Walt Disney Studios en 1990 et en 1991

Annotation :

Sorti le 23 Mars 1990 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures.
Budget: 14 000 000 $.
Box-office mondial: 463 400 000 $.

AVIS:

Il fût un jour où Garry Marshall fît un "bon film", et chance pour lui, ce fût son plus grand succès. Et quelle succès! Pretty Woman fût un véritable carton lors de sa sortie sur grand écran propulsant ses têtes d'affiche Richard Gere et Julia Roberts au rang de stars internationales.
Alors bien sûr, nous parlons là d'une comédie romantique avec Julia Roberts donc on sait à quoi s'attendre et on sait encore plus que Pretty Woman ne réconciliera pas les détracteurs de l'actrice avec la comédienne en question. le film de Marshall n'est à voir que pour les performances de ses interprètes.
Et ce sont de bonnes performances. Pas sensationnelles mais vraiment charmantes, amusantes et avec une bonne humeur et une énergie très communicatives.
Je n'en garde pas de mauvais souvenir. Je ne pense pas le revoir mais je ne le déconseille pas.

6/10

Annotation :

Sorti le 15 Juin 1990 aux États-Unis (avant Dick Tracy).
Production: Touchstone Pictures / Amblin Entertainment.

AVIS:

Deuxième cartoon consacré à Roger Rabbit mais sorti cette fois-ci sous le label Touchstone uniquement parce qu'il a accompagné la sortie cinéma de Dick Tracy, jugé trop sombre pour un Disney. Comme pour son prédécesseur, c'est très drôle et l'animation y est excellente.

7,5/10

Annotation :

Sorti le 15 Juin 1990 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures.
Budget: 47 000 000 $.
Box-office mondial: 162 700 000 $.

AVIS:

Rêvant depuis 1975 de porter à l'écran les aventures de Dick Tracy, héros du comic strip culte de 1930, l'acteur de légende Warren Beatty (Bonnie et Clyde) trouve finalement en 1988 un accord avec Disney pour financer son projet d'adaptation qu'il réalise, produit et dont il tient le rôle-titre. Après être passé entre les mains de plusieurs réalisateurs (Spielberg, Scorsese, Landis...) et avoir subi plusieurs dépassements de budget, Beatty sort finalement son nouveau bébé en 1990.
Le résultat est aussi inégal qu'intéressant. Ce qui retient principalement l'attention est la patte artistique du film. Mélangeant les matte paintings, effets visuels et plateaux gigantesques sur une ambiance de film noir retouchée par des couleurs piquantes, l'esthétique de Dick Tracy est une vraie réussite! Elle amplifie le charme qui ressort de ce film policier unique en son genre. Et que dire des prothèses que doivent porter les acteurs jouant les gangsters!
Réunissant un casting de luxe composé de Madonna (juste là pour chanter ou servir de femme fatale), Al Pacino (son cabotinage est merveilleux, il n'y a pas d'autre mot!), Dustin Hoffman et Dick Van Dyke, Dick Tracy est plus divertissant lorsque l'enquête policière est au centre du récit que lors des scènes plus intimes, le personnage principal manquant d'épaisseur malgré le charisme de son interprète.
Pas toujours réussi mais une très belle tentative à saluer.

7/10

Annotation :

Sorti le 3 Août 1990 aux États-Unis.
Production: Disney MovieToons.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 18 100 000 $.

AVIS:

Grand chamboulement pour les films d'animation de la boîte aux grandes oreilles puisque La Bande à Picsou, le film: Le Trésor de la Lampe perdue est le tout premier dessin animé non produit par les Walt Disney Animation Studios sorti au cinéma.
C'est en effet Disney MovieToons, dérivé de Walt Disney Television Animation, qui se charge de la production de ce final plus ambitieux de la série culte la Bande à Picsou.
Ayant été mon introduction à la série étant jeune, j'ai pu revoir ce long-métrage de Bob Hathcock avec un tout autre regard et le plaisir est toujours là.
Bien qu'il ne nous fasse pas voyager comme l'a fait la série, Le Trésor de la Lampe Perdue est un divertissement honorable pour tous spectateurs et remplit parfaitement son contrat. L'animation y est améliorée, la VF est excellente, les héros sont toujours aussi attachants et l'ensemble pourrait être comparé à une cour de récré. On trouve toutes les activités amusantes possibles et on s'éclate avec.

