Top Purge 2018

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[GAGNANT] Pelic'Award de la Branlette

Lynch disait "je ne vois pas pourquoi les gens attendent d'une œuvre qu'elle veuille dire quelque chose alors qu'ils acceptent que leur vie à eux ne rime à rien".

Bon, loin de nous l'idée de nier certains bienfaits de la branlette, mais bordel les gars ayez au moins la décence de faire ça chez vous. Ok, les cadrages sont plus raffinés que chez Pornhub, mais devoir mater un mec s'astiquer la caméra pendant plus de 2h avant d'éjaculer n'importe comment en espérant féconder quelques grands esprits en mal de stimulation, ça en devient limite gênant.

Quand les féministes auront terminé la chasse aux prédateurs qui traquent dans l'ombre, il sera temps pour Hollywood de s'occuper de tous ces exhibitionnistes satisfaits, qui eux, ne prennent même pas la peine de se cacher.

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Pelic'Award de la Branlette

Si chasser le marcassin n'est pas une partie de plaisir, n'imaginez pas que pour la Purge, cela soit différent. C'est bel et bien pour çela que nous avons du diversifier nos approches. L'une d'entre elle nous est directement importée des quartiers bobo-hipster parisiens, on l'appelle : LA SNEAK PREVIEW.

C'est ce qui nous a mené à Hérédité, puisque doutez vous bien qu'on a moins de scrupules à se retrouver devant ce genre de long métrage au ciné quand on ne sait pas pour quel film on a payé le ticket.

Première bonne nouvelle : on a décapité le marcassin. Pour la suite.. Eh bien l'oeuvre joue sur une tension constante pour tenir le spectateur en haleine, ce qui (ne manquons pas de bonne foi) fonctionne une petite demie-heure. Le problème étant que , lorsqu'une tension ne mène à rien, on s'ennuie. Rappelant d'autres chefs d’œuvre de la Branlette comme The Witch, ou encore le grand Mother dans toute sa lenteur, Hérédité ne manque pas à l'appel des FilmsDontOnSeRendCompteQueC'estChiantDoncOnMetUneFinWtf, en espérant que quelques génies à chemise oxford et pull col en V trouvent ça grandiose.

L'oeuvre passe de léthargique à ridicule en 30 minutes, presque autant de temps où nous avions pensé nous être retrouvés devant un bon film, ce qui suffira à donner une place de choix à Hérédité dans la sélection Branlette.

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Pelic'Award de la Branlette

Ocean's 8 c'est un spin off comme on a l'habitude d'en voir : plein de reprises d'anciennes idées, rien de bien nouveau.
On annonce "le plus gros coup jamais orchestré par les Oceans", on ajoute un casting de haut vol comprenant Rihanna en hackeuse rastafari pour attirer dans les salles, et BAM, ça fait un bon cru pour la purge 2018.

Manquait plus que Scarlett et Charlize et on avait un Expendables au féminin.

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Pelic'Award de la branlette

Accueillons Netflix dans cette belle sélection de la Branlette 2k18. Pour récapituler, The Cloverfield Paradox se situe dans l'univers de Cloverfield (les deux autres films ou y'a Cloverfield dans le titre). Pour la chronologie par rapport à ces derniers, je sais pas vous dire, j'ai pas compris.

Donc revenons-en à nos grosses bêbetes. 2028, la Terre, ça craint (on nous avait prévenu bordel). Un équipage part dans l'espace avec un accélérateur de particules pour tenter de fabriquer une nouvelle source d'énergie. Johnny appuie sur le bouton rouge, "shhhhhhhhh" *nuages de fumée* *alarme et lumières rouges*... bon ça merde quoi. Mais le gros problème, c'est qu'après tout ce tintouin, la Terre a disparu. S'en suit quelques événements pour le moins inquiétants, comme la découverte d'une inconnue derrière une plaque de BA13, un mec qui a des trucs qui courent sous sa peau, des convulsions suivies de vomissements d'asticots et une main qui se balade. Oui : la famille Adams est partie dans l'espace.

On vous passe le complot mondial, les méchants allemands (à qui on ne peut visiblement pas laisser une seconde chance), les événements d'une clarté à vous faire baver un Aronofsky en forme, des histoires de familles qui finalement sont vivantes puisque on a changé de dimension alors qu'en vrai elles sont mortes mais là du coup c'est cool. Et une fin, peut être la meilleure partie du film. Oui. Parce qu'elle nous apporte deux garanties et non des moindres : croyez moi, Godzilla c'est une tantouze. Et on ne devrait logiquement plus entendre parler de tout ça. Bien que la logique, Johnny, c'est comme le nord, suivant vers quel studio de prod on regarde, ça change tout.

