Cover William Wyler - Commentaires

William Wyler - Commentaires

S’il se coltine la réputation d’un artisan grand luxe, de l’un de ces francs-tireurs hautement prisés par les studios pour leur savoir-faire et leur capacité à générer millions de dollars de recettes et dizaines de statuettes, Wyler ne doit pas être sous-estimé. Une certaine critique française, dans ...

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17 films

créee il y a plus de 11 ans · modifiée il y a plus d’un an

Dodsworth
6.8

Dodsworth (1936)

1 h 41 min. Sortie : 30 octobre 1936 (France). Drame, Romance

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 7/10.

Annotation :

Wyler est au début de sa collaboration de dix ans avec Samuel Goldwyn, qui marque l’apogée de sa réputation. Il est frappant de constater à quel point il préfigure ici, dans son autopsie d’un couple en crise et de sa lente dissolution, les études intérieures qu’Antonioni ou Rossellini (dans "Voyage en Italie") développeront quelques décennies plus tard. Il exprime ici de très jolies choses sur l’inéluctabilité du désamour, la difficulté à se défaire d’un être dont on prend conscience qu’il nous échappe, le chemin à parcourir jusqu’à la lucidité offerte par une heureuse rencontre. Telle est l’expérience vécue par Dodsworth, riche industriel retraité partagé entre une blonde épouse frivole, obsédée par sa jeunesse en fuite, et la délicatesse d’une brune préraphaélite qui pourrait lui offrir un second souffle. Beau film.

Le Vandale
6.5

Le Vandale (1936)

Come and Get It

1 h 39 min. Sortie : 23 décembre 1936 (France). Drame, Romance

Film de Howard Hawks et William Wyler

Thaddeus a mis 7/10.

Annotation :

Exemple rare (unique ?) de collaboration neutre entre deux réalisateurs de prestige. La paternité des scènes restant indéfinie, on peut se laisser aller à quelques supputations : à Hawks la description vivante de la vie des pionniers, la truculence d’une fidèle amitié masculine, la clarté d’un récit qui n’exécute aucun détour inutile ; à Wyler la complexité des caractères et la richesse psychologique, la sobriété allusive d’un traitement favorisant la vérité des êtres à l’effet spectaculaire. Dominé par la puissante création d’Edward Arnold, le film broche brillamment peinture sociale, chronique mondaine, mélodrame sentimental, à la faveur d’enjeux ambigus (telle la rivalité amoureuse entre le fils et le père, motivée par l’aveuglement et le remords du dernier). Quant à la belle Frances Farmer, c’est un soleil.

L'Insoumise
7.3

L'Insoumise (1938)

Jezebel

1 h 44 min. Sortie : 5 octobre 1938 (France). Drame, Romance

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 8/10.

Annotation :

Un an avant que Scarlett O’Hara ne déferle sur les écrans, la prodigieuse Bette Davis déclinait sa propre version de la fière et indépendante jeune fille southern, écrasée par un mode de vie qui se définit dans ses détails rigides, mais bien décidée à reconquérir l’amour de sa vie. La scission du pays se profile, la fièvre jeune s’étend à la Nouvelle Orléans, et au milieu des crinolines et des rites mondains se joue une sombre machination sentimentale. D’une grande scène de bal où son fiancé lui fait publiquement payer son inconséquence à l’ambigüité de sa rédemption finale, qui la voit rejoindre la cohorte des morts en sursis pour veiller sur son homme, Wyler, loin du glamour et du romantisme, fait de son héroïne une singulière figure de l’égocentrisme dément, à mi chemin entre la garce et l’amoureuse aveugle.

Les Hauts de Hurlevent
6.8

Les Hauts de Hurlevent (1939)

Wuthering Heights

1 h 44 min. Sortie : 3 mai 1939 (France). Drame, Romance

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 8/10.

Annotation :

Il serait facile d’appliquer à cette canonique adaptation d’Emily Brontë le même diagnostic qu’aux "Grandes Espérances" de David Lean : celui d’une conjonction de talents supérieurement utilisés mais circonscrits à un académisme de haute tenue. Ce serait méconnaître la finesse d’exécution du maître d’œuvre, la pertinence pleinement cinématographique avec laquelle il utilise l’immatérialité poétique des éléments, la lande, le vent, la pluie, l’orage, la neige, la prestance ténébreuse de Laurence Olivier, la folie presque surnaturelle de cette passion destructrice mue en vengeance aveugle, rongeant tous les cœurs, tous les habitants de la terre maudite, primaire et menaçante de Wuthering Heigts. Cette fureur romantique provient du roman, mais lorsqu’elle est avivée ainsi on peut le dire : elle a une sacrée gueule.

