Vu en 2019

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Aussi fou que ça puisse paraître aujourd'hui, je ne l'avais jamais vu entièrement. Il fallait bien son arrivée sur Netfloux un 1er janvier pour rectifier ça.
Et oui c'est rigolo, c'est fou ça aussi.

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Rien que le concept sentait très mauvais. Certes, il y a bien une ou deux scènes pas trop mal fichues et une violence exacerbée totalement assumée qui ne se refuse rien. Mais globalement cette sensation d'assister à fan-film YouTube d'ados ne m'aura jamais quitté.

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Une comédie sans surprise, ni désagréable, ni hilarante malgré quelques légères cocasseries. On la vend beaucoup comme un OSS 117 historique, je cherche encore pour quelle raison, autre que la présence de Dujardin, tant le ton ici reste quand même franchement gentillet et aucunement "impertinent". Boarf quoi.

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Revu avec quelqu'un qui l'avait oublié. Toujours autant de plaisir malgré le nombre de visionnages qui commence à devenir conséquent.

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Mince alors, je m'attendais à une catastrophe insupportable, et finalement j'ai pas passé un mauvais moment. Il y a absolument rien de mémorable là-dedans, mais l'adaptation du concept à l'ère d'aujourd'hui passe plutôt bien sans en faire des tonnes. Le nerd de base est l'un des moins relous qu'il m'ait été donné de voir dans ce genre de films, et rien que ça c'est une petite prouesse en soit. Les avatars permettent quelques auto-dérisions sympathiques, et voilà ça fait le taff de blockbuster basique sans grande prétention.

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Tombé sur une énième rediffusion par un heureux hasard. C'est fou à chaque fois que ça arrive, je ne parviens jamais à me dire "oh allez, tu le connais par coeur, regarde autre chose". Toujours autant subjugué par la photo sombre, les personnages en perdition, l'écriture cynique. Et j'en profite pour crier tout mon amour pour cette VF !

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Tout pareil que le premier, revu avec la même personne qui l'avait oublié.
Et je ne comprends décidément toujours pas ce qu'autant de monde semble lui reprocher par rapport au précédent. A mon sens c'est une suite tout à fait idéale.

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Pour inaugurer mon nouvel écran 4K, il fallait du lourd. Autant dire que se refaire Fury Road dans de telles conditions me redonna (presque) la même baffe qu'au ciné. N'ayant vu le film qu'une fois j'avais en plus oublié certains pans de l'histoire. Mais surtout, la gueule de la photo m'est revenue droit en pleine face, entre les couleurs, les plans, et le montage qui suintent tous la folie (la tempête et la nuit, bordel). Toujours un peu circonspect sur le personnage de Max, mais ça ne m'a pas autant gêné que la première fois.

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Vu dans des conditions pas spécialement idéales qui m'ont empêché d'être totalement impliqué, le film m'a tout de même captivé par son atmosphère tout à fait fidèle à l'univers original (cette photo hallucinante), et un propos intéressant dont je suis loin d'avoir tout saisi. Pourtant, peut-être aurais-je aimé que le film s'émancipe du premier sans s'y accrocher en iconisant Deckard et un Harisson Ford dont le revival qui ne cesse de nous rappeler au passé commence un peu à me fatiguer. Vivement un second visionnage.

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En vrai y a un fond qui aurait pu être plutôt intéressant, mais la forme devient carrément lourdingue au bout de 30min. Il n'y a jamais vraiment de choix et quand ils arrivent ils sont très rarement pertinents. Surtout avec cette écriture qui nous hurle au fur et à mesure TAVU C UN JEU DANS LE FILM QUI EST DANS LE JEU QUE TU CONTROLES MAIS PAS VRAIMENT ;) ;) ;)

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Dans la lignée habituelle des deux cinéastes, un trip western sous crack qui ne raconte pas grand chose mais dont les fulgurances visuelles aussi prétentieuses qu’inédites scotchent le regard juste assez avant de lasser (ouf ça ne dure qu’1h30).