7/10

Annotation :

Sorti le 16 Novembre 1990 aux États-Unis (avant Bernard et Bianca au Pays des Kangourous).
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

Gros coup de nostalgie pour ce moyen-métrage pas assez connu à mon goût et qui mériterait autant d'attention que Le Noël de Mickey. Remettant en scène Mickey, Donald, Dingo et toute la bande, Disney Animation proposent une géniale relecture de l'oeuvre Le Prince et le Pauvre. À voir sans hésiter!

8/10

Annotation :

Sorti le 16 Novembre 1990 aux États-UNis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 47 400 000 $.

AVIS:

En plein Troisième Âge d'Or, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous est le seul Classique de Walt Disney Feature Animation à être passé inaperçu auprès du public et avoir été laissé dans l'inconscience générale. Contrairement au premier film qui est toujours resté aussi culte au fil des ans.
Et cela est très regrettable car ces nouvelles aventures de Bernard et Bianca sont très rafraîchissantes et étonnamment très différentes de celles du premier volet. Il s'agit toujours de sauver un enfant mais cette fois, nous changeons de décor (les paysages de l'Australie, tous superbes!), nous avons de nouveaux personnages très attachants et mémorables et surtout une qualité technique ébouriffante! Plusieurs séquences sont absolument magnifiques et bien aidées par la superbe musique de Bruce Broughton.
En dépit de ses quelques défauts, il faut vraiment redécouvrir ce très sympathique dessin animé.

7,5/10

Annotation :

Sorti le 18 Janvier 1991 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 14 000 000 $.
Box-office mondial: 34 800 000 $.

AVIS:

Parmi mes découvertes des films Disney en images réelles, Croc-Blanc a été un immense coup de coeur auquel je ne m'attendais pas du tout.
Adapté de la nouvelle de Jack London et réalisé par Randal Kleiser, ce film d'aventures nous plonge dans l'Alaska de la fin du XIXème siècle où nous suivons Jack Conroy (campé par un jeune et déjà très bon Ethan Hawke) à travers son parcours dans le pays du grand froid où il devra trouver sa place dans cet environnement aussi bien magnifique qu'hostile s'il veut trouver de l'or et surtout survivre.
Respirant la vie à chaque seconde, Croc-Blanc propose des paysages époustouflants et une immersion parfaitement réussie dans cette aventure profondément humaine et touchante où rien n'est édulcoré et où rien n'est traité à la légère. La relation entre Jack et Croc-Blanc est à ce titre extrêmement bien écrite et les deux héros sont aussi agréables à suivre l'un que l'autre. N''oublions pas également la magnifique musique de Basil Poledouris (et en quelque sorte de Hans Zimmer).
Superbe!

8,5/10

Annotation :

Sorti le 1 Mars 1991 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / AB Svensk Filmindustri.
Budget: 7 000 000 $.
Box-office mondial: 15 100 000 $.

AVIS:

Les Naufragés de l'Île aux Pirates n'est pas une production Disney mais norvégienne. La boîte aux grandes oreilles a simplement acquis les droits du film pour un doublage et une distribution américaine ce qui a valu au long-métrage de Nils Gaup d'être considéré comme un Disney Live.
Très similaire à L'ïle au Trésor avec des pincées de Robinson Crusoé et un soupçon des Robinson des Mers du Sud, Les Naufragés de l'Île aux Pirates est un bon petit divertissement mais qui manque d'originalité dans son traitement. On pense trop souvent aux aventures de Jim Hawkins en voyant le déroulement de l'intrigue dont la seule chose "rafraîchissante" est qu'elle se passe aux XIXème siècle. De plus, toute la partie centrée autour des pirates est assez convenue et, dommage, elle conclue pourtant le film. Mais malgré ça, le film reste bien mené, ni trop court ni trop rapide, et la partie survie est la plus efficace de l'histoire (bien que le gamin s'adapte un peu trop rapidement à cet environnement). Sympathique.

