Vu en 2019

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01/01

J'ai bien aimé le travail de mise en scène par Oliver Stone, avec quelques scènes vraiment cocasses (les gimmicks de Kissinger le robot, Nixon complètement paranoïaque), mais j'ai trouvé la tendance à rapporter tous les agissements d'un homme politique aussi puissant soit-il aux traumatismes d'une enfance défavorisée tend à réduire le propos politique du film, comme si Nixon était plus agi qu'il n'agissait lui-même.
Il manque surtout une plus grande vision du personnage Nixon qui a hanté la vie politique américaine pendant plusieurs décennies. Le film enchaîne juste les petits "gags" classiques d'un biopic, avec des enchainements plus ou moins chronologiques des épisodes de sa vie. Njxon fait hélas partie de la catégorie des monstres sacrés (ou qui l'étaient...) qu'il est difficile d'appréhender par un regard binaire sur ses actes.
Tout n'est pas non plus à jeter : le sentiment d'injustice qui habite Nixon est fidèlement retranscrit, renforçant ces scènes de panique, culminant avec l'absurde séance de prière avec Kissinger, avec un président au bout de sa vie politique.

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01/01

Revu.

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01/01

Un film étonnant sur une épisode méconnu de notre côté de l'Atlantique. Outre l'importance gigantesque montée par le film autour d'un duel médiatique entre l'ancien président et un jeune journaliste aux dents longues, le film est une sacrée critique du modèle journalistique actuel.
Frost est devenu l'unique journaliste, devant tous les expérimentés roublards de la politique américaine, à avoir obtenu de Nixon un moment d'humanité au moment d'aborder le Watergate, ses erreurs et sa vie politique.
La dernière interview du film est intelligemment à double tranchant : Frost met Nixon dans les cordes, prouvant que son "type" de journalisme fonctionne là où tous les autres ont échoué, et Nixon s'arrête, figé en un plan comme KO débout, prenant toute la pitié des équipes sur places et du téléspectateur (confirmée dans la scène californienne finale, véritable crépuscule d'un monstre sacré de la politique américaine).
Je suis content que le film n'ait pas cherché à saisir par trop la personnalité d'aucun des deux personnages, car ce n'est pas vraiment le sujet (enfin, si, le titre du film le dit, mais cela va bien au-delà, ou alors c'est moi qui sur-interprête). Ce n'est pas ce coup de téléphone imaginé qui va étoffer leur relation vu qu'on sait déjà que Frost est un paria et que Nixon a toujours été pris de haut par ses adversaires. Le film m'a du coup étrangement plu dans le sens où il fait s'affronter deux mondes totalement irréconciliables, la realpolitik d'un autre temps et l'apparition des talk shows "vérité".

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02/01

Une épique bataille entre tuniques rouges anglais et une horde de zoulous. Les amateurs de Civilization apprécieront, les fans de chorégraphie militaire aussi. Les autres n'y verront qu'une espèce d'épopée coloniale un peu has been et on les comprendra très bien.

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03/01

Revu.

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06/01

Un film finalement assez extrême dans sa manière de restituer la campagne d'un procureur contre le prétendument faux rapport Warren. La mise en scène et les dialogues sont ébouriffants, un vrai thriller et la chair de poule qui va avec, mais c'est beaucoup trop exubérant pour être crédible, négligeant les nuances et détails pourtant si chers au personnage campé dignement par Kevin Costner.

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07/01

Mouais, un peu déçu. Pas vraiment fan de ces tournures scénaristiques trop tirées par les cheveux. Ca partait bien pourtant, avec une sale histoire de meurtre par chantage, comme Hitchcock seul sait faire. Mais une fois que tout commence à accuser Grace Kelly, le film perd en intérêt et en réalisme (le détective qui se croit à peu près tout permis...).