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Sans surprise, c'est très gentil, ça essaye bêtement de faire comprendre que "les études c'est pas facile m'voyez". Sans trop choquer le public, pourtant la première cible étudiante qui a sûrement vécu bien pire que ce qui est montré ici. Aucune mention de bizutage, et des petits élèves qui sont sacrément sages, ils font juste un peu de bruit durant les cours. Le film ne semble qu'être à charge contre ce type d'études et ses méthodes archaïques sans sortir la tête des salles de classe. Et franchement, c'est quoi cette histoire pétée avec la voisine de palier ??

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Assez passionnant tout ce conglomérat de fumisterie, de crédulité, de superficialité avec finalement toujours les mêmes gagnants et perdants.

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Oui la maitrise de la mise en scène, les acteurs, etc. mais j'ai trouvé le propos peut-être trop appuyé (le fameux interminable 2e acte), et une fin expédiée sans recul. Pas aussi implacable qu'un Démineurs, toujours moins poussivement didactique qu'un Zero Dark Thirty.

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C'est pas toujours facile la colocation. Largement le pire truc que j'ai vu depuis un bon moment, rien à sauver.

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La vulgarité crasse de la dernière scène achève de rendre totalement indigent ce navet.

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Beaucoup de mal à me sentir oppressé par ce film. La structure ultra-classique entre l'enquête assez risible et l'aspect "privé" rend l'intrigue particulièrement prévisible, sans compter les différentes incohérences (la gamine, la survivante, la drogue). Dommage parce que la vie quotidienne de nouveaux arrivants dans un voisinage asocial aurait pu donner matière.

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C'était chiant, non? Aussi maintenant je mettrai un point d'honneur à éviter toute présence de Zawe Ashton, sa prestation est juste catastrophique. Et même le fond est artificiel (cela dit ça va avec l'univers qu'il veut critiquer).

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Je suis un peu embêté avec ce film. Autant je le trouve touchant (Madison Wolfe y est pour beaucoup, que ce soit dans l'écriture assez juste de son personnage que son jeu), autant il veut globalement trop en faire, trop chercher la métaphore pour la métaphore jusqu'à faire sauter son imaginaire à la fin et son discours avec. Et puis c'est un peu trop long en fait.

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Sans honte aucune, j'avais bien apprécié le premier. Et alors qu'ils voulaient aller plus loin, ben j'ai l'impression qu'ils se sont nettement assagis sur cette suite. Beaucoup reprochaient au précédent sa fausse subversion, ici c'est encore plus gentillet. Deadpool est plus humain et "héroïque" qu'avant, sans absolument aucune cohérence avec son personnage. Avalanches de clins d'oeil plutôt que de vrais gags provoquant trois sourires à droite à gauche, intrigue on ne peut plus poussive, et réalisation bien terne, franchement je crois que je ne retiendrai rien de tout ça hormis Domino.
Et bordel mais pourquoi personne (ou juste Cable) n'a pensé à simplement buter le directeur de l'orphelinat si c'est à cause de lui que le gamin devient fou après?

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Encore aujourd'hui je reste sur le cul par la performance technique pure. La quantité de détails, la lumière incroyable, la fluidité hallucinante de la mise en scène, et je trouve que les visages ne souffrent même pas de la vallée dérangeante. On pourrait trouver la caméra peut-être trop flottante, ça m'a pas gêné. Reste ce ton léger et d'aventure franchement agréable, un humour très simple sans être ridicule et encore plus quand les gags visuels sont ici renforcés par la réalisation. Haddock est sûrement le point faible de l'ensemble, entre le focus non-stop sur son alcoolisme et ses flashbacks qui occasionnent un soucis de rythme. Et cette scène des grues.. bref, vivement la suite dans 4 ans.