La Lettre
6.7

La Lettre (1940)

The Letter

1 h 35 min. Sortie : 7 mai 1947 (France). Drame, Film noir

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 7/10.

Annotation :

C’est en par son intelligence indiscutable des protagonistes féminins que le réalisateur s’extrait harmonieusement des lourdeurs démonstratives du mélo. Si Bette Davis, en épouse supportant mal les contraintes de son rôle, compose à nouveau l’une de ces héroïnes ambigües aux vices dissimulés dont elle a le secret, c’est également à travers les autres personnages (celui de l’avocat aux prises sa conscience, écartelé entre devoir et amitié, ou celui, muet et fascinant, de l’épouse eurasienne) que ce drame de la manipulation et de la culpabilité maintient un intérêt constant. Dans le décor un brin sulfureux de Singapour, sous la lune baignant les meurtres vengeurs d’une lueur blafarde, rivalités (entre l’Orient et l’Occident notamment) et mensonges amoureux composent une partition fatale et enveloppante.
Top 10 Année 1940 :
https://urlz.fr/kefd

La Vipère
7

La Vipère (1941)

The Little Foxes

1 h 56 min. Sortie : 4 juin 1946 (France). Drame

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 8/10.

Annotation :

Wyler est souvent taxé d’académisme ronflant et verbeux. La vision de cette admirable étude psychologique, d’une rare âpreté, suffit à rendre l’accusation caduque, et rappelle à quel point le cinéaste fût un précurseur de la mise en scène conceptuelle privilégiant la profondeur de champ analytique et le plan-séquence aux dépends du montage (la scène de l’escalier, exemplairement). C’est l’avènement du capitalisme moderne et la place des femmes dans cette nouvelle société qui sont ici disséqués : l’argent consume tout, la tante un peu folle est enfermée dans le statut traditionnel de l’épouse laissée-pour-compte, et c’est pour l’affranchissement de sa fille que la vipère du titre, odieuse, machiavélique, meurtrière par défaut, va jusqu’au bout de ses noirs desseins. Une grande réussite.
Top 10 Année 1941 :
https://urlz.fr/kefo

Madame Miniver
7.1

Madame Miniver (1942)

Mrs. Miniver

2 h 14 min. Sortie : 15 novembre 1946 (France). Drame, Guerre

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 7/10.

Annotation :

D’un prêche pour la résistance anglaise en l’heure grave de 1942, d’une exaltation des valeurs éternelles du peuple britannique, d’une iconographie patriotique du foyer, Wyler freine toute emphase héroïque ou effusion spectaculaire, privilégie les instants de creux, de bonheur simple, de quiétude troublée, ne montre du conflit que son contre-champ préoccupé, filmant les tableaux champêtres et chaleureux d’une vie ponctuée par l’angoisse de la perte ou la joie éphémère des retrouvailles. Et voilà comment le discours de propagande fléchit, s’involue, se voit filtré par les vertus d’une expression en sourdine et la sobriété poignante d’une interprétation "underplayed" emmenée par une très subtile Greer Garson (quant à la petite Teresa, elle n’a pas son pareil pour nous faire fondre et nous tirer des larmes).
Top 10 Année 1942 :
https://urlz.fr/kefL

Les Plus belles années de notre vie
7.8

Les Plus belles années de notre vie (1946)

The Best Years of Our Lives

2 h 52 min. Sortie : 3 octobre 1947 (France). Drame, Romance

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

En lien direct avec son temps, Wyler entrecroise les parcours de trois démobilisés sur le chemin de la réinsertion et délivre un chef-d’œuvre de justesse et de probité, dont la force naît d’un équilibre miraculeux entre précision du regard et architecture romanesque. Passionnant témoignage sur les contradictions d’une époque, le désarroi et la solitude de ceux qui revinrent aux pays avec le sentiment d’avoir été floués, le film privilégie la vérité psychologique et émotionnelle sans jamais sacrifier la réalité objective des situations, développe une galerie de superbes portraits portés par un casting royal (du délectable Fredric March à la craquante Teresa Wright), manie la gravité et la lucidité, l’humour et les larmes avec une foi vibrante en la possibilité des lendemains heureux, reconstruits sur les fondations de l’amour. Absolument magnifique.
Top 10 Année 1946 :
https://urlz.fr/keg8

L'Héritière
7.8

L'Héritière (1949)

The Heiress

1 h 55 min. Sortie : 5 avril 1950 (France). Drame, Romance

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 8/10.

