Le Maitre du Giallo : Classement des films de Dario Argento

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Mon film préféré de tous les temps. La 1ere fois que je l'ai vu, j'ai vu une autre facette du cinéma. Il m'a ouvert les yeux sur cet art. Je suis constamment attiré par ce film, il me fascine, il me transporte dans un monde mystérieux dont je souhaiterai découvrir tous les secrets. Toutes ces couleurs m'ensorcellent, toute cette obscurité me fait rêver. Puis que dire de Jessica Harper, ayant vu au préalable Phantom of the Paradise, ce fut un véritable plaisir de la retrouver.
Certes, le jeu des actrices est très enfantin mais ça ne me dérange pas, je le vois comme un conte, comme un Alice au pays des Merveilles macabre.

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J'ai vu ce film à la Cinémathèque Française en présence du maitre. Ce fut la plus belle projection de ma vie. J'ai forcément un lien particulier avec ce film, ce qui rend mon jugement un peu biaisé.
C'est le giallo parfait. Argento a montré qu'il était le roi de ce genre.

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Après quelques aventures du coté de l'ésotérisme, Argento revient à son premier amour : le giallo. Argento s'est lâché et s'est fait plaisir. Il a eu la main lourde sur les actrices très sensuelles et sur les meurtres ultra violents. Sexe et amour n'ont jamais été aussi proches qu'avec ce film. En fait, on a l'impression de voir un slasher, surtout dans la dernière partie du film. Ce qui le différencie de ce genre est la mise en scène super soigné d'Argento. Les plans de nuit sont incroyables, on sent le réalisateur dans son élément.

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Inferno est un bijoux à la fois sombre et multicolore. Il ne faut pas prendre cette œuvre comme un film classique, c'est plus une expérience qu'autre chose. Ce n'est pas linéaire et on change souvent de point de vue, ce qui fait que le spectateur peut facilement être perdu. Est-ce grave ? Non, car Argento réussit parfaitement à nous transporter et à nous faire croire à ce monde de sorcière. La pellicule est à l'image de l'appartement : Chaotique.
Argento nous offre sur un plateau d'argent toutes ses peurs, et nous nous les savourons avec une fascination presque inexplicable.
Bon, la faucheuse est vraiment pas ouf, il faut le dire.

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J'ai l'impression d'être passé à coté. Le pitch de base ressemble fortement à Suspiria, mais on en est loin. Le concept du contrôle des insectes (comme Shino dans Naruto) est intéressant mais pas assez exploité. La fin est incroyable, Argento se lâche, d'ailleurs on y retrouve un des moments les plus dégoutants de la filmographie du maitre. Faut aussi dire que la fin fait très Vendredi 13.
La mise en scène est bien, très recherché même si les séquences de somnambulismes auraient pu aller plus loin. Dernier bon point : La Suisse est magnifique.

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Le meilleur film de la trilogie animalière. C'est le genre de métrage que je pourrais revoir des centaines de fois car il y a tout dans celui-ci : de la tension, du mystère, du sang et de l'humour. Tout est vraiment bien dosé ce qui fait que l'on passe un excellent moment. On regrettera que les meurtres soient un peu "classiques" (sauf celui de l'introduction et celui de la femme de ménage). Celui qui interprète le protagoniste est assez statique mais ce n'est pas un problème car les personnages du films sont haut en couleur et très attachants (Diomede et le détective). Ce que j'aime malgré tout avec le protagoniste c'est qu'il possède des failles, il n'est pas parfait. De plus, le fait que le couple du film ressemble physiquement à Dario et à sa compagne de l'époque est plutôt intéressant.

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1er film, 1er giallo, 1er essai réussi. On y retrouve tout le cinéma de Argento dans ce film, tout ce qui fera son succès. Le meurtre devient un art, il est beau. Le film est très bien construit, chaque élément des plans ont un lien entre eux. Dario nous mène vers des fausses pistes, et la révélation finale marche à la perfection. Tout est fluide et logique.
Malgré tout, le film possède quelques longueurs et Argento se cherche encore au niveau de la mise en scène.