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Le genre de trip méta qui ne laisse clairement pas indifférent. Outre la beauté purement formelle, on peut néanmoins être impassible devant le parcours des personnages. En soit je n'ai rien contre ce type d'expérience, surtout filmée de façon aussi viscérale. D'ailleurs j'ai été assez scotché par la partie sur le bateau. Au final, je ne saurai pas dire si j'ai adoré ou si j'ai trouvé tout ça franchement vain. Mais c'était sympa, je crois ?

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Petit huit-clos avec toutes les contraintes que ça peut présenter, et celui-là s'en sort plutôt bien. Rien de surprenant dans son déroulement franchement classique mais qui arrive tout de même à tenir éveillé, et puis il est cool Aaron T-J.

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N'étant aucunement spiritueux, sans le nom de Scorsese je n'aurai probablement jamais franchi le pas du visionnage. Malgré son thème et son rythme lancinant, j'ai réussi à être captivé par ce chemin de croix des personnages, tiraillé entre l'obstination autant inhumaine pour les uns qu'absurde pour les autres. Scorsese veut nous présenter un homme qui refuse de se remettre en question face à un peuple qui refuse l'ouverture. Même si le point de vue adopté est celui du chrétien, il n'est pas pour autant loué, tant dans son aveuglement que la véritable quête de sa foi qui doit tenir dans sa croyance la plus pure et non son respect de pratiques. J'en tiens aussi pour illustration cet échange avec l'inquisiteur où le padre s'obstine à lui faire croire que les chrétiens sont venus apporter "la vérité", leur vérité. La conclusion se rapprocherait d'ailleurs plus de la façon dont je conçois la foi : pour soi. Ce n'est sûrement pas ce qui a voulu être dit ici, mais c'est comme ça que je l'ai perçu. Pas facile en tout cas...

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C'était plutôt cool. Et probablement le meilleur job de Chris Pine qui m'a toujours laissé indifférent.

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On voit déjà ici le trope des Coen à embarquer leurs personnages à partir d'une situation banale dans une spirale qui les dépasse. Même si le postulat est des plus classiques, on est happés par la réal et tout simplement la tournure de l'intrigue franchement bien ficelée qui n'hésite pas à virer au glauque et rend le tout d'autant plus fascinant. Le détective m'a néanmoins paru un peu trop grotesque.

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Rien n'a de sens là-dedans, autant diégétiquement (les passages entre les mondes, le personnage qui modifie le code de l'univers??) que narrativement. Le film ne parle de rien, ne traite même pas du jeu vidéo à part montrer des bugs (un clignotement, sacré bug) et des jeux. La seule étape intéressante de l'intrigue pour justifier la mise à l'écart de la gamine est désamorcée avec une bonne grosse incohérence. Bref, c'était pas terrible du tout.

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Et on reprend une nouvelle fois l'équipe de The Raid. Et une nouvelle fois, ça ne fonctionne pas. Sauf en de rares occasions, je n'y ai jamais retrouvé la cinématographie de Gareth Evans, que ce soit dans la maitrise de la chorégraphie ou du rythme. Ce qu'il manque à The Night Comes For Us c'est aussi le sens du suspense de son modèle, il ne cherche que le combat pour le combat, sans autre forme de mise en scène.
Déjà poussé à son paroxysme dans le dyptique du britannique, le dernier combat s'enlise ici dans un déluge de violence indécent qui vire au ridicule. Reste le duo de tueuses plutôt sympathique, pour la forme. Quant au trope de la gamine à protéger, franchement...

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Franchement emballé par le concept mais finalement mitigé par l'exécution qui, par principe, repose sur énormément de suppositions, et la fin qui dénote de l'ensemble, mais ce serait mentir de nier que je n'ai pas été entraîné par tout ce petit jeu.

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Hormis son cadre plutôt rafraichissant, classic random MCU, zéro surprise. Même son univers est clairement sous-exploité malgré le potentiel de son contexte géopolitique (pays fermé et isolé) et de sa richesse technologique (un train et des armures, youhou).