Annotation :

Wyler adapte avec raffinement, sans la moindre lourdeur littéraire, une pièce d’Henry James. Il plante son décor dans une maison bourgeoise de New York au milieu du XIXème siècle, s’approprie dans un premier temps les charmes désuets et légers de la comédie de mœurs pour s’engager insidieusement dans une atmosphère pesante, des eaux bien plus troubles et cruelles. Ce refus de l’univocité dit bien l’aisance avec laquelle il développe sa subtile peinture de la frustration, où une jeune femme timide et sans attrait s’assèche et bâtit une implacable vengeance sur les ruines d’un cœur trompé, où les intentions véritables du soupirant (Monty Clift, plus magnétique que jamais) restent cachées du début à la fin, où le mépris d’un père onctueux et étouffant pour sa fille se traduit en mille aveux empoisonnés.
Top 10 Année 1949 :
https://urlz.fr/kegg

Un amour désespéré
6.9

Un amour désespéré (1952)

Carrie

1 h 58 min. Sortie : 8 mai 1953 (France). Drame, Romance

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 7/10.

Annotation :

L’art de la litote, le sens de la retenue et l’idéal de mesure du cinéaste s’expriment encore dans ce beau mélodrame, qui traite des conventions sociales aliénantes, du conflit entre la raison et le cœur, entre la matérialité d’une existence bornée et la spiritualité de l’enrichissement par l’amour. Son classicisme joue d’un approfondissement de l’espace théâtral dont la pudeur est le véritable moteur, et éclaire d’une triste lueur cette passion malheureuse, qui voit deux êtres d’origine, de classe et d’âge différents s’engager dans une relation sans lendemain. Dénuée d’emphase, l’œuvre parvient à rendre compte d’une détresse sourde, de la cruauté du destin, et offre l’occasion de briller à Laurence Olivier, gentleman vieillissant pris par le démon de midi, et à Jennifer Jones, loin de l’outrance de "Duel au Soleil".

Vacances romaines
7.5

Vacances romaines (1953)

Roman Holiday

1 h 58 min. Sortie : 9 avril 1954 (France). Comédie romantique

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 8/10.

Annotation :

S’assoir à un café, se promener sur les boulevards, manger une glace, faire du scooter, dormir en pyjama, aller danser, rire un peu embarrassé devant la "bouche de la vérité" qui met le double jeu à l’épreuve. Voici le programme auquel goûte une héroïne asphyxiée par le protocole. Pétillante et légère, la comédie ne s’illusionne pourtant jamais de l’espoir trompeur que la liaison entre la princesse et le berger finira autrement que par leur séparation : elle s’achève avec ce pincement au cœur un peu sucré, cette consolation d’avoir vécu une merveilleuse journée en forme de parenthèse, appartenant à un passé déjà révolu. Quant à ceux qui ne fondent pas devant Audrey Hepburn, ses yeux immenses, ses cheveux courts, sa grâce juvénile et espiègle, qu’ils l’avouent : ils ne sont pas tout à fait humains.
Le preuve en images, essayez de résister à Audrey ici :
https://lc.cx/SzFf
(on sait que la scène est semi-improvisée, Gregory Peck ne l'ayant pas prévenue de ce qu'il avait faire de sa main)
Top 10 Année 1953 :
http://lc.cx/ZUzc

La Maison des otages
6.7

La Maison des otages (1955)

The Desperate Hours

1 h 52 min. Sortie : 16 mars 1956 (France). Thriller, Drame, Policier

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 7/10.

Annotation :

Le pavillon bourgeois et coquet d’un banal quartier résidentiel, une famille modèle avec papa poule, maman au foyer compréhensive, aînée émancipée et fiston bravache. Une fois la situation posée, Wyler fait entrer le loup dans la bergerie, sous les traits d’un Bogart cruel et sans pitié, flanqué d’un bouledogue sadique. Et il laisse infuser l’angoisse au compte-gouttes, dans un régime de suspense constamment retardé qui, à défaut d’inventer quoi que ce soit, fonctionne avec l’efficacité toute éprouvée d’un jeu d’usure psychologique. Davantage que pour ses effets de surprise ou ses élans de perversité, c’est donc par sa violence sèche, l’habileté avec laquelle il exprime les mécanismes de l’anxiété, du stress et de l’épuisement nerveux que ce polar assez rondement mené emporte l’adhésion.

Les Grands Espaces
7.5

Les Grands Espaces (1958)

The Big Country

2 h 45 min. Sortie : 3 avril 1959 (France). Western, Drame

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 6/10.

Annotation :

Sur bien des points, le film désigne les bornes extrêmes du sur-western au-delà desquelles on sombre soit dans le schématisme, soit dans l’abstraction austère, et montre le danger qu’il y a à vouloir enfler hors de proportion les ingrédients traditionnels du genre. De toute évidence, Wyler a voulu faire de cette très classique confrontation entre deux ranchers ennemis un archétype. On peut y prévoir tout ce que s’y déroule à l’avance, et le plaisir pris naît de la concordance entre nos anticipations et la qualité d’exécution avec lesquelles elles se concrétisent à l’écran. Cela s’appelle le métier, dans ce qu’il a de plus éprouvé. Un film artisanalement impeccable donc, sans bavures, et dont Jean Simmons, toujours aussi belle, apporte aux lignes martiales un peu de la sensibilité qui lui fait défaut.