6,5/10

Annotation :

Sorti le 24 Mai 1991 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : 7 300 000 $.

AVIS:

Depuis Chérie, j'ai rétréci les gosses, les Studios Disney sont sur une pente ascendante en terme de qualité, variant les genres avec succès et redorant leur image auprès des fans par la cohérence de leurs productions. À coeur vaillant, Rien d'impossible est une des plus méconnues de leur renaissance et ce alors qu'elle fût bien accueillie et est une biographie très honorable. Loin de la romance mielleuse redoutée, le film est une belle ode au courage et à la persévérance qui ne fait pas semblant d'ignorer les embûches de la Grande Dépression ou du dangereux métier, aujourd'hui éteint, qu'est le cheval plongeur. Si les bons sentiments sont présents, À coeur vaillant, Rien d'impossible ne s'enfonce pas dans le tire-larmes facile et construit bien ses protagonistes tout au long du biopic. On apprécie surtout la relation hasardeuse s'installant entre l'héroïne et son entraîneur, notant que la différence d'âge les empêche longtemps d'assumer totalement leur affection. L'étape la plus dure de la plongeuse aurait peut-être gagné à occuper une durée plus conséquente mais sa volonté de se relever et de surmonter les épreuves du temps, à la manière des personnes qu'elle a côtoyé, est bien retranscrite et l'ensemble jouit d'un très bon casting. Entre histoire, sport et drame, À coeur vaillant, Rien d'impossible est un divertissement solide et prenant.

7,5/10

Annotation :

Sorti le 21 Juin 1991 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 40 000 000 $.
Box-office mondial: 46 700 000 $.

AVIS:

Adaptation du comics Rocketeer, cette réalisation de Joe Johnston est mémorable à plus d'un titre. Il s'agit en plus de cela du premier film de super-héros produit par les Studios Disney.
Déjà auteur de l'excellent Chérie, j'ai rétréci les gosses, Joe Johnston nous offre avec Les Aventures de Rocketeer une plongée dans les années 1930's sachant parfaitement capter le ton de l'époque et retranscrire une ambiance très vieux jeu mais également très nostalgique.
C'est simple, on a l'impression de regarder un vieux comics bien kitsch comme il faut mais dans le bon sens du terme car il y a une excellente direction. Déjà dans le spectacle maîtrisé et bien conçu mais également dans sa distribution, Billy Campbell et Jennifer Connelly formant un couple sympathique et Timothy Dalton volant la vedette à chaque apparition en grand méchant nazi.
Il ne faut pas non plus oublier la belle musique de James Horner (le compositeur a avoué que c'est une des oeuvres dont il est le plus fier).
Un divertissement fort sympathique.

7/10

Annotation :

Sorti le 22 Novembre 1991 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 25 000 000 $.
Box-office mondial: 425 000 000 $.

AVIS:

Premier film d'animation de l'Histoire du Cinéma à avoir été nominé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film tout court, La Belle et la Bête s'impose avec le film de Jean Cocteau comme la meilleure adaptation de l'oeuvre originelle.
Les quelques erreurs de La Petite Sirène ont été corrigées par Gary Trousdale et Kirk Wise qui ont en particulier amélioré la figure féminine de leur long-métrage. Belle est en effet un excellent personnage qui donne enfin une meilleure image des Princesses Disney que les dernières qui l'ont précédé. Sa romance avec la Bête est au coeur du film et est elle aussi une grande réussite dans son écriture et son évolution. Tous les autres personnages ne sont pas en reste et restent marqués dans notre esprit une fois le film fini.
Ça plus les décors tous grandioses (l'architecture du château de la Bête), la bande-originale sublime (chansons comme musiques) et la scène du Bal magnifique, une des meilleures du Troisième Âge d'Or.
Disney Animation continuent sur leur lancée.

8,5/10