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Pélic'Award de la Branlette

Film indépendant mais grande gênance, Josie (rien à voir avec la tenancière du strip club de Dikkenek ndlr) nous embarque dans un tourbillon d'émotions au cœur d'un jeu de dupes trépidant.
Ha si si, normalement, ça en jette de sortir un truc comme ça. Et en plus avec une affiche neon pop c'est censé être dans la poche! Sauf que là non.

Entre Josie "Miches à l'Air" Turner en valkyrie vengeresse coquine et son voisin Hillybilly "Big" Doug Johnson (aucun souvenir de son véritable patronyme), on oscille surtout entre le buddy movie de mauvais goût et le teasing sexuel malsain. Autant dire que la fête des voisins se passe pas terrible-terrible (cf Nos Pires Voisins 2).

Une scène de bondage à base de plume dans le cul et on avait presque le nouveau Shades of Grey. Dieu merci, le bain de sang syndical boucle le film, emballé c'est pesé. Circulez mesdames et messieurs, c'est un conseil d'ami.

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Pelic'Award de la branlette

Richard Plepler est le CEO du groupe HBO depuis 2013 et on ne présente plus ses faits d'armes. C'est lui le grand artisan du tsunami Game of Thrones ou du licenciement des plus brillants créateurs de la chaîne, à l'instar de Terrence Winter.

Fort des succès susmentionnés, on ira pas jusqu'à lui gober le vît jusqu'au fourreau mais il faut lui reconnaître une chose. Il n'a pas menti un seul instant en affirmant s'inspirer du modèle Netflix pour le développement de sa chaîne.

Et vous savez quoi? CA MARCHE!
Une adaptation d'une oeuvre cultissime de Ray Bradbury, des gueules connues donc, une annonce en grande pompe pour un pétard mouillé complet.

Un film chiant, mais alors trèèèèèèès chiant, notamment grâce à une mise en scène aseptisée et un combo dialogues inutiles - bref pic d'action répété jusqu'à l'épuisement; à ce niveau là, ce n'est plus Tintin Objectif Lune mais Ramin Objectif Purge. Le contrat surpasse toutes les attentes, l'élève dépasse le maître.

Et c'est ainsi qu'HBO réinventa la purge Netflix les enfants.

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[GAGNANT] Pelic'Award du gros musclé

Pacific Rim, c'est un film qui veut nous faire faire "WAOUH".
WAOUH le gros robot.
WAOUH le combat de gros robot.
WAOUH L'EXPLOSION.
(WAOUH la belle purge)

Dans le premier Opus, il y avait un minimum de scénario, et des acteurs "intéressants". Il terminait de sorte qu'une suite n'était pas du tout obligatoire, et ça aurait du rester ainsi.

Hélas, l'appel de la money a fait son taff, et un second opus a vu le jour.
Dans celui-ci, on a une chiée de nouveaux personnages pas du tout introduits, on se demande juste qui sont ces types, et quand il leur arrive malheur (OUI IL Y A DES MORTS), bah comme on s'est pas du tout attaché à eux, on s'en fout royalement.
Le scénario est flingué comme jamais, il y a des longueurs dignes de Kubrick mais entre-coupés de scènes de fight à la Godzilla.
Heureusement, le film est visuellement beau, mais ça s'arrête là.

Bref, 2 heures d'extinction de cerveau. Tout ça pour au final voir un
Transformers sans Megan Fox, what's the point?

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Pelic'Award du gros musclé

Patient : Michael Mayers, 11e séance, d'autres sont à prévoir...

Brute vindicative, solipsiste et dans la totale incapacité de s'exprimer.

Sociopathe ou psychopathe ? Probablement les deux.

Ne perd pas de temps avec les tâches qu'il juge ennuyeuses, comme l'écriture ou la psychologie.

Finit rarement ce qu'il entreprend.

Terriblement insensible à la souffrance physique, personnelle ou d'autrui.

Incapable de respecter le droit de propriété.

Il trouve que courir n'est pas digne de lui, préfère tuer pour se détendre.

Conclusion : C'est plutôt moi qui vais avoir besoin d'aide !

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Pelic'Award du gros musclé

Venom, c'est en fait l'histoire de Eddie qui a l'air au bout de sa vie.

