Tous les albums made in Wu-Tang Clan

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GZA est le seul membre du Wu-Tang a avoir fait ses preuves avant Enter The Wu-Tang avec un album solo. Déjà à l'époque, le mec avait un talent fou. Words From the Genius est certes sans prétention, mais assurément réussi. Résolument old-school, il n'est pas encore au niveau de ses disques suivant, bien plus élaborés. Mais pour ceux recherchant le fameux "boom bap" des années 90', cet album est une bonne pioche.

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Enter The Wu-Tang est considéré par beaucoup comme le meilleur album de l'histoire du rap. Même cette affirmation est constestable, dans la mesure où l'on pourrait donner ce statut à d'autres albums, il est vrai qu'on ne peut nier les qualités de cet album démentiel. Certains albums font évoluer un genre musical, en améliorant ce qui a déjà été fait et en creusant des pistes inexplorées. Mais peu d'albums peuvent se targuer d'avoir révolutionné le genre. Enter The Wu-Tang fait partie de ces disques qui ont changé définitivement la face du rap. Il y a un avant et un après Enter The Wu-Tang. Une utilisation révolutionnaire du sample, une structure musicale complètement en décalage, des flows extraordinaires, une atmosphère exceptionnelle et une identité forte. Voilà ce que j'entends quand j'écoute ce disque.

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Du très très lourd. 6 Feet Deep et toute la carrière de Gravediggaz est certainement le projet le plus noir de RZA, qui est ici le seul membre du Wu-Tang. On reconnais facilement ses prods, très épurées, claires et hypnotiques. L'ambiance de l'album est particulièrement sombre et sordide, tout en restant dans le registre de l'humour et du cynisme. On peut affirmer sans crainte qu'il s'agit d'un incontournable, au même titre que Enter the Wu-Tang.

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Question sonorités, Method Man est certainement le plus marginal des membres du Wu-Tang. Ses samples, beaucoup plus bizarres, installent une atmosphère assez malsaine et assez efficace...au début. C'est le problème de cet album : il ne tient pas sur la longueur. Très vite, Method Man tourne en rond et perd en inspiration. C'est un peu symptomatique des albums de rap, la première moitié du tracklist est tellement bonne qu'elle en éclipse la deuxième, souvent plus convenue.

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C'est un tel merdier cet album ! Ol' Dirty Bastard est clairement le membre du Wu-Tang le plus difficile à aborder. Pas tellement à cause de ses sons tordus (Tical est plus original de ce côté), mais plutôt à cause de la construction des morceaux et de son flow de camé. Finalement, même si je trouve cet album bon, je n'ai pas réussi à accrocher. Peut-être qu'en le réécoutant ça passera mieux.

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Raekwon, aussi appelé Chef, est l'un des membres les plus illustres du Wu-Tang Clan et cet album est sûrement son meilleur. Tout comme Ironman de Ghostface Killah, Only Built 4 Cuban Linx est parfait et bénéficie de l'expérience du bonhomme dans le Wu-Tang. On retrouve avec bonheur l'impertinence de Raekwon et son flow dévastateur, accompagné de productions de RZA. Cet album m'a touché au cœur avec son sample de The Killer de John Woo au début du morceau Rainy Dayz.

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Cet album de GZA est entièrement produit par RZA, dont on reconnait immédiatement la patte. Liquid Swords se place dans la continuité de Enter The Wu-Tang tout en allant plus loin dans le délire mandarin. Il est en revanche bien plus sage que son modèle : il est bien plus homogène et a moins tendance à s'éparpiller dans des interludes tordus. Après reste à savoir si c'est une qualité ou non.

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Le premier album de l'ami Ghostface est une valeur sûre. Alors certes il s'inscrit sans trop se mouiller dans le style de la deuxième moitié des années 1990 et s'inspire des précédentes production du Wu-Tang. Cependant, il prouve qu'il est un des meilleurs membres du Wu en réalisant un album quasi-parfait. A défaut d'être follement original, Ironman est propre jusqu'au bout des ongles, ce qui fait de lui un indispensable pour les fans du Wu-Tang

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Autant le dire tout de suite, Wu-Tang Forever est à des années lumière de Enter The Wu-Tang. Beaucoup plus sage et bien moins confus, cet album a l'avantage d'être plus accessible au public. Alors que Enter The Wu-Tang était difficile à aborder, Wu-Tang Forever est structuré de manière plus convenue et les morceaux sont beaucoup plus propres. Finalement, c'est un bon album qui bénéficie de l'expérience de ses artistes, mais qui manque un peu de pêche et de relief. On peut également remettre en question le choix du double album pour un album aussi peu original.

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Ils sont sérieux les Gravediggaz ? Ils nous pondent un putain de bon album et au lieu de nous faire une suite au moins aussi bonne ils préfèrent chier dans nos oreilles ! Nan mais regardez la pochette de l'album et osez me dire que tout va bien dans le meilleur des mondes possibles. C'est un album au mieux banal, au pire mauvais. C'est triste à en pleurer.

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Un album assez vide. Inspectah Deck est un très bon membre du Wu-Tang mais a beaucoup de mal à s'en sortir en solo. Son premier album est plutôt sympa mais n'a rien de spécial à proposer pour l'amateur de rap en quête d'expériences originales. Il ne s'en dégage rien de particulier. J'ai l'impression que tout l'album est en pilote automatique : aucune secousse, aucune folie. Une ligne droite.

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Beaucoup trop inégal. Le Wu-Tang fatigue... Si le début est prometteur, notamment le morceau "Careful (click, click)", je dois bien admettre d'être ennuyé ferme en écoutant cet album. Cependant, il n'est pas mauvais, après tout, c'est le Wu-Tang. Mais cet album sonne faux. Avec ses têtes d'affiche en featuring qui n'apportent rien, ses sons beaucoup trop formatés et sa structure banale, The W n'est pas un indispensable de cette liste, loin de là.

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Contrairement à ce qu'indique son titre, cet album n'a rien à voir avec le Liquid Swords sorti en 1995. Même s'il demeure bon quoi qu'on en dise, Legend of the Liquid Sword a tendance à tomber dans les samples faciles et les refrains un peu trop "légers". Néanmoins, il serait dommage de le bouder, ne serait-ce que pour ses nombreux morceaux réussis.