Vu en 2021

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Un thriller qui cherche à créer une ambiance psychologique complexe mais se limite à des effets pauvres et des personnages peu inspirés. L'histoire en elle même est bonne mais se traine par moment et va beaucoup trop vite le reste du temps. Les acteurs en mode automatique ne sauve pas le résultat et le final frise le ridicule (avec le plus gros bidon d'essence du monde).

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Un peu moins inspiré que le premier, notamment au niveau du ton, beaucoup plus (trop ?) léger. Restes des personnages attachants, un univers riche et des visuels marquants.

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Une approche originale de son sujet avec quelques idées intéressantes (notamment le fait de montrer les deux visions des témoignages). Le casting est plus qu'à la hauteur et donne corps aux personnages, lesquels sont toutefois un peu limités dans leur écriture. La réalisation en elle-même est globalement efficace, mais on reprochera un trop grand nombre de jump scares qui, couplé à une balance son exagérée, donne un aspect agressif au film.

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Malgré des acteurs corrects et un environnement efficace le scénario confus et le refus de créer une mythologie rend le tout difficile à suivre. Pas de personnage principal clair, pas de fil conducteur narratif réel et surtout un propos très forcé et finalement peu clair. La volonté de préparer les twists (ou de se donner des grands airs) rend les personnages opaques et difficilement compréhensibles (de façon contre productive souvent).

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Un film sympathique, avec quelques éclaires, contenus dans un cadre très codifié. Le scénario ne brille pas par son originalité, et ne cherche pas à le faire, mais un peu plus de surprise aurait été agréable. Les personnages sont dans l'ensemble correct, mais incomplètement défini. Il faut un certains temps pour comprendre exactement qui sont certains d'entre eux et quels liens existent entre eux. Le jeu d'acteur est à la hauteur, bon mais sans plus. L'ambiance est le principal point fort du film, en tout cas moi elle me plait grandement. La mythologie présente quelques qualités (notamment le liens entre christianisme et paganisme) mais n'est que trop peu utilisé. Enfin on regrettera un dernier acte gâché par la volonté d'imposer un grand méchant humain et le peu de temps prit pour développer les relations entre les personnages.

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L'idée de base avait de quoi séduire, mais la réalisation n'est pas à la hauteur. Des espaces trop ouverts pour générer de la claustrophobie, un personnage trop peu subtil pour générer du réel malaise, et un dernier acte qui s'étend tellement qu'on en vient juste à se demander que fait la police. Les réactions du personnage principal sont parfois très obscures, ce qui n'est pas aidé par un jeu d'acteur inégal. La mise en scène manque aussi de finesse, notamment en raison du trop grand nombre de jumpscare. Le format found footage semble aussi contraignant. On ne sait pas pourquoi le personnage continue à filmer, pourquoi il n'implique pas la police (alors qu'il a justement le film de l'ensemble des évènements).
Le film a toutefois le mérite d'avoir tenu un de ses partis prit : l'absence complète de musique.

