, on oublie pas de récupérer la mythique bouée de sauvetage qui traîne toujours au fond du garage, et surtout, on reprend l'habitude de courir au ralenti, sinon l'effet manque de piquant !

C'est parti pour 120 minutes de plaisir pour les yeux. Et c'est à peu près tout. Dans la première partie du film, hormis les corps mouillés et séduisants qui se dandinent à longueur de temps, on se demande si le scénario ne tient pas sur un post-It. Du fan service à n'en plus finir.

C'est à base de gags assez lourds que Seth Gordon comble les trous. Ceux qui ont vu le film se souviendront de la scène gênante où une paire de testicules se retrouve coincée entre les lattes d'un transat ... Tout est dit.

Mais Gordon a plus d'un tour dans son sac et le fan service ne lui suffit pas. Mitch Buchannon (The Rock) et son équipe se retrouvent au coeur d'un trafic de drogue qui va changer Emerald Bay à tout jamais et doivent protéger leur plage coûte que coûte.
Faisant le travail de la police, ils mènent leur propre enquête, ce qui conduit Mitch à trop tirer sur la corde et perdre son job - en somme toute sa vie.

Heureusement pour lui, mais pas pour nous, son équipe prend les choses en main et réussi non sans mal à arrêter le "cerveau" responsable de ces crimes.
Gordon nous balance un final à base de course poursuite sur un bateau, de gags placés au hasard en pleine situation périlleuse, et - accrochez vous - du meurtre par feu d'artifice (oui, oui.) de Victoria Leeds, la responsable des maux d'Emerald Bay.

Les Caméos de David Hasselhoff et Pamela Anderson n'y feront rien; le bateau coule et personne n'est là pour secourir ceux qui sont à bord.

En conclusion BayWatch est une purge qui dans un premier temps s'assume pour changer de cap en cours de route et essayer de toucher les gens. Et rien que pour ça, ça mérite notre top purge.

Affaire à suivre ?

Annotation :

Traîné par son ex-compagne contre son gré au ciné pour aller voir cette grosse merde, le membre du Pélican Ciné Club ayant présenté cette purge à notre top ne pourra pas assurer la rédaction de cette annotation, étant désormais atteint de spasmes chroniques et de nausée à sa simple évocation.

Veuillez nous en excuser.

Annotation :

D'une prétention sans nom, d'un vide intersidéral, Nocturnal Animals de Tom Ford est ce qu'on peut appeler un film branlette. Un film qui lance des thèmes sans jamais les développer.

Le film démarre sur un générique ... comment le décrire? On était pas prêt.
Un dindon qui danse pendant 3 minutes, on ne sait toujours pas pourquoi. Mais au moins il intrigue. Ce qui n'est pas le cas du reste du film.

Ford nous raconte "l'histoire" d'une mise en abyme, d'un livre dans le film.
Et c'est Amy Adams qui doit se coltiner ce roman de série B. D'ailleurs un tiers des plans du film nous montre les réactions de la belle Amy qui lit ce bouquin affreux écrit par son raté d'ex mari qu'elle a quitté pour une vie plus ... bourgeoise. Complètement abandonnée par son réal, filmée sous toutes les coutures ("couture", Tom Ford ... hum hum) dans une mélasse vide de sens.

Narcissisme de l'Art avec un grand A, le film se veut défenseur de la cause alors qu'il l'enfonce un peu plus dans ses clichés. Gyllenhaal représente la passion de celui qui n'a jamais été reconnu à sa juste valeur, alors qu'Amy Adams est la petite bourgeoise qui se cache derrière les œuvres des autres.
Ford a dû passer un sacré paquet d'heures à s'embrasser les biceps en se regardant dans la glace.

La morale du film? Un écrivain peut s'inspirer de sa vie pour écrire et le lecteur peut s'identifier à ce qu'il lit. Mais ça on l'avait compris quand on avait 15 ans.

En résumé, Tom Ford aurait dû une fois de plus rester à la place qui est la sienne, c'est à dire devant une planche à dessin en train de bosser sur sa prochaine robe à 50000$. Le cinéma n'est pas donné à tout le monde mais quand on fait parti du "cercle" on est cautionné, on nous laisse faire ce qu'on veut, et malheur, on nous applaudit même et on nous en redemande toujours !

Reste plus qu'à se taper la "fille de" et moi aussi je pourrai prendre des sous en me masturbant devant un miroir, tout en créant du vide intersidéral.

Pélic'Award de la branlette sur une photo de soi.