Ben-Hur
7.4

Ben-Hur (1959)

3 h 42 min. Sortie : 7 octobre 1960 (France). Péplum, Historique, Drame

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 7/10.

Annotation :

Évidemment on peut se dire que la proposition, parée des vertus du labeur et de l’auréole évangélique, croule sous les fastes de la démesure hollywoodienne. Mais quelle boustifaille ! Ce monument un peu méprisé de la culture populaire vaut davantage que sa réputation, car Wyler a du métier, et qu’il sait organiser l’édifiant destin de son noble juif en des termes particulièrement limpides et spectaculaires : ceux de la fable et de ses signifiantes métaphores (pacifisme et non-violence dans un monde guetté par le fanatisme, le règne de la force, les haines raciales), du mélodrame et de ses incidences, de l’épopée enfin, portée par un souffle flamboyant, de multiples morceaux de bravoure, une imagerie antique qui en met plein les mirettes. Martial et imposant, le film offre de quoi remplir pleinement son office.

La Rumeur
7.7

La Rumeur (1961)

The Children's Hour

1 h 45 min. Sortie : 25 avril 1962 (France). Drame, Romance

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 8/10.

Annotation :

Expert de l’exposition en creux et du sens par soustraction, rompu à vivifier les dispositions théâtrales en recourant à la profondeur de champ ou aux raccords dans le plan, le cinéaste était l’homme parfait pour s’emparer du sujet encore tabou du lesbianisme et le déplacer sur un autre terrain. Tout l’enjeu du film est là, qui creuse la question de la rumeur, le poison de l’hypocrisie, des normes et du regard social, la propagation du doute, le délitement des rapports affectifs, afin d’abattre ses cartes lors d’une bouleversante séquence de confession. Inutile de préciser que, dans ce dialogue du non-dit et de l’avoué, de l’épanchement discret et du sentiment refoulé ou inconscient, Audrey Hepburn et Shirley MacLaine, tour à tour dignes, désemparées, cassées, perdues, meurtries, sont absolument superbes. Très fin et émouvant.
Top 10 Année 1961 :
http://lc.cx/BMA

L'Obsédé
7.7

L'Obsédé (1965)

The Collector

1 h 59 min. Sortie : 3 septembre 1965 (France). Drame, Thriller

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 9/10.

Annotation :

Terence Stamp, regard figé dans une attente inquiétante, collectionne les papillons ; lorsqu’il kidnappe et séquestre la fille dont il est pathologiquement amoureux, il a bien l’intention d’en faire la plus belle pièce de sa vitrine. Réussite totale, curieusement assez oubliée dans la filmographie de Wyler, ce huis-clos morbide et fascinant fait danser déviance et normalité, raison et névrose, et laisse décanter le poison de sa folie le long d’un affrontement psychologique où se jouent de vénéneuses luttes de pouvoir. Il y a du Buñuel, du Hitchcock et une pincée du "Voyeur" de Powell ; il y a surtout un goût du détail qui annonce Polanski, un climat d’angoisse diffuse entretenue par une pénétrante étrangeté, et la présence irradiante de vie et de sensualité de Samantha Eggar – mais pourquoi donc n’a-t-elle n’a pas percé par la suite ?
Top 10 Année 1965 :
http://lc.cx/B2n

Funny Girl
7.2

Funny Girl (1968)

2 h 29 min. Sortie : 17 janvier 1969 (France). Comédie musicale, Drame, Romance

Film de William Wyler

Thaddeus a mis 5/10.

Annotation :

Comment Fanny Brice, un petite Juive d’un quartier populeux de Brooklyn, devient malgré son physique ingrat vedette du prestigieux Ziegfeld Follies, à Broadway. Comment, ayant conquis richesse et célébrité, elle découvre que l’amour et le bonheur sont plus difficiles à concilier. Argument archi-rebattu qu’un Cukor, parmi d’autres, avait su transcender avec "Une Étoile est née". Wyler le traite sans aucun engagement, se contentant d’y apporter un professionnalisme vaguement lénifiant, voire platement conventionnel dans les parties sentimentales. Nulle faute de goût n’est à déplorer dans ce (long) exercice de confort glacé, dans ce luxe décoratif de "musical" tissant du cliché au kilomètre. L’ensemble est correct, appliqué, parfois somptueux, mais si dénué de saveur qu’il s’oublie dès la tombée de rideau.

Thaddeus

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