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Comment terminer médiocrement une trilogie déjà très médiocre ? Prenez déjà un scénario sans queue ni tête, qui méprise tout ce que la saga avait déjà mit en place. Si d'aventure vous ne savez pas commencer faire avancer ce truc qui vous sert de scénario, faites juste dire aux personnages qu'ils ont une intuition. Concernant les personnages, même si vos acteurs s'entêtent à faire du bon travail, assurez vous que leur écriture soit la plus médiocre possible et leurs dialogues ahurissant de stupidité ("Ce sont des gens."). Cachez les misères de votre scénario derrière une mise en scène grandiloquente, même si celle-ci détruit le peu de cohérence qui restait à votre univers.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Si on met de coté l'aspect historique, il reste un divertissement sympathique mais dont, étrangement, le souffle épique retombe. Malgré sa longue durée, le film ne pose que peu d'enjeux. Cela n'est pas aidé par le jeu de Tom Cruise, parfois efficace, mais parfois d'un ennui mortel, et globalement peu investi. Le reste du casting s'en sort beaucoup mieux (Ken Watanabe en tête), même si les antagonistes manquent de subtilité. La réalisation est efficace, mais comme je l'ai dis ne parvient pas à réellement mettre en place un grand souffle épique.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Une sorte de slasher sans grand génie. Passons sur les personnages, aussi pauvres qu'on peut l'imaginer. Passons aussi sur le scénario qui, s'il donne un prétexte aux tueurs d'agir ainsi, ne fait rien d'autre que donner un prétexte au massacre qui suit. La dessus le travail est efficace mais sans plus. Le cadre forain est exploité mais à moins que le spectateur ne soit de base effrayé par cette esthétique, il n'est que partiellement efficace. Le design de la créature fonctionne, mais celle-ci n'est pas réellement iconisée. A la fois trop et pas assez humanisée, elle n'est que peu marquante.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Un documentaire intéressant mais pas là où on l'attendrait. Ici l'intérêt n'est pas tant le style musical de Bigflo & Oli, ou le récit de leur tournée. C'est surtout un portrait des deux hommes. Bien entendu le portrait ne peut pas être considéré comme pleinement objectif. Mais il a le mérite de montrer les humains derrières les artistes. Pour le reste la mise en scène est parfois efficace, parfois trop épileptique. Le tout se suit, sans gène ni génie.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Avec un scénario dépouillé, une mise en scène dépouillée et des décors dépouillés, c'est le jeu d'acteur qui fais l'intérêt du film. Bien entendu c'est Nina Hoss qui s'est sort le mieux, portant la majeure partie du film. Pour le reste, la volonté de maintenir les personnages les plus mystérieux possibles limite les effets des efforts du casting. La musique est agréable mais ne fait rien d'autre que briser un peu l'austérité du métrage.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

L'idée est louable, et la tentative d'expliquer les évènements qui ont menés à la crise fonctionne parfois, mais le résultat est inégale. L'environnement économique n'est que partiellement compréhensible, et les ajouts d'humour ou d'éléments fictifs desservent le propos réel du film. Pas assez réaliste pour être pris dans la fiction, pas assez romancé pour être réellement instructif, le métrage est relativement bancal. Après on a quand même droit à un casting solide et une mise en scène parfois efficace.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Ni mauvais, ni franchement bon, le film est correct, et traite son sujet avec sérieux et application mais sans éclat. Le sujet est intéressant, et parvient donc à tenir le spectateur accroché, mais aucun des personnages ni des intrigues ne parvient à briller particulièrement (malgré un casting assez impressionnant). L'aspect film choral permet de traiter les différents aspects du sujet, mais toutes les intrigues ne semblent pas réellement se terminer, notamment celle autour du personnage de Marion Cotillard qui se termine en queue de poisson. Le personnage de Jude Law est aussi mal exploité, et semble au final assez vain. Bref un film à la volonté presque documentaire, filmé de façon efficace et servi par des acteurs plus que compétents, mais qui n'offre rien d'exceptionnel. Du bon travail, ni plus, ni moins.

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Si l'univers et son pouvoir évocateurs fonctionnent à la perfection, l'histoire originale a plus de mal à fonctionner dans la longueur. L'idée de proposé une histoire alternative est je pense la meilleure, mais la volonté d'intégrer des histoires issus de l'anime de base fonctionne mal. Les différents récits ont du mal à s'inscrire sur la longueur, et tournent rapidement au fan service (la Team Rocket en est l'exemple parfait, inutiles et intégrés de force). Les nouveaux personnages sont intégralement lisses mais fonctionnels et la tentative de rendre le récit plus sombre détonne légèrement. Bref un film qui fonctionne et qui nous propose une nouvelle virée dans le mondre des Pokémons.

