Voyage au Japon: Jour 13 - En route pour Osaka!

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Honnêtement, le récapitulatif de cette 13ème journée va être assez anecdotique, car je n'ai presque rien fait à part me déplacer et découvrir vite fait la ville d'Osaka. Du coup, ne vous attendez pas à des visites de temples ou de parcs.

La veille de notre départ de Kyoto, nous avions déjà fait une partie du trajet jusqu'à Osaka, afin de ne pas nous perdre une fois que nous serions chargés avec nos bagages. En sortant de notre hôtel, nous décidons de quand même faire appel à un taxi, car nous trainons avec nous 4 valises. Les taxi étant assez petits, on nous demande d'en prendre deux. Qui dit deux taxi dit double tarif, ce qui ne nous convient pas du tout, car ce genre de dépenses nous empêcherait de profiter pleinement de certaines activités dans les jours à venir. Du coup, nous décidons de nous rendre à la station de Kyoto par nos propres moyens, en marchant et en empruntant des métros. Ce n'est évidemment pas pratique, d'autant plus qu'il commence à y avoir du monde dans les transports en commun.

Nous arrivons tout de même jusqu'à la station de Kyoto, où nous empruntons un Shinkansen pendant un bon petit trajet. Là, nous faisons de nombreuses escales et empruntons beaucoup de transports différents au sein d'Osaka. Dans un des métros, deux jeunes courent vers les portes pour ne pas rater leur métro. Un de ces deux jeunes voit son sac bloqué par la porte, et en voulant le tirer, trébuche et nous bouscule. Ils sont morts de rire, les autres passagers les regardent de travers. C'est typiquement le genre d'indiscipline qu'ils n'apprécient pas là-bas. C'est d'ailleurs la seule fois de tout notre séjour qu'on voit des gens courir pour ne pas rater un train ou un métro. En général, lorsqu'ils arrivent en retard, ils attendent que le suivant vienne, et l'attente de dure pas plus de 2 minutes.

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Nous arrivons donc à l'hôtel et faisons le check-in. On nous explique alors que les chambres ne sont pas disponibles avant une certaine heure l'après-midi, et nous laissons les bagages à la réception. C'est exactement pareil qu'à notre arrivée à Tokyo, mais on s'y attendait un peu. Nous restons un peu assis dans les fauteuils près de l'entrée, afin de souffler un peu, et nous reprenons la route, afin de trouver un lieu où manger et nous changer les idées. Comme nous n'avons pas encore pris connaissance des environs, nous décidons de nous rendre dans la ruelle commerçante à proximité de la station de métro. Nous empruntons un chemin un peu plus vivant histoire de ne plus errer dans les petites ruelles sombres. La marche est plus agréable sans nos 4 valises, nous sommes uniquement encombrés de nos sacs à dos.

Cette rue commerçante contient des magasins en tous genres, notamment des vêtements. Il y a également un magasin qui ne propose que des produits en rapport avec Hello Kitty et Gudetama. Je dois vous avouer avoir un gros coup de cœur pour ce dernier. La première fois que j'ai vu un truc en rapport avec ce personnage, c'était dans un magasin à Akihabara, Tokyo. Il y avait un écran qui diffusait une espèce de court-métrage avec ce personnage, qui est un jaune d'œuf fainéant et tout mignon. C'est une véritable icône au Japon, au même titre que Pucca ou Hello Kitty!

Nous continuons notre promenade et passons encore devant la femme qui agite son panneau sur son balcon. Elle crie toujours avec autant d'énergie, c'est dingue! Nous traversons un grand boulevard et arrivons dans une autre allée commerçante. Et là, bien évidemment, je fais un arrêt dans un Book-Off, où je me procure encore quelques BO pour ma collection. Nous mangeons un morceau puis retournons sur nos pas en direction de l'hôtel.

L'allée commerçante: http://tinyurl.com/z3wjf7d

Le personnage Gudetama: http://tinyurl.com/hyguzg9

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Arrivés à l'hôtel, nous apprenons que nos bagages ont déjà été amenés dans une de nos chambres. Nous recevons quelques informations utiles en rapport avec l'hôtel, et là, nous apprenons qu'il n'y a pas de douche dans nos chambres. Si nous voulons nous laver, nous devons utiliser les bains publics. Bien que les bains publics fassent partie des choses à tester au Japon, il faut savoir que je suis quelqu'un de très pudique, et l'idée de me retrouver dans une pièce avec plein de messieurs tous nus ne me rassure pas des masses. Nous arrivons finalement à trouver un compromis et payons un supplément afin d'avoir au moins une des deux chambres avec douche. Ouf, me voilà plus rassuré!

Comme la seconde chambre avec douche n'est pas encore prête, nous nous dirigeons donc vers la première, où nous attendent nos bagages. Nous découvrons alors la chambre la plus minuscule qu'il nous ait été donné de voir! Comme dans les précédents hôtels, il n'y a qu'un seul lit, mais celui-ci a la taille d'un lit pour une personne, ce qui est assez problématique lorsque nous sommes deux à devoir partager un tel lit... Par ailleurs, tout est l'un sur l'autre et très oppressant... C'est l'hôtel où j'ai le moins aimé séjourner.

Nous allons alors vérifier la seconde chambre, également appelée "Deluxe Queen Room". Nous n'en demandions pas tant, tout ce qu'on voulait, c'était une petite douche afin de rester frais. On se retrouve alors avec une chambre immense et luxueuse, tout le contraire de la petite chambre dans laquelle j'allais passer 3 nuits...

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Après avoir rangé nos affaires, deux choix s'offrent à moi: soit j'accompagne une partie du groupe vers Dotonbori, un lieu typique avec des restaurants et des commerces. Soit je fais une petite sieste. Étant crevé par la longue marche de la journée pour arriver jusqu'ici, je décide de faire une sieste, ayant beaucoup de mal à lutter pour rester réveillé...

Inutile de préciser que le combo "longue sieste" + "lit minuscule" + "chambre oppressante" allait m'empêcher de passer une bonne nuit... Je suis resté réveillé pendant quasi toute la nuit, recevant des coups de mon petit frère qui ne m'a laissé que 30% de l'espace du lit (ben oui, môssieur prend tellement de place quand il dort...). Mais le pire dans tout ça, ça reste le côté flippant de l'hôtel! Nom d'un chien, il y avait plein de petits bruits bizarres qui me donnaient des frissons. Des espèces de chants venus de nulle part, des frottements contre la porte de notre chambre, des bruits de pas dans le couloir, ... Mais le plus flippant par-dessus tout, le truc qui m'a glacé le sang, c'était d'entendre le bruit de la poignée de la porte qui tournait tout doucement. Heureusement, nous avions tout bloqué à clé avec les différentes sécurités, mais le fait d'entendre que quelqu'un a tenté de pénétrer dans notre chambre en pleine nuit, ça m'a fait gravement flipper! Le lendemain matin, la première chose que l'autre partie de notre groupe nous dit: "Punaise, cette nuit, il y a quelqu'un qui a voulu rentrer dans notre chambre!".

Très rassurant tout ça...