Aimer c'est aimer

Annotation :

Difficile d'accepter son homosexualité, encore moins de poser les mots dessus, quand on est issue d'une famille d'immigrés algériens, et que l'impression que Dieu nous a puni pèse sur soi. C'est l'histoire de Fatima, jeune parisienne en quête de réponses et de compréhension, dont on suit l'odyssée, partant de son obtention du baccalauréat aux études supérieures. Un film touchant et marquant qui reflète, avec authenticité, le parcours de nombreuses personnes invisibilisées.

Annotation :

Sorti uniquement aux États-Unis, ce drame met en lumière la rencontre de Mitchell et Raheim, deux hommes afro-américains dont les apparences semblent opposer : l'un assume son homosexualité, l'autre préfère rester flou. L'attirance qu'ils éprouvent l'un pour l'autre va les pousser à se faire mutuellement confiance, à surmonter l'épreuve de l'altérité, pour que leur amour fleurisse. Un film drôle, émouvant et enrichissant, qui retranscrit prodigieusement la culture afro-américaine, notamment à travers le langage argotique.

Annotation :

Elio est troublé par l'arrivée du doctorant américain venu aider son père dans ses recherches. Sa curiosité va le mener à vivre un des ces amours qui le marquera à tout jamais. Une bande son à couper le souffle, des acteurs qui dégagent une alchimie à en tressaillir, tels sont les ingrédients qui jalonnent le déjà culte "Appelle-moi par ton nom". Une ode au désir et à la sensualité, le film illustre, avec poésie, les passions des premières fois sur fond d'Italie des années 80.

Annotation :

Désormais culte, ce drame en trois actes raconte l'évolution de Chiron, jeune afro-américain de Miami, qui doit jongler entre les réprimandes de sa mère accro aux stupéfiants et le harcèlement qui le cerne de tout côté : à l'école et au quartier. De cette adversité, quelques figures émergent et lui apportent un réconfort. Mais c'est bien insuffisant face au poids de l'homophobie, de l'injonction viriliste, qui persiste dans les milieux afros. Majestueux et quelque peu onirique, le film exploite merveilleusement le symbolisme des couleurs, d'où son fameux titre, retentissant, qui évoque l'éclat de la lune.

Annotation :

Si vous aimez les films historiques saupoudrés de mélodrame sentimental, Carol est empreint de ce charme d'après-guerre qui vous réchauffera en plein hiver. Therese est attirée par le personnage éponyme. Toutes les deux sont entourées d'hommes égoïstes et sexistes qui pensent pouvoir tout leur donner en leur proposant le mariage. Se refusant d'y donner suite, les tourterelles vont plutôt explorer, le temps d'un séjour loin de la ville, le désir qu'elles éprouvent chacune pour l'autre. Sensationnel et doux, le film regorge de beaux plans, de moments de contemplation et d'admiration qui vous feront chaud au cœur.