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Derrière une formule qui n'était pas encore un cliché à l'époque, le film nous révèle une ambiance lourde et poisseuse du meilleur effet. Le budget minuscule se ressent mais s'oublie au profit de l'ambiance, maitrisée d'une main de maitre. La violence crue et peu graphique, sans effets tapageurs fonctionne parfaitement. Le casting fonctionne, au vu de ce qui est demandé, et la famille de taré crève beaucoup plus l'écran que leurs victimes, qui ne volent pas beaucoup plus haut que du bétail. Bref une ambiance lourde, poisseuse et violente, qui n'a pas besoin de plus pour fonctionner, et servie par un habillage sonore parfaitement adapté.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

A partir d'une base scénaristique qui avait le potentiel de déraper très vite vers le banal ou l'excessif, le film nous propose un développement intéressant et prenant. Le titre, qui peut sembler étrange, prends tout son sens au court du visionnage. Portée par des acteurs exceptionnels (et notamment Elizabeth Taylor) l'histoire avance doucement, à patte de velours, mais avec une efficacité redoutable. Le mystère central se révèle petit à petit, alors qu'on découvre progressivement la personnalité de Sebastian. Mais malgré tout ça la révélation prend à revers nos attentes, et se permet même de fleurter avec l'horrifique. La fin reste dans le ton du film et est d'une élégance rare.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Dans un environnement âpre et aride, Wes Craven nous propose une interrogation sur la civilisation et l'humanité. Passons rapidement sur le jeu d'acteur très inégale, certains acteurs étant à la limite du mauvais jeu. Toutefois l'ambiance et la mise en scène font rapidement oublier ce détail. L'inversion des rôle entre "sauvages" et "civilisés" est le véritable coeur du film. Il en ressort l'impression que cet environnement hostile fait ressortir la sauvagerie de l'humanité. Notons également comme des marqueurs de "civilisations" (armes à feu, radios...) se révèlent être d'abord les outils des "sauvages". Bref un film qui peu sembler pauvre dans le jeu d'acteur et la mise en scène, mais riche dans ses thématiques et représentations.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Un classique du genre, qui mélange habilement science-fiction, film policier, film d'action et même un peu de slasher type années 80. Si Cameron en est encore a ses débuts (et ça se voit) il parvient parfaitement à nous prendre dans son histoire, alternant efficacement les scènes d'actions, d'expositions et d'émotion. Bien entendu Schwarzenegger est parfait dans son rôle, mais Michael Biehn et Linda Hamilton lui offre du répondant sans difficulté. Félicitations également à Lance Henriksen et Paul Winfield qui nous offrent des performances solides bien que brèves. Coté défaut il faut surtout parlé d'effets spéciaux souffrant de leur âge. Terminons par la musique, et surtout le thème principal, puissant et prennant.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Un grand film, servi par des acteurs grandioses (le duo Noiret/Azéma en tête). Le sujet est traité avec sérieux et gravité, mais conserve l'humain au centre de son propos. A travers un point de vue particulier, le film touche à tout les aspects du conflit. On appréciera également la mise en avant de la diversité de l'armée française, notamment par la représentation des troupes coloniales. Mais la vrai force du film repose dans ses dialogues, magistralement écrits et interprétés.

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En mêlant la forme de la légende urbaine et le fond du film d'horreur, le film parvient à dégager une ambiance propre et riche, au détriment de l'aspect purement horrifique. Qu'on s'entende bien, il s'agit sans conteste d'un film d'horreur, et il fonctionne en tant que tel, mais il ne va jamais à fond dans ce registre. Cela découle aussi du déplacement progressif de l'intérêt de Candyman à l'héroïne. Or, si Candyman est aussi charismatique, intéressant et glaçant qu'on pouvait l'attendre, Hélène est beaucoup plus classique (et j'ai beaucoup de mal avec la "révélation" finale). De fait, si les deux premiers actes sont brillements réussi, le troisième fait retomber tant la tension que le rythme. Tout l'arc sur l'infidélité du mari d'Hélène y est pour beaucoup, et semble un peu hors sujet. Et dans ce sens, la scène finale illustre bien cette retombée, trop clichée et brutale, pour un film qui aurait gagné à se finir de façon à la fois plus calme et oppressante. Niveau casting personne n'a à avoir honte de sa prestation, mais, à part peut-être Tony Todd, personne ne brille réellement. En revanche la direction artistique elle est une pleine réussite, que ce soit les décors (et surtout "l'antre" de Candyman) ou la musique, envoutante et terrifiante à la fois.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