On s'attend tous à l'inévitable moment qu'on voit dans tous les films de super-héros, où le mec enlève son t-shirt, sort ses abdos, et sauve le monde.
Pas ici. Ici, Eddie passe son temps dans son vieux sweat gris dégueulasse à faire une tête comme s'il était à 3 secondes de mourir.

Venom, c'est juste Tom Hardy qui ressemble à rien et se parle à lui même pendant 2h.

Du grand cinéma.

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Pelic'Award du gros musclé

Et oui, on a mis une jeune femme chez les musclés, poitrine ou pas poitrine, 2018 l'égalité des sexes, les féministes à Hollywood toussa.

Maintenant qu'on a fait un pas vers vous, faites aussi un pas vers nous et essayer de nous proposer des vrais premiers rôles féminins pour qu'on fasse au moins semblant d'y croire tous ensemble.

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Pelic'Award du gros musclé

L'avantage d'un film de ce type, c'est que dès le départ on sait à quoi s'attendre : Un bon film de baston bien beauf sponsorisé par RTL9. Toute mon enfance.
Petit topo de la situation :

Gentil -> Le même que dans le film précédent (va voir le top purge 2017 si tu veux plus d'infos)

Mentor -> J C V D, qui est devenu aveugle et se prend pour Daredevil (askip c'est suite a une baston avec un méchant, j'en sais pas plus)

Entraîneur -> MIKE TYSON, c'est un peu le WorldBoss ici. Il tape dans des énormes parpaings pour s’entraîner et fait de la méditation parce que se battre, c'est une affaire de corps et d'esprit.

Entraîneur intermittent qui apparaît juste parce que c'est stylé -> Monsieur Ronaldinho. Alors lui il est vraiment là juste parce qu'il passait à côté pendant le tournage, et il tire des énormes coups francs à bout portant pour que notre héros principal apprenne à "esquiver"

Méchant -> Ici le grand méchant loup, c'est Christophe Lambert. Il a juste à parler avec sa voix grave pour être crédible. Incroyable.

Méchant qui tape -> Oui dans un film de kickboxing, il faut aussi un méchant qui combat, du coup on va prendre le mec le plus monstrueux du cinéma, THE MOUNTAIN !

Voilà le casting est présenté. Et comme tout ce qui suit, que ce soit scénario ou combat, n'est pas fameux, je vais m’arrêter la.

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Pelic'Award du gros musclé

"Hé t'as vu le dernier Dwayne ?
-Rampage ? Ca a l'air chelou
-Attend je te fais un petit avant gout, tu vas forcément être tenté.
Alors là y'a The Rock qui est scientifique et s'occupe de gorilles, d'ailleurs y'en a un blanc grave stylé qui parle en langage des signes. Et en fait y'a une navette spatiale qui explose au dessus de son parc, et déverse une substance chelou qui contamine certains animaux et les rend TRÈS grands. Du coup le Dwayne il jette les dès, et Kevin Hart débarque à dos d'éléphant "ZOOLOGIE BITCH".
-Quoi ?
-Du coup ils se lancent à la recheche des animaux géants pour les arrêter parce qu'ils font scandale dans la ville.
Et Dwayne, qui saute de building en building avec sa prothèse de jambe arrive au niveau de la méga antenne qui attire les animaux. Il casse l'antenne, saute dans un hélico et part chercher sa famille qui est piégée à cause d'un tsunami.
Mais heureusement y'a Zac Effron, maître nageur, qui lui donne un coup de main. Après il rentre dans le sous-marin de Vin Diesel et part en mission pour attraper Statham.
Et là le gros Gorille blanc on croit qu'il est mort mais en fait il fait une blague à Dwayne ahahahah c'est excellent.
Alors t'es chaud ?"


Rampage, c'est un film de Dwayne. Le problème c'est que comme ils se ressemblent tous, on ne sait plus c'est lequel.

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[GAGNANT] Pelic'Award du bide co(s)mique

Quand le rire devient malaise, ou plutôt quand le malaise nous empêche de rire. Sneak preview épisode 3, deux marionnettes en décapotable débarquent à l'écran, la moitié de la salle s'évacue dans la foulée, le PCC se met en mode survie.

De l'humour bien gras à l'américaine, on en a déjà tous bouffé, on s'est même parfois surpris à en apprécier certaines saveurs, mais cette fois-là, on s'est vraiment tous demandé quel genre de beauf pouvait s'éclater devant un tel spectacle.