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07/01

Un film qui prouve encore une fois que Gosling peut à la fois jouer les muets (Drive, Only God Forgives), les débiles (The Nice Guys) et donc les connards. Un côté à la fois charismatique et tête à claques qui colle bien à son personnage, quitte à parfois se voir trop beau.
Bien aimé aussi la place que Clooney se réserve dans le film, ça change des acteurs/réalisateurs qui se fourrent toujours sur le devant de la scène.
Exception faite de son casting relativement correct et de son sujet (le conseiller politique et non l'homme politique), le film ne brille pas vraiment par son cynisme car il en faut bien plus pour dessiner cet univers.

Pourquoi avoir traduit le titre comme ça ? La référence était trop difficile à cerner par le spectateur lambda ?

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08/01

C'est inventif, drôle, frais malgré la canicule new-yorkaise et avec des petites scènettes impossible à ne pas aimer. Une belle leçon sur le voyeurisme évidemment...

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08/01

Il va falloir arrêter avec la hype sud-coréenne à un moment. Le même film sorti par Roland Emmerich et c'est 3 de moyenne sur ce site. Ce sont les mêmes clichés du film catastrophe avec des acteurs coréens et un message certainement plus subtil que d'habitude (l'employé qui s'en veut d'avoir libéré le virus, l'enfer, c'est les autres dans le train, etc.) d'où ma note relativement élevée.
En revanche, je ne sais pas s'il faut y voir de quelconques symboles mais j'ai bien aimé le traitement du chemin de fer comme sauvetage des personnages et du pays, et évidemment le grand mythe du "périmètre de Busan" comme refuge d'une invasion venue du nord...

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13/01

Revu.

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14/01

J'ai bien aimé la première partie, avec James McAvoy qui en fait des tonnes mais c'est bien drôle dans le contexte général de l'action (il couche avec tout le monde, il tue des vaches, il soigne des mains...). Bizarrement, le film a perdu en intérêt pour moi justement quand il ne devrait pas, c'est-à-dire quand le rêve devient cauchemar et que le dictateur historique prend le devant de la scène, reléguant le gentil militaire folklorique à la Tintin au second plan.

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15/01

RAS.

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16/01

Beaucoup aimé ! Très grinçant et acide comme toutes les comédies dramatiques devraient l'être (cette fin !). De Niro irradie le film de son style unique pour une réalisation finalement assez méconnue dans la carrière de Scorsese.

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17/01

Rien à voir en apparence avec French Connection, auquel le film est inévitablement comparé. Ici, moins de côté culte ou classieux, mais place au bling-bling de la côte ouest, entre faux monnayeurs, artistes sensuels et indics avides. Pourtant on retrouve avec plaisir une belle course-poursuite sur les docks, un duo d'officiers expéditifs (au moins un...) comme seul ce style de cinéma sait en faire, et un bon salopard en méchant.

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18/01

RAS quasiment.

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19/01

Revu, toujours parfait.

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20/01

Une bonne claque estampillée Nouvel Hollywood. La métaphore du purgatoire est vraiment bien ficelée, avec cet endroit tropical qui semble hors du temps et d'où les personnages ne peuvent visiblement pas s'échapper. A chaque micro-seconde d'espoir, la fatalité leur retombe dessus et ce n'est pas la dernier plan du film qui viendra donner du baume au coeur au spectateur meurtri psychologiquement par le calvaire des personnages.
Certaines scènes dantesques font encore plus leur effet quand on connait les conditions de tournage improbables qui ont animé la création du film.
Typiquement le genre de film et de cinéma en général qui me parle.

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20/01

L'intérêt du film n'est que tout relatif quand on connait le twist final depuis le début (maudit spoil d'il y a cinq ans que je n'ai jamais réussi à oublier). J'ai trouvé ça quand même moins subtil que d'autres retournements similaires, à l'instar de Fight Club par exemple. Enfin, ça se voit bien que Bruce Willis ne parle qu'à l'enfant pendant tout le film ?...