N'ayant jamais touché aux jeux, je me suis limité à l'observer en tant que film. Déjà il faut saluer la direction artistique, riche et magnifique tout autant qu'inquiétante et terrifiante. Décors, environnements, costumes et surtout cette musique parfaitement splendide. Le scénario progresse efficacement, sans que l'aspect horrifique ne semble imposé de force. Certes la narration en voix off à la fin aurait gagné à être plus légère. Niveau casting, c'est surtout Jodelle Ferland qui s'en sort le mieux, même le reste est loin d'avoir à rougir.
Mais bien entendu là où le film brille le plus c'est sur son aspect horrifique. Les différentes créatures sont parfaitement réussies et mises en scène. La réalisation de Gans est plus qu'efficace, bannissant les jumps scare au profit d'un pur travail d'ambiance. Les scènes sont toujours lisibles et claires, sans jamais perdre l'atmosphère pesante et glauque.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Un petit plaisir, que les inspirations évidentes n'empêchent pas de développer son propre style. Si l'intrigue ne révolutionne pas le genre et ne surprendra généralement personne, la narration permet de maintenir des enjeux du début à la fin, en grande partie grâce à un casting impeccable et franchement impressionnant. Le trio formé par Daniel Craig, Chris Evans et Ana de Armas ressort particulièrement mais les seconds rôles sont tout aussi solides. Ce casting met surtout en avant des personnages subliment écrits. Enfin la mise en scène, et surtout les dialogues, parachèvent de nous prendre dans cette histoire.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Derrière une base scénaristique ultra simple, le film nous propose une plongée dans la folie assez complète. Difficile de ne pas louer la qualité du jeu d'acteur, entre un Willem Dafoe orageux et tout en ambiguïté et un Robert Pattinson alternant entre une froide normalité et une démence incontrôlable.
La réalisation est également a cette image, nous offrant tout autant des plans semblant issus d'un documentaire que des scène oniriques et cauchemardesques que n'aurait pas renié Lovecraft. L'imagerie emprunte d'ailleurs autant à la littérature gothique, aux légendes et superstitions du monde marins et à la mythologie grecque. Le tout est sublimé par un noir et blanc qui ne se limite pas à un effet de style, et une ambiance sonore tout aussi oppressante que le reste du film.
On regrettera juste une troisième partie un peu longue, qui aurait gagné à duré quinze ou vingt minutes de moins.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Un film long, lent, qui prend son temps et qui a raison de le faire. Il faut dire qu'il brasse quêtes sur les origines, conflits religieux au Moyen-Orient et bien d'autres sujets aussi gaies. Niveau casting il y a du bon, du très bon et du moins bon mais rien qui ne jure ou ne fait retomber l'intérêt. Le scénario repose est majoritairement classique, et repose beaucoup sur les coïncidences magnifiques et certaines facilités. Il est toutefois sauvé par son twist de fin, qui profite lui aussi d'une double coïncidences à peine croyable, mais qui fait ressortir l'horreur de cette histoire.
Toutefois, la grande force du film c'est sa mise en scène. Denis Villeneuve témoigne ici de son savoir faire. Le film nous offre tout autant des panoramas majestueux que des passages avec une caméra quasi-documentaire.

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Sur un principe scénaristique qui aurait eu le potentiel de donner quelque chose d'énorme le film a beaucoup de mal à aboutir. La mise en scène techniquement irréprochable rate beaucoup d'occasions et manque cruellement de subtilité et de finesse (on n'échappe d'ailleurs pas à quelque jumpscares parfois efficaces, majoritairement lourds).L'aspect horrifique souffre d'une ambiance qui peine à se mettre en place et d'une écriture incomplète. La menace est mal expliquée et ses motivations mal définies. Ajoutons à ça une psychologie de personnages irrégulière (malgré des acteurs plus qu'efficaces) et le film peine à réellement décollé. Même l'aspect huit-clos semble forcé et mal exploité, le sentiment d'enfermement ne parvenant pas à s'instaurer. Bref le potentiel pouvait faire rêver, mais le résultat n'est pas à la hauteur.

