Walt Disney Studios de 1974 à 1976

Annotation :

Sorti le 6 Juin 1974 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 38 229 000 $.

AVIS:

Disney sentent le filon approcher pour Un Amour de Coccinelle tant le film de Robert Stevenson est un énorme carton remettant en selle la comédie disneyenne décalée. Un vent d'espoir souffle sur la compagnie, rien d'étonnant alors à ce qu'une suite soit mise en chantier toujours avec le même réalisateur mais malheureusement sans sa vedette, Dean Jones.
Et c'est peut-être le seul petit défaut à reprocher à ce deuxième film. Les nouveaux héros sont corrects mais n'arrivent jamais à faire oublier ceux du premier film, le seul personnage qui ressort du lot est le méchant tout bonnement hilarant et qui, je ne sais pour quelle raison, est exactement le même que dans Monte Là-D'ssus et Après Lui, Le Déluge.
Pour le reste, tous les ingrédients du premier film ont été renouvelés, Choupette n'ayant jamais été aussi têtue et acharnée (la séquence où elle poursuit l'antagoniste dans son immeuble est juste géniale) et la recette marchant à la perfection.
Après, n'exagérons pas, Le Nouvel Amour de Coccinelle n'est pas aussi frais que son prédécesseur mais nous fait passer un bien bon moment. Ne vous fiez pas à sa moyenne honteuse.

7/10

Annotation :

Sorti le 20 Décembre 1974 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

Des trois courts-métrages Winnie l'Ourson produits par Disney Animation, Le Tigre Fou est sans aucun doute mon préféré puisqu'il introduit mon personnage favori, Tigrou, génial tigre bondissant et toujours fou de joie rien qu'à l'idée de pouvoir respirer. À ne pas louper!

8/10

Annotation :

Sorti le 20 Décembre 1974 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 10 000 000 $.

AVIS:

Un peu dans le même objectif que Vingt Mille Lieues sous les Mers, L'Île sur le Toit du Monde est un film d'aventure au ton très adulte tiré du roman The Lost Ones.
Mis en scène par Robert Stevenson (qui a déjà prouvé sa capacité à adapter avec succès les livres sur grand écran avec Les Enfants du Capitaine Grant), L'Île sur le Toit du Monde partage les mêmes qualités que le chef-d'oeuvre de Richard Fleischer dans le sens où il est quasiment dénué d'humour, il possède des personnages très sérieux et parle de thèmes plus complexes que ce qu'on peut attendre de films d'aventures signés Disney mais le soin apporté à l'oeuvre est grand.
Nous livrant parfois des tableaux absolument sublimes (toute la partie au camp viking en fait) et une belle musique de Maurice Jarre, Robert Stevenson arrive à rendre ses héros vivants, intéressants et crédibles. Leur alchimie fonctionne très bien et l'aventure réserve beaucoup de surprises.
Tout comme celle que nous vivons en regardant ce Disney Live. Une excellente découverte que je recommande.

8/10

Annotation :

Sorti le 6 Février 1975 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 6 600 000 $.

AVIS:

La trilogie du Collège Medfield est le meilleur exemple démontrant que si une formule plaît, il n'y a pas lieu de la changer. Sans aller dans la copie carbone, L'Homme le plus fort du Monde ne prend pas le moindre risque par rapport à L'Ordinateur en Folie et Pas vu, Pas pris. Un nouvel effaçage de mémoire s'est visiblement produit (pas une seule référence au liquide miraculeux du précédent film alors qu'il a été rendu public), l'établissement fait face pour la énième fois à une fermeture définitive à cause de problèmes financiers et les étudiants doivent utiliser à bon escient un sérum trouvé au pif développant des capacités surhumaines. Rien de nouveau sous le Soleil mais une méthode qui continue à fonctionner malgré quelques séquences qui s'étirent (l'infiltration à l'école), un Cesar Romero infatigable qui n'a malheureusement pas d'utilité et un climax qui débarque comme un cheveu sur la soupe. À côté de cela, se trouvent un générique minimaliste assez chouette, des gags visuels inspirés (la caméra révélant l'espion, les cabines téléphoniques situées côte à côte), un rythme soutenu, des acteurs sympathiques et quelques petites idées bien exploitées (la matière profitant également à une vache et un chien, le principal goûtant au même fluide). À noter qu'il s'agira de la dernière participation de Kurt Russell à un film de Walt Disney Productions avant son retour dans Rox et Rouky.

6,5/10

Annotation :

Sorti le 21 Mars 1975 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 20 000 000 $.

AVIS:

Les années 1970's sont une période d'essai pour The Walt Disney Company. Des essais à plusieurs genres vers la fin de la décennie pour tenter de trouver un nouveau public. Et La Montagne Ensorcelée est un très bon exemple puisqu'il lorgne vers le fantastique étrange.
C'est d'ailleurs sa vraie qualité et ce qui nous intrigue durant toute l'histoire: La façon dont John Hough laisse planer le mystère sur ces enfants. Qui sont-ils? Savent-ils qui ils sont? Que peuvent-il faire? Pourquoi sont-ils là?
Ces enfants sont si inhumains et sans vie que leurs jeunes interprètes paraissent crédibles dans ces rôles dans le sens où ils ne sont pas sensés être crédibles.
Le film renvoie ainsi une atmosphère mystérieuse très bien réfléchie et intéressante. Le reste du long-métrage sera un peu plus limité, l'histoire devenant finalement assez répétitive et sa résolution décevante par rapport à ce qu'on aurait pu faire.
Néanmoins, un Disney Live non-dénué d'intérêt.