Notre seule motivation, c'était la perspective d'un bon repas d'après séance, mais même ça on a du oublier quand on tous perdu l'appétit devant une marionnette qui s'est mise à éjaculer sur tout l'écran pendant 3min.

Alors oui, niveau bide cosmique on ne fait pas mieux, mais sur ce coup-là, c'est clairement nos membres qui devraient recevoir un prix pour être restés jusqu'à la fin.

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Pélic'Award du bide co(s)mique

Bon, m'en voulez pas, l'expert NBA de l'équipe m'a refilé le boulot, trop dépité pour écrire quoi que ce soit. J'aime bien mater du basket, j'connais a peu près pas mal de joueurs, les équipes, les news, de temps en temps j'fais des bons scores en TrashTalk Fantasy League et on m'a surnommé un temps "The Trigger" en Pro Am à 2k19, avant que les mecs se rendent compte que je ne comprenais pas ce que "couper" voulait dire.

Histoire de vous placer le contexte, j'ai même un jersey de Kyrie acheté fièrement à l'époque où je croyais que Cleveland était une grande franchise. Du coup, whouhou, un film avec ET Kyrie ET Shaq ET Aaron Gordon ET d'autres mecs que les vrais puristes des parquets reconnaîtront, fallait bien faire chauffer le popcorn.

Uncle Drew, tout le monde connaît. Une pub pour une grande marque de soda (bien moins bonne qu'une autre grande marque de soda aux boites rouges et logo blanc) dans laquelle quelques Superstars NBA se déguisent en croûtons dépéris pour aller botter des culs sur les playgrounds du coin. Allez, faisons un film.

Je sais pas quoi dire, si ce n'est qu'on a trouvé de quoi concurrencer l'édition Basketball d'Air Bud. Le scénario, totalement dénué d’intérêt, n'a d'égal que la profondeur des dialogues. On peut aussi ouvrir une pétition pour retirer le droit à Nick Kroll (Mookie) de jouer dans un film (manifestez vous en commentaire). Ne félicitons pas les quelques passages Ballin' sympas, au vu du casting c'était la moindre des choses. En fait, c'est nul tout le long, jusqu'à une gifle épique lâchée par Big Shaq en personne, et puis ça redevient nul juste après. Le gros air ball de ce top.

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Pelic'Award du bide co(s)mique

La proposition de Kyle Newacheck, réal du film et pokémon de la 5e génération de son état tient en quatre mots : tenter de faire rire.
Partant de là, facile de s'imaginer la connerie nous pendre au nez en voyant le logo Netflix et les têtes de vainqueur sur l'affiche.

Et bien évidemment, la connerie fut.
Partant du postulat doublement erroné que le geek, bien que faible, est rempli d'idées, on embarque donc pour une croisière au milieu de blagues de prout à base de "pète moi dessus Terrence - déliiiiire Philip", de cul à base de "HA! GAAAAAAAAAY" et plus grave encore, de Shaggy à base de "Wasn't me" bien évidemment.

Pas facile de se taper 1h40 de retour en immersion dans la cour du collège sur fond de prise d'otages et de meurtres entrecoupés par des blagues de Toto. Mais bon, comme a dit l'un des plus grands poètes de notre temps (et bien que cela n'ait rien à voir avec le sujet) :

"Honey came in and she caught me red-handed
Creeping with the girl next door
Picture this we were both butt naked
Banging on the bathroom floor"

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Pelic'Award du bide co(s)mique

Avoir envie de déglutir devant un film est quand même quelque chose de terrible. En excluant la petite galette provoquée par l'ingestion du 15e tender du bucket deux personnes en simultané avec l'apparition du monstre de Cloverfield à l'écran, la sélection des purges de 2019 s'était déroulée relativement sans encombres jusqu'à ce que La Bête ne soit lâchée.

La cause profonde de ce mal-être gastrique réside dans l'essence même de ce qui caractérise ce nanar low cost. Pour ainsi dire, il n'aurait presque pas été utile de tirer sur l'ambulance si on s'était arrêté sur le chef de gang ennemi blanc avec son AK plaqué or en plein Compton. Ou sur la tentative de parodie de Training Day, sur les effets spéciaux dignes d'une production DC Universe (pas un compliment ndlr) ou encore le geek qui devient monstre.