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Vu dans le cadre du Watching Challenge

Entre un jeu d'acteur inexistant, un scénario hyperactif et une réalisation en roue libre, le film ne se sauve sur aucun plan. Si le visionnage peut divertir par le biais du nanar, il n'y objectivement rien à sauver la dedans. Bref passez votre chemin.

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Je m'attendait à un film de monstre proche du nanard, et le résultat en est très loin. Il faut d'abord et avant tout louer la qualité de la réalisation, qui nous offre des images d'une grande beauté, offrant au métrage des scènes quasiment onirique tout autant que d'autre d'un réalisme crasseux. Mention spéciale à une scène de traversé du désert magnifique, qui n'hésite pas à piocher ses inspirations dans la peinture surréaliste (oui oui je parle toujours d'un film sur un sanglier géant) et qui se conclut même sur un jumpscare efficace. Niveau jeu d'acteur et musique rien a reprocher, le travail est fait et avec talent. Le plus gros reproche sera au niveau narratif. L'intrigue avance très vite, bénéficiant de sa simplicité. Il en ressort toutefois que le traitement des personnages et lacunaire. Difficile de développer de l'attachement ou de l'intérêt pour eux. De fait ils ne peuvent se reposer que sur le charisme et le talent de leurs acteurs. On peux également noter un manque visible de budget, certes habillement évacué par le talent de Mulcahy. Le Razorback lui-même en souffre un peu, mais son bon design et la réalisation intelligente sauve le résultat final.

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Avec une mise en scène sobre et minimaliste et des acteurs efficaces, le film fonctionne surtout par ses symboliques et ses ambiances. Sur ce sujet, la retenu de Carpenter s'accord sans difficulté au thématiques de King. Reste que le film est principalement réalisé en mode automatique, la qualité du résultat témoignant sans difficulté du talent de son réalisateur. Notons également une musique lancinante en parfaite adéquation.

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Il y a du très (très) bon et du très moyen (voir du médiocre) dans cette histoire de fantôme. Pour les qualités il faut déjà souligner un casting impeccable, tant les adultes que les enfants, qui parviennent tous à rentrer à la perfection dans leurs personnages. La mise en scène est par moment redoutablement efficace, nous offrant des scènes glaçantes de terreur. La créature nous offre un design solide et est sublimé par la réalisation. L'histoire repose sur des appuis solides et s'offre quelques originalités. Reste que le scénario avance péniblement, avec un mauvais dosage des scènes d'horreur et une exposition parfois maladroite, parfois franchement absurde. Le film abuse également des jumps scares, et s'ils peuvent fonctionner, ils sont la majorité du temps plus qu'agaçant, pouvant même brisé l'efficacité de certaines ambiances.

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Disons le d'emblé : l'aspect comédie n'a rien de flagrant. Tout au plus il est un prétexte pour se permettre toute les exagérations, excentricités, voir absurdité. Et le résultat fonctionne. Ne cherchons pas à voir une représentation sérieuse du ministère des affaires étrangères français, mais surtout une étude sur le pouvoir, la politique et la communication. Le film nous propose d'abord et avant tout une galerie de personnages tous réussis, servi par des acteurs au poil (au sommet desquels un Thierry Lhermitte hyperactif et surtout un Niels Arestrup qui est son contraire absolu).
Reste que passé cette galerie, et tout le propos sur la politique et la communication qui l'accompagne, le film ne nous propose pas de réelle histoire, ni de réels enjeux sur le long terme. Ceci dit pour quelqu'un qui aime les films politique (comme moi) le résultat est plaisant.