6/10

Annotation :

Sorti le 1 Juillet 1975 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 36 853 000 $.

AVIS:

Les gens ont appris au fil du temps à ne plus juger un livre à sa couverture comme en a témoigné en 1975 le succès commercial imprévu du Gang des Chaussons aux Pommes, le Disney Live le plus rentable de la décennie. Comme il est de coutume chez la moitié des productions de la société aux grandes oreilles durant la période, ce film est un accouplement d'éléments caractéristiques du western (attaques de banque, poursuites à cheval) et de comédie. La recette est bien connue mais fait son effet. Les enfants apportent l'innocence, Bill Bixby la maturité, le gang la bouffonnerie et la femme forte la féminité nécessaires à l'ensemble. Quand Norman Tokar ne filme pas l'action (qui pourrait faire penser à un ride), il construit des liens familiaux attachants car bien équilibrés entre humour léger et touche dramatique. Le gang du titre est une belle paire de malchanceux loin des nigauds auxquels on aurait pu avoir droit. Apparaissant au départ comme anecdotiques, secondaires par rapport à l'histoire bien qu'apportant des gags très drôles (le vol de l'échelle, ils ont même réussi à caser le cri de Dingo), ils s'intègrent finalement bien à l'intrigue lors de sa résolution dans une alliance improbable. Petit moment de détente au Far-West sans prétention, Le Gang des Chausson aux Pommes est une comédie chaleureuse qui n'égale pas les meilleurs films comiques de Walt Disney Productions mais dont la bonne humeur qu'il dégage justifie le visionnage.

7/10

Annotation :

Sorti le 9 Juillet 1975 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 5 500 000 $.

AVIS:

Avant-dernier film de Robert Stevenson, je craignais qu'Objectif Lotus soit plus fade que ses autres réalisations pour Disney mais en fin de compte, s'il est assez anecdotique, il se regarde avec un vrai plaisir.
Ce qui surprend le plus dans Objectif Lotus c'est à quel point il ne se prend pas du tout mais alors pas du tout au sérieux, et ceci au point qu'il en vient à faire combattre de vieilles gouvernantes contre des chinois expérimentés en arts martiaux!
Alors évidemment, la caricature est ici poussée à l'excès au point que ça peut en énerver certains et que certains gags tombent un peu à plat mais puisque tout le monde en prend pour son grade, chinois, anglais, français, gamins, mamies, ce déluge de clichés finit par marcher et met de bon poil tant il est assumé. Le film va tout de même jusqu'à faire grimer Peter Ustinov en asiatique!
Si le milieu subit un petit coup de mou, l'ouverture et son final sont parmi les meilleurs moments du long-métrage. À voir pour passer un bon petit moment en compagnie de 3 nounous très attachantes.

7/10

Annotation :

Sorti le 17 Décembre 1976 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Un Candidat au Poil est le dernier film réalisé par Robert Stevenson pour Disney et même le dernier de sa carrière.
Après 18 productions qu'il a mis en scène au nom de la boîte aux grandes oreilles, le réalisateur de Mary Poppins se colle à la suite de la comédie culte Quelle vie de Chien! 17 ans après la sortie de ce dernier.
On remplace donc les jeunes icônes Disney Tommy Kirk et Kevin Corcoran par les "vieilles" icônes Disney Dean Jones et Suzanne Pleshette. Mais malgré ce grand écart de ton, Un Candidat au Poil est bien dans la continuité du premier film, juste que n'importe qui peut le regarder sans nécessairement avoir vu Quelle Vie de Chien!
Notre héros désormais adulte va donc être à nouveau victime du sortilège de transformation et subir toute une série de catastrophes inédites. Stevenson ne recopie pas le premier film et ça fait vraiment du bien. Même si Un Candidat au Poil n'est pas la comédie la plus drôle de son réalisateur, il reste un film sympathique à voir pour remercier Robert Stevenson de tout ce qu'il a fait pour le studio.

7/10

Annotation :

Sorti le 17 Décembre 1976 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 5 000 000 $.
Box-office mondial: 25 942 000 $.

AVIS:

Un Vendredi Dingue, Dingue, Dingue est dans la droite lignée de ce que Walt Disney avait imposé comme style comique pour ses productions. Une petite histoire partant d'un concept fantastique étrange qui va enchaîner scène loufoque sur scène loufoque dans la bonne humeur mais avec toujours des moments plus calmes encourageant à un peu plus de réflexion et de pensée. Il s'agit donc d'un retour aux sources bienvenu durant la fin des années 1970's qui est même une des meilleures surprises que j'ai pu voir dans la catégorie des comédies disneyennes en images réelles.
La force du film est surtout son duo d'actrices, Jodie Foster, jeune habituée aux films Disney montante, et Barbara Harris, qui fait des étincelles à l'écran grâce à une sympathie incroyable et des situations truculentes. Le final justifie le visionnage à lui-seul tant les rires ne cessent jamais.
Un excellent moyen de passer le temps avec le sourire. Un grand sourire!

8/10