Annotation :

Bon Mr Myers soyons clair c’est une boucherie, autant de morts en si peu de temps dans une bourgade aussi ̶t̶r̶a̶n̶q̶u̶i̶l̶l̶e̶ chiante que Suburbicon, l’american dream en prend un coup. Ne me demandez pas pourquoi mais c’est le noir du quartier qui doit prendre. Oui c’était prévisible au bout de 5min, désolé, vous voulez quand même faire une déposition?

Une déposition? Évidemment! Regardez ils ont tout saccagé! On m'a vendu un film cool, dans l'esprit des Coen, de l'humour absurde mais que nenni! Ils ont tout détruit, ou peut être que le good ol'Georges n'a t'il fait qu'acheter un scénario mais a séché les cours de mise en scène, qui sait!

On vous laisse sur cette réplique de Lhermitte dans Le Diner de Cons : "c'est pas la stratégie qui m’inquiète, c'est le stratège".

Annotation :

Acteur, réalisateur, scénariste, un cocktail bien trop corsé pour Ben Affleck et c’est tout un film qui trinque. Aussi livide qu’un lendemain de nouvel an, Ben décuve sous nos yeux et s’avère bien plus performant quand il s’agit de vider des pintes dans les pubs de Boston que pour assumer le premier rôle d’un film de gangster.

La reconstitution d’époque n’est qu’un leurre, quand le film commence la soirée est déjà terminée, Pelic'Award du meilleur somnifère pendant une gueule de bois et visionnage prohibé à tous les amateurs de films du genre.

Annotation :

La secte des Youtubers français est de sortie pour nous pondre leur premier long-métrage sous la direction de Tony T. Davies, illustre inconnu, et en gros compiler leurs "meilleures" "blagues" sur grand écran.

Kemar, Natoo, Yvick. Non, ce ne sont pas des médicaments contre la toux mais bel et bien le florilège d'acteurs prêt à nous délecter de tout leur talent humoristique sur grand écran...

Le pitch: un groupe d'étudiants se réunit dans un manoir isolé (sans déconner ?!) pour fêter la nouvelle année. Bon, dans l'idée, c'est mieux que fêter nouvel an dans une boite toute pétée où c'est pas impossible que tu croises que des vieux. Au final, l’enchaînement de blagues douteuses et de gags relativement gênants montre les limites du Web dans la conception du septième art et de l'humour pipi-caca vaseux et sans saveur.

En conclusion, c'est pas parce que tu fais des millions de vues sur Youtube qu'il faut tout se permettre.

Annotation :

KickBoxer : Vengeance.
Rien qu'en lisant le titre, on sait déjà à quoi s'attendre : Un bon
gros film de baston bien beauf qui pourrait passer sur RTL9.

Une petite mise en situation s'impose :

Nous avons d'un côté Bautista, qui après avoir roncé Undertaker et Triple H sur les Rings de la WWE, devient un "Champion de boxe thaïlandaise" (En fait ça veut juste dire qu'il casse des rotules dans une cage).

De l'autre, Kurt. Petit Beau Gosse américain venu en Thaïlande pour venger son frère Eric qui a eu la malchance de rentrer dans une cage au milieu d'un bar et de tomber face à The Animal.
Un combat perdu d'avance me direz-vous ?

C'est sans compter sur l'entrainement d'un des champions du pétage de gueule depuis 1989, j'ai nommé JCVD.

En bref, des mecs musclés qui se castagnent au milieu d'une foule en délire pendant que Jean-Claude sirote un cocktail caché sous un fabuleux chapeau et des RayBan.

Annotation :

Un film d'aventure sans aventure, une plongée dans la forêt amazonienne aussi immersive qu'un jogging en rase campagne couplé à un drame bas de gamme dans un Londres plus déprimant que pourrait l'imaginer Black Mirror, le tout assemblé par un montage aussi subtil qu'un ours qui s'essaye à l'accrobranche, voila pour le programme.

Rajouter des personnages sans relief malgré la présence d'un célébre cartographe, et d'un "antagoniste" dont on attend toujours la terrible vengeance et vous avez de quoi ternir votre dimanche après midi sans même avoir recours à M6.

James Gray et ses inlassables problèmes familiaux, c'est toujours aussi chiant, les ménagères ont la larme à l'œil et la critique applaudit. Nous on lui décerne le Pelic'award du meilleur téléfilm de 2017 et c'est déjà pas mal.

Annotation :

Si plus de membres du Pélican Ciné Club avaient eu le courage de voir cette immondice, la lutte pour l'award de la purge de l'année aurait été très, mais alors TRES TRES disputée avec ce Death Note.

