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Vus en 2021

Liste de

112 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a plus d’un an

6.7

Promising Young Woman (2020)

1 h 53 min. Sortie : 26 mai 2021 (France). Comédie, Drame, Policier

Film de Emerald Fennell

Dalecooper a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

7.6

Dernier caprice (1961)

Kohayagawa-ke no aki

1 h 43 min. Sortie : 27 janvier 1982 (France). Comédie dramatique

Film de Yasujirō Ozu

Dalecooper a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

7.8

Fin d'automne (1960)

Akibiyori

2 h 08 min. Sortie : 13 novembre 1960 (Japon). Comédie, Drame

Film de Yasujirō Ozu

Dalecooper a mis 7/10.

5.7

Une affaire de détails (2021)

The Little Things

2 h 08 min. Sortie : 5 mai 2021 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de John Lee Hancock

Dalecooper a mis 6/10.

6.7

Snowpiercer - Le Transperceneige (2013)

Snowpiercer

2 h 06 min. Sortie : 30 octobre 2013 (France). Science-fiction, Action

Film de Bong Joon-Ho

Dalecooper a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(revu)

Crépuscule à Tokyo (1957)

Tôkyô boshoku

2 h 20 min. Sortie : juillet 1994 (France). Drame

Film de Yasujirō Ozu

Dalecooper a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dernier film en Noir & Blanc pour Ozu, que je trouve particulièrement saisissant par ce parti-pris de vraiment verser dans le drame. Le ton est sombre, très assumé.
La mise en scène d'Ozu fait vraiment des merveilles, par des cadrages sensibles, se concentrant sur des détails, ou sur le décor environnant, la ville, le récit et sa tristesse inhérente n'en ont que plus de force.
Excellentes prestations de tout les acteurs, d'une justesse bluffante. Je retiens le perso de la fille cadette, personnage en détresse, véritablement tragique, et qui détonne dans le catalogue habituel des protagonistes d'Ozu.
En plus de cet aura crépusculaire, le titre porte bien son nom, il y a ici une manière frontale d'aborder certains sujets sociétaux, de mettre le pied dans les coins mal fâmés de Tokyo, qui détonne.
Un film que je trouve donc à part dans les films que j'ai jusqu'ici vu du réalisateur, et cela m'a beaucoup séduit.

7.6

Fleurs d'équinoxe (1958)

Higanbana

1 h 58 min. Sortie : 7 février 1958 (Japon). Comédie dramatique

Film de Yasujirō Ozu

Dalecooper a mis 9/10.

Annotation :

Premier film en couleurs d'Ozu, et on sent qu'il déborde d'envies et d'enthousiasme à explorer une nouvelle palette. Contrastant fortement avec l'âpreté de Crépuscule à Tokyo, Fleurs d'équinoxe est bien plus enjoué, ne s'interdit pas quelques formules cinglantes, des séquences espiègles menées par des jeunes femmes qui n'hésitent pas à mener le jeu.
Mais surtout, loin d'une grosse pantalonnade, le film est le portrait nuancé, empathique d'un père ayant bien du mal à laisser partir sa fille et à accepter ce nouveau monde, en pleine mutation, et dont il ne reconnait plus les codes et valeurs. Là où c'est intéressant, c'est qu'il est aussi apparent, derrière cette facade amère du père, que l'homme a ses défauts, difficile, dôté d'un sale caractère. La manière dont sa famille, son entourage, manigancent avec subtilité pour résoudre les conflits est un délice.
Comme toujours, une mise en scène unique, au cordeau, avec en plus ce plaisir de voir Ozu explorer son Technicolor à lui.
Particulièrement séduit, comme souvent avec ce réalisateur, par le dernier tiers, cette propension à accélererles ellipses, à multiplier subtilités sur subtilités.
Par petites touches ici et là, inspirées, bien senties, une certaine sagesse tranquille et suprême se dégagent de tout ça. Genre, la toute fin, pfffffiou...

7.2

Secret Sunshine (2007)

Milyang

2 h 17 min. Sortie : 17 octobre 2007 (France). Drame

Film de Lee Chang-Dong

Dalecooper a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

6.5

Saint Maud (2019)

1 h 24 min. Sortie : 29 septembre 2021 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Rose Glass

Dalecooper a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le choc. Trouvé ça brillant et INTENSE. Une réalisation qui colle au plus près de ce personnage, de son point de vue "décalée", d'une manière vraiment intéressante et jusqu'au-boutiste. Le perso est tellement marquant, c'est une sacrée expérience.
Thématiquement, on peut rapprocher ça des obsessions de Paul Schrader, ce contraste entre extremisme religieux et cadre moderne, ou du ciné des débuts de Polanski du genre Repulsion.
Mais le film tient très bien de lui-même sans avoir à tomber dans le jeu des influences; Le travail sur le son est fabuleux. Oé oé, c'est très abouti.