Mais voila, ce film comporte des scènes atroces où la quantité de fluide corporel présente dépasse allègrement celle d'un Jacquie et Michel édition lubrifiant à gogo. J'ai même vu un homme-serpent rouler une pelle humide à une fille humaine bordel. Au diable la beauté intérieure, c'était ignoble! Je n'ai pas les mots pour décrire ces passages d'effroi où, l'espace d'un instant, le temps semblait figé, figé derrière un amas de pus et de chair en décomposition calé entre deux battles de hip hop en lipsync gentillettes.

Le goût qui me reste en bouche est celui de l'amertume éternelle, un peu comme une canette d'Amsterdam Maximator d'un sdf de la Gare de l'Est. Bref, fuyez.

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Césa...Pelic'award du bide co(s)mique

La French Touche, comme le dit si bien la com' d'un grand groupe automobile français au CEO qui pourrit dans une geôle au fin fond du Japon. Qu'il crève cet enfoiré. Putain. Non parce qu'on vit dans un monde quand même où, rendez vous compte: 1000% des richesses totale du monde en France sont détenues par 1% des riches dans le monde entier. Moi ça m'ébouriffe la bouclette perso. C'est pour ça qu'aujourd'hui, j'ai décidé d'agir envers et contre tous, pour et avec les français, qu'ils soient chômeurs ou pour les moins chanceux, fans de Bigflo&Oli.

Moi, si un jour je suis élu à la tête de la France, moi j'vous promets que j'vais faire bouger les choses. Fini les politocards qui pensent que nous, on veut travailler. Non, nous on est français. Ce qu'on veut, c'est se l'ver à 10h la couille qui débasse du slibard, bouffer une tartine de cancoillote et mater Reichmann. On veut l'ciné moitié prix l'mardi pour pouvoir aller s'bouffer une prosciutto et funghi à Pizza dell'Arte, pis aller voir une bonne comédie où les mecs comme nous peuvent s'rêver à l'Elysée. Moi, l'économik, ça m'sert à éplucher mes patates pour faire des frites. Pas à spéculoos sur les marchés financiers. Regardez les tous ces connards là, ils se croivent mieux que nous parce qu'ils utilisent des mots soyeux. Mais nous aussi, on a les cheveux soyeux avec le Tahiti douceurs exotiques. Moi, à l'Elysée, ça sera mercredi grève pour tout le monde, parce que ça fait jamais de mal de râler. Moi, à l'Elysée, ça sera des films français tous aussi marrants que l'mien, parce que vu que vous aimez tous ça en France, eh bin on va vous en servir.

D'ailleurs dans l'mien, y'a plein d'blagues marrantes. Y'a un TGV qui doit passer et qui passe pas, y'a Tuche Daddy qui fait l'con et sa sœur qui s'fait s'couer par Bamako, pis y'a aussi ma belle qui apprend comment on fait les meilleures frites du monde au cuisto du président. Et Coin Coin, il fait la gueule. Désolé hein, on sait pas ce qu'il à en ce moment, on dirait qu'il a honte de nous Coin Coin. Vous croivez qu'y a de quoi avoir honte avec une famille pareille ?

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Pelic'award du bide co(s)mique

Assurément la purge coup-de-poing de notre top, Assassination Nation s'est même permis d'avoir son petit coup de buzz qui va bien outre-Atlantique, histoire d'entériner le fait que les armes à feu provoquent des drames humains tous les mois aux US mais que les gros pétards et les fusillades en pleine rue, c'est quand même vachement rigolo.

En bref, une ville du Midwest très justement nommée Salem relance la mode de la chasse aux sorcières après un leak massif de données personnelles révélant les sombres secrets intimes de ses citoyens. Oui oui, même Mamie Josette qui vit sur Broad Street pratique le bukakke, ça choque la première fois mais après ça va mieux.

Tout ce petit monde part en vrille suite à la fuite, normal. Enfin, non, pas vraiment normal, sauf à considérer qu'une révolution, un appel aux armes, une traque sanglante et l'installation d'une dictature menée par le Chef Wiggum répondent à vos critères de normalité.

Le spectateur ne manquera pas de rester pétrifié devant l'escalade supersonique de la violence et la traque des minettes accusées du leak qui ne sera jamais réellement justifiée. Du moins, jusqu'à la toute dernière scène où, SPOILER ALERT, le petit frère de 11 ans de l'héroïne avouera avoir forcé sur les boulards et organisé le coup "for the lulz". Éloignez vos enfants des pornos et des jeux d'ultra-violence satanistes comme Fortnite ou mieux, n'en faites pas.

Ceci était un message homologué par la PEGI.