Remake américain foireux du célèbre manga, cette bouse monumentale rate tout ce qu'elle entreprend. Branleur à la réal oblige, il est aisé de supposer qu'aucun tome du manga ni épisode de la série n'a été visionné pendant la gestation de ce film.

On pourrait passer la nuit à lister les défauts de ce film mais no time, on vous renverra aux deux "highlights" les plus éloquents pour résumer l'ampleur des dégats.

Fini le thriller psychologique du manga et l'affrontement intellectuel entre deux génies, ce remake lorgne clairement vers la bonne vieille Amérique pleine de clichés garnie de ses lycéens clairement cons.

Fini les stratagèmes géniaux de personnages poussés dans leurs retranchements. Ici, quand ça chauffe à la fin, on part sur du bon vieux GTA à base de, accrochez vous bien on va l'écrire en gros pour pas oublier, COURSE POURSUITE ET FUSILLADE EN PLEINE VILLE. DANS DEATH NOTE!!!!

Pas besoin d'en rajouter, passez votre chemin sauf pour valider notre Pélic'Award de la pire adaptation.

Annotation :

- Bon alors les gars, votre petit débrief de ce F&F8?
- Vin Diesel vroOUUUUM!! PAN PAN!! ARRGHHH!! VROUUUUUM!
- Nan mais arrêtez de déconner bordel, c'est tout?
- The Rock, Ludacris, SKRT SKRRRRRRT!!!!
- Sérieusement? Le film dure 2h13 vous avez retenu que des coups de feu et un concours de drift sur le parking de Tati?
- Nan, ya aussi une infiltration de sous-marin nucléaire pour désactiver une mine EMP.
- Ah bah voila merci enfin un élément à ... mais attends, mais c'est complètement hors contexte j'écris quoi moi?
- AGAGAGAAAA VROUUUUUUUUUUM!!!!
- Bon, on les a perdu à jamais je crois, j'abandonne.

Annotation :

Chaque année en France, nous avons droit à notre petite comédie populaire ayant pour thème "Le racisme". Je dirais donc que nous avons affaire à la suite spirituelle de Qu'est ce qu'on a fait au bon dieu.

Bon on est d'accord que le thème du film est en fait à l'opposé de ce que je viens de dire vu qu'il s'agit de 2 parents Noirs qui adoptent un Aryen. Mais le rabâchage de blagues lourdes et malaisantes sur la couleur de peau sont à peu près la chose à retenir de ce long métrage, qui certes, se veut bienveillant, mais manque cruellement de trame intéressante.

Surement un problème dû à l’absence de scénariste,
Aussi vrai que t'es pas français si t'as pas un oncle raciste.

Annotation :

Que dire d’un film où Matt Damon se bat sur la muraille de Chine contre une armée de bestioles ayant leurs yeux au niveau des épaules ? Pas grand-chose assurément et vous aurez raison, on a ici affaire à un film basique et d’une platitude quasiment incroyable : c’est simple, on peut deviner absolument tous les événements et tout le scénario à l’avance.

Passons sur le jeu des acteurs, plat et sans audace, sur la réalisation, insipide, et intéressons-nous plutôt à cette question : pendant combien de temps encore Matt Damon pourra-t-il enchainer les purges avant d'être considéré comme un acteur de seconde zone ?

Pelic'Award du futur film RTL9.

Annotation :

"L'homme commence et Dieu achève"

Quid de Wind River, le second long métrage de Taylor Sheridan ?
Si l'artiste est crédité dans la section scénariste sur des oeuvres comme Sicario ou Comancheria, il l'est aussi sur Sons Of Anarchy, pour un rôle de shériff au gros paquet (ou à l'uniforme trop petit). Un mec intriguant pour ainsi dire.

Le film s'ouvre sur une magnifique scène montrant le créateur régulant la faune à gros coups de 7,62. Cory Lambert (Jérem), est un garde champêtre d'élite. Sillonnant les steppes glacées en motoneige, il va tomber sur le corps sans vie d'une jeune amérindienne. D'abord perturbé par sa découverte étant donné son passif de père meurtri, il finira par épauler l'agent Fédéral Banner (Olsen), envoyée au charbon pour résoudre l'affaire. Affaire qui se règle en une bonne demi-heure, quand Dieu viendra venger le punisher. Une idée pas si purgesque en somme, mais à qui on ne donnera pas la forme d'un film réussi. Une BO à faire saigner les oreilles d'un sourd, une diversité dans la location absolument nulle, des personnages inintéressants et une morale balancée très maladroitement en épilogue. On croyait voir un film sur la rédemption, c'était finalement un spot amerindiano-féministe. La goutte d'eau qui fait déborder la purge.