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20/01

Un gros, gros coup de coeur. Le genre de film que tu ne peux que recommander à des gens voulant découvrir un type de cinéma difficilement trouvable aujourd'hui : épique, simple, complètement halluciné et ahurissant. Sean Connery et Michael Caine ont l'air d'avoir pris un pied pas possible à tourner là dedans et ça se voit. Quel duo ! Les deux déclarent d'ailleurs que cela a été le meilleur film de leurs carrières respectives. On évite heureusement l'habituel affrontement entre les deux, même si quelques brouilles percent un peu, mais ces grands élans d'amitié virile à la fin viennent conclure le film de la plus belle des manières.
Il y a une sorte de grandeur qui habite The Man Who Would Be King dès le début, avec Kipling, campé par un Christopher Plummer au niveau du film, comme garant du récit pour ajouter une mise en abime presque romanesque. Ces deux énergumènes plus British qu'il n'est possible de l'être déambulent dans des trains bondés, font les saltimbanques pour voyager, jurent comme pas permis, montent des armées avec des paysans locaux et finissent en divinités d'une vallée perdue dans l'Himalaya. La grande réussite de Huston est d'avoir su insuffler cette grandeur, cette certitude des personnages pour en faire un film hybride, entre action, aventure et comédie.
Un futur Top 10 Films pour moi sans problème.

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20/01

Revu, toujours aussi sympa.

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21/01

Revu, franchement c'est difficile d'en dire du mal. Un vrai film d'action honnête, porté par un Tom Cruise toujours aussi hystérique (quel acteur !). Sa bande est correcte finalement, malgré le trop taiseux Renner, et cela contribue à renouveler un peu la saga en proposant quelques micro-personnages attachants à côté de la machine de guerre Ethan Hunt.

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21/01

Déçu de celui-ci en revanche... Ça commençait pourtant bien avec cette belle scène à l'opéra de Vienne (quelqu'un aurait déjà fait une liste des films à opéra ?), mais j'ai vite décroché à l'intrigue, le faible charisme de l'antagoniste principal n'aidant pas.

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22/01

Bien mieux que Rogue Nation et presque au même niveau que Ghost Protocol. Des scènes d'actions évidemment de qualité, Cruise toujours au top même si on sent que la fatigue commence à peser (un peu), et quelques traits d'humour sympas (le personnage de Vanessa Kirby, les dernières blagues de Pegg). Par contre, trouvez des méchants intéressants par pitié : Henry Cavill est nul de bout en bout et n'est là que pour être le faire-valoir du mâle dominant Cruise, et sans parler de l'autre hippie barbu qui, j'espère, ne trouvera pas le moyen d'encore s'évader pour le prochain épisode...

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23/01

L'histoire est vraiment belle, et je suis toujours friand de ces récits imbriqués dans des récits (indispensable ici pour comprendre le fameux twist). Ca reste assez naïf mais c'est pour ça qu'on apprécie les beaux contes non ?
Je me demande aussi combien Depardieu a dû prendre pour ce rôle.

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24/01

Revu, +1.
Typiquement le genre de film qui gagne en qualité d'année en année, alors que je n'avais rien compris la première fois (jurisprudence Tinker Tailor Soldier Spy). PTA retransmet parfaitement ce que peut être l'atmosphère d'un roman de Pynchon et c'est très drôle à voir.

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25/01

Je ne sais pas trop quoi en penser. D'un côté le scénario est assez original, en soulignant certaines caractéristiques de la société japonaise des années 2010 (les personnes qui disparaissent mystérieusement par exemple), mais de l'autre, c'est proprement inintéressant passé les 2/3 du film, avec la fameuse séparation. Le film s'éternise beaucoup trop et perd finalement la crédibilité qu'il avait au début par ses multiples rebondissements.

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26/01

RAS.

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27/01

Assez (trop ?) extrême pour être vraiment apprécié. On sentait vraiment que Friedkin pouvait dégénérer rapidement vu son passif de films bien sales (French Connection, L'Exorciste, l'immense Le Convoi de la peur), mais là on atteint parfois le point de non retour dans la gêne. Et cette ambivalence du personnage d'Al Pacino...

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28/01
Revu et -1.
Papy Clint a des problèmes de vue pour laisser passer ce maquillage ?