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Seul Argento était capable de retranscrire à la perfection les symptômes du syndrome de Stendhal. Bon, sauf quand il met de la CGI. Au-delà de ça, Dario, avec ce film, montre son amour pour l'Art. Tout le film tourne autour des musées, de la musiques, des sculptures, des graffitis etc. Le réalisateur rend honneur à tous les arts. Ce film est aussi profondément féministe, traitant du choc post-viol. Le perso joué par Asia Argento (une de ses meilleurs interprétations). Par ses différents changement de look, on y voit un peu du Hitchcock.

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2eme film de sa trilogie animalière, Le Chat à neuf queues est pour moi le moins bon. C'est une sorte de giallo d'anticipation avec cette histoire de "gène du criminel". Jusqu'à la révélation finale, le film est mené d'une main de maitre, la séquence au cimetière étant le point culminant du long métrage. A la révélation final du tueur nous nous rendons compte que le film est incohérent et possède des intrigues inutiles. En voulant brouiller les pistes, Argento s'est un peu perdu. Le fait est que le tueur n'est pas celui dont on aurait du avoir, surtout en pensant au fait qu'il se déplace comme un chat ce qui est très bizarre. Bref. Ses crimes sont justifiés mais il aurait du être trouvé, logiquement, bien avant la fin. Il apporte malgré tout 2-3 derniers plans très intelligents où il pousse un des protagonistes à le tuer pour qu'il puisse prouver que cette histoire de gène est stupide.
Les perso sont le point fort du film, ils sont bien écrits et les 2 journalistes font un excellent duo complémentaire. Argento gère aussi très bien le suspense (la séquence avec le lait). Enfin, les meurtres sont soignés et recherchés même si certains ne sont pas marquants et moins stylisés que dans le 1er film de la trilogie.

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Je n'attendais vraiment rien de ce film et pourtant je n'ai pas du tout été déçu. Rien que la séquence d'introduction vaut la vision de ce film. Argento montre qu'il connait parfaitement son sujet. On pourra malgré tout regretter l'intrigue un peu farfelue. De plus, on sens l'inspiration de Scream.
En somme, c'est un film très sympa qui prouve que Dario a fait des bons films après les années 90.
Par contre, le titre français n'a strictement rien à voir avec le long métrage.

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Un film très surprenant, une sorte d'OVNI dans la filmo d'Argento. J'ai ris en regardant ce film, j'ai aussi eu un peu le cafard. Lorsque le long métrage veut être comique il y va à fond, quand il veut être dramatique il fait de même. Le passage de l'un à l'autre peut être très violent et peut désarçonner le spectateur. Il est possible que je l'aurais plus apprécié s'il avait été à 100% comique. Argento a clairement tenter des choses même s'il n'oublie pas d'où il vient surtout lors des séquences de guérilla urbaine très sanglante.
Le duo "comique" est efficace et très attachant, tellement qu'à la fin il est difficile de ne pas se sentir triste face à ce qui se déroule sous nos yeux (la fin est très amer).
Au fil du visionnage on comprend pourquoi ce film n'a pas plu en Italie. Argento y va à la M4 sur les instances supérieurs de l'époque et les acteurs de la révolution.
Si vous avez l'occasion de le voir, regardez le en VO, ça fait toujours plaisir d'écouter le dialecte milanais.

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J'ai décidé de noter le film dans son ensemble du coup j'ai mis : 7/10 au segment de Romero et 6/10 au segment d'Argento.
Le segment d'Argento est un peu long à démarrer. En fait, tout se joue dans le final. Au-delà de ça, ça fait toujours plaisir de voir Harvey Keitel surtout dans ce genre de rôle.

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1ere chose à faire avant de regarder c'est de ne surtout pas penser aux 2 autres films de la trilogie, ce sont des films d'une autre époque, avec d'autres techniques. J'ai donc regardé ce film sans appréhension et j'ai pris mon pied. C'est un des plus violents d'Argento et il se passe pas mal de choses qui peuvent faire rire (je pense à Daria Nicolodi/Obi Wan).
Chaque film de la trilogie a ses propres caractéristiques : Suspiria c'est une histoire simple baigné dans une photographie incroyable ; Inferno se rapproche plus d'un film expérimental ; La Terza Madre est un film un peu plus classique, très linéaire. Ce que j'apprécie le plus et ce que j'aime le moins aussi, dans le film c'est que l'on voit l'impact de la sorcière sur la ville : La caméra montre les pouvoirs de la sorcière alors que dans les 2 autres c'est la caméra et le film en soi qui sont impactés par la sorcière. La mise en scène est basique même s'il y a quelques coups de génie (le plan séquence dans la maison à la fin). Malheureusement il y a des plans qui font très cheap, de serie B (je m'en remet pas du plan final). La CGI est aussi, comme d'habitude, loin d'être au top.

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J'ai l'impression d'être passé à coté du film. Le concept des aiguilles dans les yeux est génial (même si on voit clairement que la protagoniste peut fermer les yeux) et même le fait que l'on oblige le perso à regarder les crimes du tueur. Le problème de ce dernier est qu'il est facile de savoir qui c'est et que ses motivations arrivent comme un cheveux sur la soupe.
Le parallèle entre Argento et le metteur en scène de l'opéra est très intéressant. Les plans sur les corbeaux sont toujours aussi bien amené (mention spécial aux caméras subjectives).
En général, le film est assez inconstant. Cependant, la partie se déroulant dans l'appartement est incroyable. Il y a des idées de mises en scènes et de mouvement de caméra qui rappellent les plus grandes heures du réal. En dehors de cette partie, je n'ai jamais réussi à accroché au film. Le jeu des acteurs n'a pas aidé.

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Ce film n'est pas aussi mauvais que l'on puisse penser. Tout d'abord, ce n'est pas du tout un giallo, mais plutôt un thriller. Ensuite, ce qui est le plus intéressant dans le film est le parallèle fait entre le tueur et l'inspecteur. Y'a une véritable volonté de créer un lien entre les 2 : Ce sont les seuls à avoir un flashback, on présente leur lieu de travail presque de la même manière, l'inspecteur se faisant appeler le loup et le tueur s'appelant Volpe (renard en italien). Il y a quelques bonnes idées de mise en scènes comme lors de la poursuite finale.
L'histoire n'est pas si palpitante. A vrai dire la fin est assez bizarre, je ne vois pas où en voulait en venir le réal. Sinon oui, le tueur n'est pas très impressionnant et ça manque clairement de gore.

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Giallo possédant une histoire solide et logique. On revoit certains signes particuliers du maitre comme le détail oublié, certaines séquences sont efficaces comme la séquence de spiritisme. On y voit pour la première fois dans la filmo d'Argento une protagoniste possédant des soucis psychologiques (dans le cas présent l'anorexie). En parlant de première fois, on y voit aussi Asia Argento qui tangue entre le bon et le moins bon. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage du garçon, malheureusement un peu sous exploité.
A croire mes dires on pourrait croire que c'est un bon film. Ce dernier est comme coupé en 2 : Une première partie portée sur le fantastique, une deuxième beaucoup plus giallo. Il se perd un peu.
Le personnage accompagnant Asia est vraiment mauvais, il n'apporte pas grand chose. Enfin, ce qui me rebute le plus est la relation amoureuse pédophile, ça m'a vraiment sortie du film.

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Un film à concept qui aurait pu être bien. Utilisé le poker n'est pas une mauvaise idée mais c'est mal exploité. Dans l'ensemble c'est vraiment hyper bateau, la relation amoureuse est classique au possible et l'inspecteur est un cliché sur patte.
Le gros soucis du film est son nombre d'incohérences et le fait qu'il veut trop surfer sur la vague des torture porn (coucou Saw).
Par contre, la séquence finale est plutôt pas mal.

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Moins catastrophique qu'il n'y parait, cependant il n'y a vraiment rien à sauver. C'est le Dracula de Coppola version Wish. Mention spéciale à la CGI, même dans les années 90 on faisait mieux.
Je me demande vraiment comment les spectateurs de Cannes ont réagis en voyant ça.

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Sans aucun doute le pire film d'Argento. L'idée de revisiter l'œuvre de Gaston Leroux n'est pas mauvaise mais pourquoi faire du fantôme le roi des rats (aucun rapport avec le youtuber) ?
Un bon film à regarder entre pote pour bien rire.